#06 - Earth caches du Vidourle - Les crues EarthCache

Introduction à la série
Nous vous proposons ici une série de earth-caches sur les berges du Vidourle. Toutes les caches sont en relation avec le Vidourle sans être directement sur le fleuve. Elles sont basées sur des phénomènes géologiques qui en font sa singularité en France.
Toutes les caches peuvent être faites indépendamment des autres.

Le Vidourle
Vidéo de présentation
Vous pouvez admirer une vidéo du Vidourle vu du ciel faite par l'EPTB Vidourle (Etablissement Public Territorial de Bassin du Vidourle) qui vous montrera certains endroits que nous allons vous faire découvrir.

Vous pouvez déjà constater que certaines parties du Vidourle sont à sec et d'autres en eau quelle que soit la période de l'année.

Situation géographique
Le Vidourle est un fleuve côtier de moins de 100 km de long pour une surface topographique d'environ 1000 km2. Il prend naissance dans la montagne de la Fage depuis plusieurs petites sources. Il dévale les pentes abruptes de la montagne en perdant près de 100 m d'altitude par km pendant une dizaine de km avant d'arriver dans la vallée où il devient beaucoup plus calme.
Entre la montagne de la Fage et Sauve, il s'offre quelques passages souterrains dont le plus long est celui entre St Hippolyte du fort et Sauve où le lit extérieur est à sec toute l'année et ne se remplit que lors d'impressionnantes crues (Vidourlades).
Une partie de son trajet sous terre le mène jusqu'à la source du Lez.
Depuis Sauve et jusqu'à Villetelle, il se trouve dans son lit moyen où il est alimenté par de nombreux affluents.
Ensuite, il se retrouve dans la plaine et les marais méditerranéens. Autrefois, il se perdait dans les marais et les étangs. Il est maintenant canalisé jusqu'à son embouchure entre le Grau du Roi et La Grande Motte.

Les vidourlades


En automne, les températures baissent très rapidement sur les pentes des Cévennes. Sur la plaine méditerranéenne, les températures restent encore bien chaudes et les dépressions qui y apparaissent gagnent de l'altitude et se refroidissent en se bloquant sur les montagnes.
Au contact des dépressions froides en altitude, l'air se sature et se condense, formant des cumulonimbus. Ces derniers libèrent de fortes précipitations qui s'abattent sur les montagnes.

Le Vidourle a un débit assez faible (pouvant descendre à 3m3/s). Il est souvent presque à sec en amont de Sauve (avant d'être rejoint par d'autres rivières) au cours de l'été.
Pendant les épisodes cévenols sur la Fage et les montagnes alentour, il peut monter très rapidement avec des débits pouvant atteindre les 1500m3/s. Le record mesuré le 9 septembre 2002 est de 2650m3/s. Ces phénomènes meurtriers en font un des fleuves les plus dangereux de France.

Les crues les plus importantes du 20ème et 21ème siècles ont été celles de 1907, 1933, 1958 et 2002. Ces crues exceptionnelles détruisent presque tout sur leur passage provoquant des dégâts se chiffrant en millions d'euros.

Pour vous donner une idée de ce que peut donner une montée des eaux du Vidourle, regardez cette vidéo des rues de Quissac.

N'ALLEZ PAS VOUS BALADER DANS LE LIT DU VIDOURLE EN CAS D'ORAGE OU DE PREVISION D'ORAGE.

Situation géologique globale
Au cours de son périple, le Vidourle traverse des paysages géologiques très différents, ce qui en fait un fleuve au caractéristiques hydrauliques complexes.

Le massif de la Fage est principalement cristallin, constitué de calcaire et de dolomies sur sa partie supérieure, de grès, d'argile et de schiste sur sa pente. Ces roches imperméables font du Vidourle un torrent qui n'a pas ou peu d'interaction avec les nappes souterraines.
Dans la partie basse de la montagne, le Vidourle débouche dans un paysage de calcaires jurassiques. Dans cette partie plus perméable, le Vidourle commence à faire des passages sous terre pour ressortir un peu plus loin. Le lit reste cependant régulièrement immergé.
Arrivé dans le plateau sous-cévennique (entre St-Hippolyte-du-Fort et Sauve), le Vidourle trouve un sol massivement calcaire et karstique dans lequel il se perd en faveur d'un réseau souterrain. Le lit supérieur a, lui, creusé des gorges étroites et sinueuses entrecoupées de bassins plus larges quand l'eau a rencontré des zones de calcaire argilo-marneux.
Le secteur du moyen Vidourle est principalement constitué de massifs calcaires allongés et orientés NNE-SSW, d’altitude moyenne entrecoupés de petites dépressions alluvionnaires. Malgré la faible pente, cette partie est sujette à des crues importantes du fait de l'imperméabilité des sols. Après la commune de Lecques, les reliefs deviennent plus doux avec des terrains d’âge oligocène.
Enfin, la dernière partie débouche sur une plaine littorale alluviale qui constitue une zone d’expansion naturelle des crues. La faible pente a provoqué un exhaussement du lit par dépôt d’alluvions.

