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Les déterrés #03 - Le meilleur ami de l'Homme Traditional Geocache

Hidden : 8/13/2023
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Lire le chapitre 01 : GCACRVJ

Lire le chapitre 02 : GCACT7W

 

Chapitre 03 : Le meilleur ami de l'Homme

 

10 août 2031

    La chaleur était écrasante. Joran s’essuya le front, avant de se remettre à l’ouvrage. Depuis une demi-heure, Sierra et lui arpentaient la forêt pour ramasser du bois sec. Si l’activité devenait vite barbante, elle s’était néanmoins révélée indispensable à la survie du camp. Les nuits étaient fraîches et le chauffage à l’électricité ou au gaz n’existait plus comme à l’ère précédente.
    — Encore quelques mètres et on fait une pause ! s’encouragea Sierra, qui peinait à transporter son fagot sans faire tomber des bâtons en chemin.
    Son pas se fit plus rapide, sa respiration plus soufflante. Pourvu que Joran ne remarque pas la sueur dégringolant le long de ses bras. Transpirer de toutes les pores de sa peau n’avait rien de sexy.
— Dépêche-toi ! l’exhorta Joran. Je vais boire l’intégralité de la gourde, sinon.
    Les cheveux plaqués sur la nuque, le jeune homme s’était arrêté en haut de la butte, au croisement d’une route abandonnée, vestige de l’époque où les voitures roulaient à toute vitesse. La végétation avait dévoré le goudron, de sorte qu’une multitude de pâquerettes et d’orties tapissaient le sol. Joran coupa une fleur des champs et la glissa derrière son oreille. Puis, avec prévenance, il dégagea des ronces et du lierre sauvage la vieille glissière de sécurité, afin que Sierra puisse s’asseoir dessus.
    — Tu crois que j’ai des aoûtats ? interrogea-t-elle, balançant ses jambes dans le vide.
    — Je regarderai ce soir, rougit Joran. Enfin, si tu veux.
    Il lui tendit l’eau, admirant chaque grain de beauté qui constellait son visage.
    — Et dire que je m’inquiète pour de minuscules bestioles, dit-elle, alors que des zombies ont été repérés à pas moins d’un kilomètre. Il faudrait que je revois mon sens des priorités !
    Joran sourit avec elle, ne sachant pas dans quelle mesure ces parasites tuaient leur porteur. Généralement, les causes de décès étaient claires, concises et évidentes. Un mort-vivant vous mordait, et vous en deveniez un à votre tour. Les yeux de Sierra s’assombrirent, comme si elle pensait exactement à la même chose que son compagnon. Sa sœur, Giri, transformée en monstre…
    — Tu sais quoi ? s’écria Joran pour lui changer les idées. On fera griller des marshmallows, ce soir ! Il en restait un paquet, caché au fin fond de la réserve de la supérette.
    — Ça nous changera des pissenlits et des fleurs de bourrache, je n’en peux plus !
    La viande avait complètement disparu des régimes alimentaires. Le sucre, en revanche, représentait une denrée rare et prisée, parfaite pour réconforter les âmes en peine. Alors que les deux jeunes gens composaient leur menu de rêve, Sierra se leva brusquement.
    — Quelle mouche t’a donc piquée ? s’affola aussitôt Joran. Un moustique ?
    Apparemment pas. Son amoureuse tremblait comme une feuille, une réaction bien disproportionnée à une simple morsure d’araignée. Joran avait envie de la prendre dans ses bras, mais il sortit plutôt son couteau à cran d’arrêt. Mieux valait être prudent. Une paire d’yeux venait de surgir d’entre les buissons et contemplait les humains en grognant.
    — C’est bien notre veine, chuchota Joran. Un animal sauvage. Si seulement Sylvestre était là. Lui aurait su quoi faire.
    Ledit animal sauvage s’approcha, le poil hérissé, les babines retroussées. Il s’agissait d’un  cerbère, un énorme cerbère, qui transportait avec lui une odeur de putréfaction. Une de ses pattes n’était plus qu’un tas de chairs sanguinolentes et, pour couronner le tout, un filet de bave pendait de sa gueule.
