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Les déterrés #05 - Une nouvelle "vie" Traditional Geocache

Hidden : 9/16/2023
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Contexte

 

Les déterrés sont une série narrative de géocaches. Pour comprendre le récit, il est préférable de lire les chapitres dans l'ordre. Cependant, vous pouvez chercher et trouver les boîtes comme bon vous semble.

Commencer l'histoire depuis le chapitre 1 : GCACRVJ

Lire le chapitre 4 : GCAE96X

Résumé des chapitres précédents : En l'an 2030, Sierra se rendait au cimetière pour se recueillir sur la tombe de sa sœur dernièrement décédée. Cette dernière, tout comme les autres résidents du cimetière, sortit de sous la terre en tant que mort-vivante. C'est alors que Joran vint au secours de Sierra. Un an plus tard, Joran et Sierra faisaient partie d'un groupe de survivants ayant établi leur campement à Saint-Hilaire du Touvet. Lors d'une journée banale, Joran fût mordu par un chien à l'allure étrange.

Chapitre 05 : Une nouvelle "vie"

 

  11 août 2031

   Joran fêta le premier mois de sa nouvelle vie. Pas de bougie, ni de cadeau pour célébrer ce « moisiversaire », mais une nouvelle journée à espionner le campement, à guetter les allées et venues. Malgré sa transformation, son amour pour Sierra n’avait pas cessé. Il s’était même amplifié en une obsession morbide, voulant lui faire découvrir, à elle aussi, le merveilleux royaume des morts-vivants.
   Malheureusement pour lui, Sierra n’était pas sortie du campement depuis son retour. Une période de repos lui avait été octroyée, afin de faire le deuil de son collègue et amoureux secret. Elle avait raconté aux membres de son groupe le déroulé des évènements, mentant par amour sur l’état de Joran. Si elle n’avait pas assuré avoir abattu sa version zombie, les guerriers du campement seraient partis à sa recherche pour l’envoyer pour de bon en enfer.
   Ne voyant pas Sierra sortir aux heures habituelles, Joran repartit en direction de la maison abandonnée, dont il était devenu le locataire.
   — C’est mon jour de chance ! s’exclama-t-il avec sa nouvelle voix, bien plus grave et rocailleuse.
   Joran se rapprocha d’un gros rocher avant de se baisser. Il tendit son bras sous le caillou et le remua de gauche à droite. Quelques secondes plus tard, une petite chenille s’agita sous ses doigts.
   — Je vais me régaler, rigola-t-il avant de gober l’insecte tout cru.
   Les déterrés et les transformés n’avaient pas besoin de se nourrir pour survivre. Pour autant, ils n’avaient pas perdu l’usage de leurs papilles. Joran n’était jamais contre un petit plaisir gustatif, bien que ses goûts aient radicalement changé. Aussi étrange que cela puisse paraître, les sauterelles lui étaient bien meilleures que les barres chocolatées.
   Joran semblait apprécier sa nouvelle vie. Du moins, il ne pouvait pas en être autrement, puisque sa nature de « transformé » lui empêchait de ressentir des émotions ou des sensations négatives. Au lieu de dormir – ce dont il n’avait plus besoin – Joran préférait errer dans les bois, à chasser de petits animaux. Sa lenteur ne lui permettait pas de viser davantage qu’un hérisson.
   Sa balade nocturne avait commencé depuis quelques heures, lorsqu’un bruit résonna à une quinzaine de mètre. Joran se rapprocha pour découvrir la proie qu’il allait dévorer d’une seule bouchée. D’une main, il dégagea les branches qui lui barraient le passage. L’animal se dressa alors de toute sa taille face à lui. Il ne s’agissait pas d’un hérisson, mais d’un chien, physiquement semblable à celui qui l’avait mordu.
   — Viens là, petite bête, murmura doucement Joran. Est-ce toi qui m’as libéré ?
   Le chien aboya bruyamment, non pas de peur, mais d’alerte. Une voix mystérieuse répondit à cet appel :
   — Belvina, qu’as-tu encore trouvé ?
   Un homme, lui aussi zombie, apparut entre les arbres. Ses vêtements de couleur kaki se confondaient avec le paysage. Un pistolet était rangé à sa ceinture, un poignard battait contre ses hanches.
   — Tiens, tiens, tiens, un confrère égaré, lâcha le nouveau venu à Joran. Je parie que tu fais partie des nôtres depuis peu de temps. De toute évidence, tu n’es pas très débrouillard.