Poème
Entre les cailloux blancs, l'eau manque au barbillon,
Le Vidourle est à sec dans la saison ardente.
Et, sur ses bords, le bœuf qui creuse un dur sillon
Souffle, le gosier rêche et la langue pendante.

Tout à coup, dans l'air chaud, implacablement lourd,
Un livide nuage, orageux, se déploie :
Dans ses flancs, le tonnerre, en un grondement sourd,
Accompagne l'éclair qui zigzague et flamboie.

Sur la Fage, il pleut torrentiellement,
Le Vidourle gonflé, violent, écumant,
Bat d'un flot furieux sa berge, l'escalade,

Et transforme prairies et vignes en un lac...
Ohé ! gens du pays de Sauve et de Quissac !
Alerte, riverains, voici la Vidourlade !...

        R. FEVRIER

Les crues
Petites crues et Vidourlades


Nécessaires au bon fonctionnement du fleuve, les petites crues débarrassent le lit de la vase, favorisent le dépôt des limons, rechargent les nappes souterraines en eau.
Mais dans les régions méditerranéennes, principalement à l’automne, de grandes quantités d’eau peuvent s’abattre en quelques heures. Les ruisseaux à sec deviennent torrents et l’eau monte à une très grande vitesse. En 1958 à Quissac, on a observé une élévation de 4m50 en 45 minutes !
Les crues très rares sont appelées « centennales » car elles ont une chance sur 100 de se produire chaque année. Le Vidourle a la particularité d’avoir des crues exceptionnelles plusieurs fois par siècle.
Les Vidourlades les plus fréquemment citées et encore présentes dans la mémoire des habitants sont celles de 1933, 1958 et 2002. La crue de 1933 provoqua la mort de 7 personnes à Sauve et à Quissac. Plus récemment, en septembre 1994, décembre 1995, octobre 1996 et en octobre 2001 ont eu lieu quatre Vidourlades mémorables. Celle de septembre 2002, sans commune mesure avec les précédentes, a submergé les barrages écrêteurs, inondé Sommières sous plus de 4 mètres d’eau et causé des dégâts considérables dans la basse vallée. Les dégâts sont d’autant plus importants que les activités humaines sont proches du cours d’eau, c’est-à-dire situées dans le lit majeur.



Le bassin versant supérieur du Vidourle est situé principalement dans le massif des Cévennes à socle granitique. Cette roche, le granite, est imperméable : l’eau y ruisselle en surface. Les pentes fortes associées à la configuration en ruisseaux de faible largeur donne aux eaux de ruissellement une rapidité d’autant plus importante que les épisodes pluvieux sont brefs et de grande concentration.
Le lit aérien du Vidourle, la plupart du temps à sec, se remplit et déborde même, inondant parfois Saint Hippolyte.
Dans le même temps, l’aquifère karstique formé de roches calcaires du Jurassique supérieur et dans le premier étage du Crétacé inférieur, le Berriasien, recueille les eaux d’infiltration qui vont alimenter les nappes souterraines.
La structure de l’aquifère karstique du Vidourle est découpée en 3 zones :
- Une zone supérieure très altérée où l’eau s’infiltre par un réseau de fractures et dans laquelle elle circule rapidement : l’epi-karst
- Une zone intermédiaire moins altérée, dans laquelle l’eau circule plus lentement : la matrice,
- Une zone de conduits et grottes dans lesquels l’eau circule très rapidement.

