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Les déterrés #04 - L'exil Traditional Geocache

Hidden : 9/16/2023
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   other (other)

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Geocache Description:


Contexte

 

Les déterrés sont une série narrative de géocaches. Pour comprendre le récit, il est préférable de lire les chapitres dans l'ordre. Cependant, vous pouvez chercher et trouver les boîtes comme bon vous semble.

Commencer l'histoire depuis le chapitre 1 : GCACRVJ

Lire le chapitre 3 : GCACT9H

Résumé des chapitres précédents : En l'an 2030, Sierra se rendait au cimetière pour se recueillir sur la tombe de sa sœur dernièrement décédée. Cette dernière, tout comme les autres résidents du cimetière, sortit de sous la terre en tant que mort-vivante. C'est alors que Joran vint au secours de Sierra, terrifiée. Un an plus tard, Joran et Sierra faisaient partie d'un groupe de survivants ayant établi leur campement à Saint-Hilaire du Touvet. Lors d'une journée banale, Joran fût mordu par un chien à l'allure étrange.

Chapitre 04 : L'exil

 

   10 juillet 2031
 
   Sierra ramassa deux bâtons et les tendit à Joran, qui avait jeté toutes ses forces dans sa fuite.
   — Tiens, ils te serviront de béquilles.
   — Tu veux aller jusqu’où ? s’inquiéta Joran. Je n’ai plus l’énergie nécessaire.
   — On va monter jusqu’aux bâtiments abandonnés, ceux en direction des anciens sanatoriums. Personne ne nous cherchera là-bas.
   En temps normal, Joran aurait couru pour impressionner Sierra, lui montrant sa forme physique. Avec une jambe en piteux état, la montée était beaucoup plus compliquée.
   — Sierra, aide-moi, s’il te plaît, supplia Joran. Pousse-moi dans le dos.
   Elle accepta sans broncher, tout en gardant en tête que son ardeur ne compenserait jamais les kilos en trop de son partenaire. La pente était raide et de nombreuses racines la traversaient. Souffrant le martyre, Joran tentait de contrôler sa douleur en fermant fortement ses yeux. Il n’eut le temps de les rouvrir seulement lorsque qu’il sentit son pied heurter une pierre au sol. Rien ne pouvait empêcher sa chute.
   — Joran ! Est-ce que ça va ? s’écria Sierra.
   — Aïe, aïe, aïe ! Mon nez… Ça fait un mal de chien !
   — Bon Dieu, Joran ! Fais attention ! Comment va-t-on faire si tu te blesses l’autre jambe ?
   — C’est bon, ne me gronde pas. Ce n’est déjà pas mon jour de chance.
   — Je ne te gronde pas Joran, soupira Sierra en l’aidant à se relever. J’ai peur pour toi, c’est tout.
   Tous deux épuisés, ils étaient plus facilement irritables. Sans rien dire de plus, ils reprirent leur route. Cette fois, Joran s’efforça de garder ses yeux ouverts, mais bouchait son nez avec ses doigts, afin d’éviter qu’il ne saigne. Quelques minutes plus tard, un bâtiment carré émergea à travers la cime des arbres. Une ancienne maison, à la façade ocre gravée du numéro « 1935 ». De nombreux graffitis colorés couvraient les murs. Le balcon de la maison surplombait la vallée, offrant une vue à cent quatre-vingts degrés.
   — Tu verras, ce n’est pas très confortable, mais nous nous en contenterons, se rassura Sierra en ouvrant la porte grinçante.
   Elle connaissait déjà ce lieu, qu’elle avait l’habitude de fréquenter lorsqu’elle était adolescente. Les murs étaient fissurés, le parquet troué. L’intérieur de la maison sentait la poussière. Personne ne s’y était aventuré depuis de nombreuses années. Sierra dut se faufiler entre les toiles d’araignées pour accéder aux volets. Une fois que la lumière du soleil inonda le logement, Sierra pointa du doigt un vieux matelas.
   — Allonge-toi là et repose-toi, ordonna-t-elle à Joran, qui lui obéit sans discuter. Je vais chercher de quoi nous nourrir et te soigner. J’en ai pour maximum une heure, je pense. Si tu as un problème, crie le plus fort que tu peux. Je t’entendrai.
   Sierra laissa son compagnon s’assoupir et ressortit arpenter la montagne et ses sous-bois. Elle savait exactement quels végétaux pouvaient assommer un cheval et lesquels ramasser. Ses dernières années de survivalisme lui avaient beaucoup appris, bien plus que ses cours à l’école. Sa cueillette finie, Sierra revint auprès de Joran, le sac rempli de plantes médicinales.
   — Donne-moi ta jambe, lui dit-elle gentiment, avant de frotter des pétales de soucis sur sa blessure.
   Joran, qui n’était déjà pas en grande forme, perdit espoir lorsqu’il vit le plat préparé par Sierra. Une sorte de salade de fleurs, composée de menthe, de sauge et probablement d’orties, s’étalait dans son assiette. Le repas n’était pas des plus appétissants… Au moins avait-il le mérite d’exister. Les restaurants étoilés servaient-ils pareille mixture à leurs clients ?
   La composition de plantes fit vraisemblablement son effet, puisque Joran s’endormit avant même d’avoir fini son assiette. Sierra, quant à elle, ne put fermer l’œil de la nuit, pensant sans cesse à la blessure de Joran. Bien que n’étant pas médecin, la jeune femme se doutait que toutes les feuilles et les fleurs du monde ne suffiraient pas à soigner son ami…
    