   — Ah oui, et qu’est-ce qui vous fait dire ça ? s’opposa Joran, reculant d’un pas.
   — Les meilleurs d’entre nous sont capables de nous flairer et de nous retrouver à des dizaines de kilomètres. Ce n’est pas ton cas, vu que tu te trouves ici, bêtement perdu dans la forêt.
   — Je n’ai même pas cherché à vous retrouver et je ne suis pas du tout perdu ! J’habite une vieille maison non loin d’ici.
   L’inconnu arqua un sourcil, dubitatif.
   — Allons bon ! Laisse-moi deviner… Tu as en tête de transformer une humaine avant de rejoindre tes semblables qui, eux, passent leur journée à nettoyer cette terre.
   Joran gratta ses pustules. Comment cet énergumène avait-il deviné ses intentions ?
   — Je m’en doutais, reprit l’étranger. Encore un sentimental ! J’ignore comment on va s’en sortir, si on continue à les empiler dans nos rangs. Suis-moi.  Je vais te ramener à notre campement.
   Il repartit dans la direction par laquelle il était arrivé. Joran ne bougea pas d’un pouce. Belvina gronda sourdement, devançant son maître.
   — Ce n'était pas une question ! hurla-t-il. Tu viens avec moi, mon garçon.
   La patience n’était pas son fort. N’ayant pas vraiment le choix face au ton menaçant de l’homme, Joran exécuta l’ordre. Il s’enfonça entre les broussailles et suivit l’inconnu, dont il aimerait d’ailleurs bien connaître l’identité.
   — Si je n’ai pas le droit à ta sympathie, pourrais-je au moins connaître ton prénom ?
   — Elliot !
   Sa réponse était plus qu’expéditive. Joran allait se présenter à son tour, mais Elliot lui coupa la parole d’un ton sec :
   — Ne me donne pas ton prénom, ça ne m’intéresse pas. De toute manière, une fois que je t’aurai ramené à mes supérieurs, je ne te parlerai plus jamais.
   Super sympa, le gars… pensa Joran, amer.
   Joran et Elliot arpentèrent la montagne pendant deux longues heures, échangeant à peine quelques banalités. Belvina leur ouvrait la voie, gambadant dans la nuit noire.
   Au lever du jour, le campement émergea après un virage. Une demi-douzaine de tentes étaient adossées contre la falaise. Plusieurs « transformés » étaient assis autour d’un feu, surveillés par d’autres morts-vivants portant un insigne.
   — Assieds-toi avec eux, ordonna Elliot en lui poussant le dos.
   Joran lui obéit sans broncher, par peur de se faire remarquer dès son arrivée. La fille en tailleur à côté de lui grogna, crachant du sang. Finalement, en dépit de sa décomposition avancée, Joran n’était pas le plus hideux du lot. Un des zombies gradés prit la parole :
   — Bienvenue dans votre vie après la mort. J’espère que vous commencez à l’apprécier. Vos nouveaux sens vous aideront bien à survivre.
   Il partit dans un grand éclat de rire, fier de sa boutade. En revanche, les visages de son auditoire restèrent de marbre.
   — Vous êtes ici au camp de la Dent, un petit avant-poste, expliqua-t-il plus sérieusement. D'ici une petite heure, un car vous descendra dans la vallée, que vous connaissez sous le nom de Grésivaudan. Désormais, nous l’appelons : « la Vallée de la mort qui vit ».

 

 

Chapitre 6 à venir dans les prochains mois (probablement dans la vallée du Grésivaudan)

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Concernant la cache

 

Cette cache fait partie d'une série ayant pour but de raconter une histoire fictive se déroulant aux endroits où sont cachées les boîtes.

 

Au sujet de cette cache en particulier : Elle se situe sur le Chemin des places, près de l'intersection avec le Chemin de Chavanu. Ces chemins mènent aux anciens sanatoriums de Saint-Hilaire du Touvet. De nombreuses autres géocaches s'y trouvent 😉

Vous cherchez une boîte de petite taille qui ne contient pas de stylo et qui ne peut pas contenir d'objets. Nous vous prions de la re-camoufler et de la remettre à l'abri du vent et de la pluie pour assurer sa pérennité.

 

Les lieux présents dans l'histoire

 

Maison abandonnée où logea provisoirement Joran

Additional Hints (Decrypt)

Fbhf ha tebf ebpure ; SBZRP : Wbena y'n znatér

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)