La configuration en entonnoir du bassin versant en amont de Sauve fait que l’ensemble des eaux, de surface et de se rejoignent pour ressortir à Sauve.
Une étude a montré, en suivant le débit du Vidourle à Saint-Hippolyte-du-Fort et celui à la source de Sauve, que le temps de réponse du système karstique était largement inférieur à celui du bassin versant non karstique. Le début de crue commence en même temps dans les deux systèmes mais l’augmentation de débit est beaucoup plus rapide dans le réseau souterrain que dans le Vidourle. Cela indique donc que la recharge diffuse est plus rapide que la recharge allogénique concentrée pour atteindre l’exutoire à la source de Sauve.



De Sauve à Quissac, la vallée du Vidourle est encaissée avec une pente de 3 à 10‰. Entre Quissac et Vic le Fesc, il dessine de nombreux méandres, puis devient plus rectiligne. Après Sommières, la vallée se resserre et un étroit défilé débouche sur la plaine alluviale de Gallargues. La pente du lit est alors très faible de l'ordre de 1 à 3‰ depuis Vic-le-Fesq.




Sommières


L’histoire de la ville de Sommières est tout entière liée à l’existence de son pont, construit par les romains au 1er siècle pour le passage de la via Lutevia. D’une longueur initiale de 190m (20 arches), il permettait le passage du fleuve même en cas de crue.
Le temps passant, les habitations se sont rapprochées du pont, voire se sont installées dessus. La ville a fini par s’installer dans le lit mineur du fleuve. D’abord montées sur des arches qui permettaient le passage de l’eau, les maisons ont fini par rejoindre le sol. Les remparts entourant la ville, tout en protégeant certains quartiers de la furie des eaux, la déviaient vers d’autres.
Après la crue historique de 1958, trois barrages écrêteurs de crues ont été construits. Ils permettent de stoker l'eau et de la relâcher de façon maitrisée. Ils sont impressionnants car à sec au plus long de l’année, on a du mal à imaginer qu’ils puissent être submergés… ce qui est pourtant arrivé lors de la crue de 2002 où le débit de l’eau a atteint 2500m3/s (plus que lors de la crue historique qui inonda paris en 1910).
En amont de la commune, dix hectares ont été aménagés pour permettre au Vidourle de déborder et limiter les impacts des inondations sur les zones urbanisées. Dans cette zone, un "peigne à embâcles" a été installé : sorte de filtre pour retenir les troncs d'arbres arrachés par le courant et éviter ainsi qu'ils fassent barrage, surtout sous les ponts où il y a un risque de submersion.

Sources
Pour la création de cette série de earth-caches, nous avons utilisé différentes sources dont les principales sont Histoire de Saint-Hippolyte-du-Fort, BRGM, www.vidourle.org, gard.gouv.fr, www.geolales.net, infoterre.brgm.fr, bdlisa.eaufrance.fr, www.nemausensis.com, rapport de prévention des risques d’inondation de Boisseron, Une introduction aux processus sédimentaires – Université de Liège – 2020 et Wikipedia.

Les points d'intérêt
Vous trouverez ici tous les points d'intérêt de cette cache. Vous pouvez rapidement voir à quels points il y a des questions à répondre.
Tous ces points sont aussi dans les points additionnels de la cache.

Nombre	Nom	Position	Questions	Photo
PZ	Repères de crues de Sommières	N43°47.012 E004°05.422	Oui
P01	Ouvrage remarquable	N43°47.571 E004°04.872	Oui
P02	Pont	N43°46.952 E004°05.370	Non
P03	Moulin et passerelle	N43°47.218 E004°05.075	Non
P04	Echelle de crues de Quissac	N43°54.427 E003°59.985	Non

Introduction to the series
Here we offer a series of earth-caches on the banks of the Vidourle. All the caches are linked to the Vidourle without being directly on the river. They are based on geological phenomena which make it unique in France.
All caches can be made independent of others.

The Vidourle
Video presentation
You can admire a Vidourle video from the sky made by EPTB Vidourle (Public Territorial Establishment of Bassin du Vidourle) which will show you some places that we will show you.

You can already see that some parts of the Vidourle are dry and others in water whatever the time of year.