   11 juillet 2031

   Le soleil venait à peine de se lever, lorsque Sierra s’étira et bâilla. Joran était endormi sur le matelas, dos à elle, le visage emmitouflé sous une couverture. Sierra ne résista pas à la tentation et embrassa tendrement Joran sur ses cheveux.
   — Sierra, c’est toi ? questionna Joran, émergeant des brumes de l’endormissement.
   — Ta jambe, comment va-t-elle ?
   — Elle ne me fait plus mal du tout, ricana-t-il en se retournant.
   Sierra eut un mouvement de recul.
   — Qu’est-ce qu’il y a ? J’ai de la salade coincée entre les dents ?
   L’horreur se peignit sur ses traits, tandis que Sierra hurlait si fort que l’écho retentit durant de longues secondes. Si les joues de Joran étaient restées en bon état, le reste de sa physionomie faisait peur à voir. Et pour cause : ses yeux et son nez avaient complètement noirci pendant la nuit. Des plaques entières se détachaient de sa peau.
   Sierra repensa immédiatement à sa sœur, lorsque celle-ci était revenue d’entre les morts. Joran se pencha vers elle et lui souffla d’une voix plus grave qu’à l’ordinaire :
   — Rejoins-moi, Sierra, et plus jamais tu ne souffriras. Si tu savais comme je me sens bien. Je suis comme libéré de la douleur.
   Le doute n’était désormais plus permis : le chien qui avait mordu Joran était infecté, le transformant à son tour en un monstre effrayant. Sierra s’enfuit du plus vite qu’elle put, pour échapper à Joran qu’elle aimait pourtant tant. Éclatant en sanglots, elle détala la pente qu’ils avaient montée si difficilement jusqu’à se retrouver devant l’entrée du campement. Joran ne la pourchassa pas. L’équipe de gardes, dont faisait partie Sylvestre, brandissait leurs fusils. Ils ne lui laisseraient pas sa seconde vie sauve.

 

 

Lire le chapitre 5 : GCAE97R

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Concernant la cache

 

Cette cache fait partie d'une série ayant pour but de raconter une histoire fictive se déroulant aux endroits où sont cachées les boîtes.

 

Au sujet de cette cache en particulier : Elle se situe sur le Chemin des places. Ce chemin mène aux anciens sanatoriums de Saint-Hilaire du Touvet. De nombreuses autres géocaches s'y trouvent 😉

La boîte que vous devez trouver ne contient pas de stylo et ne peut pas contenir d'objets. Nous vous prions de la re-camoufler comme vous l'avez trouvée pour assurer sa discrétion.

 

Additional Hints (Decrypt)

Nh fby, ceèf q'ha neoer (ibve cubgb-vaqvpr) ; Pnzbhsyntr : "Wr fhvf har snzvyyr q'vafgehzrag, znvf wr fref nhffv q'nezr cbhe pregnvaf navznhk"

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)