    — Il a juste faim, fit valoir Sierra. Il n’a que la peau sur les os, le pauvre.
    — Attention, ne bouge pas ! Vu son état, c’est peut-être un chien-zombie.
    Ni Joran, ni Sierra ne put approfondir davantage l’examen. Aboyant de défi, la bête leur sauta à la gorge sans prévenir. Joran se plaça devant son amie, voulant jouer les héros. Mal lui en prit. Son arme, de courte portée, ne donna que des coups tranchants dans l’air. Le chien, lui, visa juste, excité par toute cette agitation.
    — Non ! hurla Sierra.
    Joran cria à son tour, une douleur lancinante transperçant subitement son corps, effaçant toute pensée cohérente. Avec violence, le cerbère lui déchiquetait la jambe droite, s’accrochait à elle comme à une amarre. Et puis, la souffrance s’atténua nettement. À travers ses pleurs, Joran aperçut Sierra, un grand bâton brandi au-dessus de sa tête.
    — Viens, fuyons ! intima la jeune fille en lui attrapant la main.
    Elle dut se répéter deux fois avant que Joran n’entende et ne réagisse. Non, il ne rêvait pas. Sierra avait purement et simplement assommé leur assaillant. Malheureusement, le chien s’en remettait déjà, haletant de rage.
    Tant pis pour le couteau abandonné au sol, tant pis pour le bois. Leur vie valait plus que de faire un feu. Les rescapés coururent à perte d’haleine en direction du camping, Joran boitant, Sierra le soutenant difficilement. Au bout de quelques minutes, Joran ralentit à l’approche de l’ancien terrain de foot.
    — Stop, s’étrangla-t-il, pris d’une quinte de toux. Nous ne pouvons pas aller plus loin.
    — Et pourquoi ? Je ne vois pas d’autre chien à l’horizon.
    Là n’était pas le problème. Même si son cœur se déchirait d’avance, Joran se força à articuler les paroles suivantes :
    — Rentre, Sierra. Je me débrouillerai. J’ai déjà vécu seul dans la forêt.
    Au moins n’aurait-il plus à écouter les ragots que colportait Gisèle en lavant le linge.
    — Tu délires. Il est hors de question que je te laisse seul et tu le sais !
    — Nous n’avons pas le choix. Je ne mettrai pas en danger la vie des autres.
    Refusant d’admettre la réalité, Sierra serra les poings, mais ses larmes coulèrent quand même. Si le chien était contaminé, Jordan ne tarderait pas à perdre son humanité et à se métamorphoser en mort-vivant. Et alors, qu’elle le souhaite ou non, Sierra sera forcée de tuer pour de bon Joran, version zombie.
    La décision était vite prise. Ils resteraient ensemble, quoi qu’il arrive.

 

Fin de la première partie : Écriture et sortie du chapitre 4 en fonction de vos retours

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Concernant cette cache

 

Cette cache fait partie d'une série ayant pour but de raconter une histoire fictive se déroulant aux endroits où sont cachées les boîtes.

Au sujet de cette cache en particulier : Elle se situe sur le chemin du Vieux Frêne. Pour y accéder, faites attention à ne pas vous retrouver sur le chemin des Grenettes. La cache contient un élément assez fragile, nous vous demandons donc de manipuler ce dernier avec précaution quand vous le découvrirez. 

Vous devez chercher une boîte cylindrique de type "micro". Elle ne contient pas de stylo. La cache contient un élément assez fragile, nous vous demandons donc de manipuler ce dernier avec précaution quand vous le découvrirez.

 

Les lieux présents dans notre histoire

 

Le lieu de l'attaque - Image Google Street View, octobre 2019

Additional Hints (Decrypt)

Nh cvrq q'ha neoer, har rfcèpr ener qr yvreer dhv ar cbhffr unovghryyrzrag cnf qnaf yn angher ibhf l zèaren.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)