Geographic location
The Vidourle is a coastal river less than 100 km long with a topographic surface of around 1000 km2. It originates in the mountain of Fage from several small sources. It descends the steep slopes of the mountain, losing almost 100 m of altitude per km for ten km before arriving in the valley where it becomes much calmer.
Between the mountain of Fage and Sauve, there are some underground passages, the longest of which is between St Hippolyte du fort and Sauve where the outside bed is dry all year round and only fills during impressive floods (Vidourlades).
A part of its journey underground leads it to the source of Lez.
From Sauve to Villetelle, it is in its medium bed where it is fed by numerous tributaries.
Then it ends up in the Mediterranean plain and marshes. It used to be lost in marshes and ponds. It is now channeled to its mouth between the Grau du Roi and La Grande Motte.

The vidourlades


In autumn, temperatures drop very quickly on the slopes of the Cévennes. On the Mediterranean plain, temperatures are still hot and the depressions that appear here gain altitude and cool down by freezing on the mountains.
On contact with cold depressions at altitude, the air saturates and condenses, forming cumulonimbus clouds. The latter release heavy precipitation that falls on the mountains.

The Vidourle has a low flow rate (which can go down to 3m3/s). It is often almost dry upstream of Sauve (before being joined by other rivers) during the summer.
During the Cévenols' episodes on the Fage and the surrounding mountains, it can rise very quickly with flow rates of up to 1500 m3/s. The record measured on September 9, 2002 is 2650 m3/s. These deadly phenomena make it one of the most dangerous rivers in France.

The most important floods of the 20th and 21st centuries were those of 1907, 1933, 1958 and 2002. These exceptional floods destroy almost everything in their path causing damage amounting to millions of euros.

To give you an idea of what a rise in the waters of the Vidourle can give, look at this video of the streets of Quissac.

DO NOT GO FOR A WALK IN THE BED OF VIDOURLE IN THE EVENT OF A THUNDERSTORM OR FORECAST THUNDERSTORM.

Global geological situation
During its journey, the Vidourle crosses vastly different geological landscapes, making it a river with complex hydraulic characteristics.

The Fage massif is mainly crystalline, consisting of limestone and dolomites on its upper part, sandstone, clay, and shale on its slope. These impermeable rocks make the Vidourle a torrent that has little or no interaction with the groundwater.
In the lower part of the mountain, the Vidourle leads into a landscape of Jurassic limestones. In this more permeable part, the Vidourle begins to make passages underground to emerge a little further. However, the bed remains regularly submerged.
Arrived in the sub-cevennic plateau (between St-Hippolyte-du-Fort and Sauve), the Vidourle finds a massively limestone and karst soil in which it is lost in favor of an underground network. The upper bed has dug narrow and sinuous gorges interspersed with larger basins when the water encountered areas of clayey-marly limestone.
The medium-drained sector is mainly made up of elongated limestone masses oriented NNE-SSW, of medium altitude interspersed with small alluvial depressions. Despite the slight slope, this part is subject to significant floods due to the impermeability of the soil. After the town of Lecques, the reliefs become softer with land of Oligocene age.
Finally, the last part leads to an alluvial littoral plain which constitutes an area of natural expansion of floods. The slight slope caused the bed to rise by depositing alluvium.

Poem (in French)
Entre les cailloux blancs, l'eau manque au barbillon,
Le Vidourle est à sec dans la saison ardente.
Et, sur ses bords, le boeuf qui creuse un dur sillon
Souffle, le gosier rèche et la langue pendante.

Tout à coup, dans l'air chaud, implacablement lourd,
Un livide nuage, orageux, se déploie :
Dans ses flancs, le tonnerre, en un grondement sourd,
Accompagne l'éclair qui zigzague et flamboie.

Sur la Fage, il pleut torrentiellement,
Le Vidourle gonflé, violent, écumant,
Bat d'un flot furieux sa berge, l'escalade,

Et transforme prairies et vignes en un lac...
Ohé ! gens du pays de Sauve et de Quissac !
Alerte, riverains, voici la Vidourlade !...

        R. FEVRIER

Raw
Small floods and Vidourlades


Necessary for the proper functioning of the river, small floods clear the bed of silt, promote the deposition of silt, recharge the groundwater tables with water.
But in Mediterranean regions, mainly in autumn, large amounts of water can be knocked down in a matter of hours. Dry streams become torrents and the water rises at an extremely high speed. In 1958 in Quissac, we observed an elevation of 4.50m in 45 minutes!
Rare floods are called "100 years" because they have a one in 100 chance of occurring each year. The Vidourle has the particularity of having exceptional floods several times a century.
The most frequently cited Vidourlades and still present in the memory of the inhabitants are those of 1933, 1958 and 2002. The flood of 1933 caused the death of 7 people in Sauve and Quissac. More recently, in September 1994, December 1995, October 1996 and October 2001, four memorable Vidourlades took place. That of September 2002, out of all proportion to the previous ones, submerged the check dams, inundated Sommières under more than 4 meters of water and caused considerable damage in the lower valley. The damage is more important the closer human activities are to the watercourse, located in the major bed.



The upper watershed of Vidourle is located mainly in the Cévennes massif with a granite base. This rock, granite, is impermeable: water runs through it on the surface. The steep slopes associated with the configuration of narrow streams give the runoff water a speed more important as the rainfall episodes are brief and of great concentration.
The aerial bed of the Vidourle, mostly dry, fills up and even overflows, sometimes flooding Saint Hippolyte.
At the same time, the karstic aquifer formed by limestone rocks from the Upper Jurassic and in the first stage of the Lower Cretaceous, the Berriasian, collects the infiltration water that will feed the groundwater.
The structure of the Vidourle karst aquifer is divided into 3 zones:
- A very altered upper zone where water infiltrates through a network of fractures and in which it circulates rapidly: epi-karst
- A less altered intermediate zone, in which the water circulates more slowly: the matrix,
- An area of ​​conduits and caves in which water circulates very quickly.

The funnel-shaped configuration of the watershed upstream of Sauve means that all water, surface and meet to emerge in Sauve.
A study has shown, by following the flow of the Vidourle at Saint-Hippolyte-du-Fort and that at the source of Sauve, that the response time of the karstic system was much lower than that of the non-karstic watershed. The onset of flooding begins at the same time in both systems but the increase in flow is much faster in the underground network than in the Vidourle. This therefore indicates that the diffuse recharge is faster than the concentrated allogeneic recharge to reach the outlet at the source of Sauve.



From Sauve to Quissac, the Vidourle valley is steeped with a slope of 3 to 10 ‰. Between Quissac and Vic le Fesc, it draws many meanders, then becomes more rectilinear. After Sommières, the valley narrows, and a narrow defile leads to the alluvial plain of Gallargues. The slope of the bed is then low of the order of 1 to 3 ‰ from Vic-le-Fesq.




Sommières


The history of the town of Sommières is entirely linked to the existence of its bridge, built by the Romans in the 1st century to cross the Via Lutevia. With an initial length of 190m (20 arches), it allowed the passage of the river even in the event of a flood.
Over time, the houses have moved closer to the bridge, or even settled on it. The city ended up settling in the minor bed of the river. First mounted on arches that allowed the passage of water, the houses eventually reached the ground. The ramparts surrounding the city, while protecting some areas from the fury of the waters, diverted it towards others.
After the historic 1958 flood, three flood suppressor dams were built. They allow water to be stored and released in a controlled manner. They are impressive because dry throughout the year, it is hard to imagine that they could be submerged... which however happened during the 2002 flood when the water flow reached 2500 m3/s (more than during the historic flood which flooded Paris in 1910).
Upstream from the town, ten hectares have been developed to allow Vidourle to overflow and limit the impact of flooding on urbanized areas. In this area, a "jam comb" has been installed: a sort of filter to retain tree trunks torn off by the current and thus prevent them from forming a barrier, especially under bridges where there is a risk of submersion.

Sources
For the creation of this series of earth-caches, we used different sources, the main ones being Histoire de Saint-Hippolyte-du-Fort, BRGM, www.vidourle.org, gard.gouv.fr, www.geolales.net, infoterre.brgm.fr, bdlisa.eaufrance.fr, www.nemausensis.com, rapport de prévention des risques d’inondation de Boisseron, Une introduction aux processus sédimentaires – Université de Liège – 2020 and Wikipedia.

Points of interest
Here you will find all the points of interest of this cache. You can quickly see where there are questions to be answered.
All these points are also in the additional points of the cache.

Number	Name	Location	Questions	Photo
PZ	Sommières flood scale	N43°47.012 E004°05.422	Yes
P01	Remarkable work	N43°47.571 E004°04.872	Yes
P02	Bridge	N43°46.952 E004°05.370	No
P03	Mill and footbridge	N43°47.218 E004°05.075	No
P04	Quissac flood scale	N43°54.427 E003°59.985	No