Une petite série sans prétentions au bord de la Garonne. Aucune cache ne nécessite de franchir la digue, la rive doit rester à la nature !Le parcours total fait environ 3km, les lignes TBM 45, 62 ou 10 pouvant vous ramener à votre point de départ si vous le souhaitez.
Histoire des crues à Bordeaux et en Gironde
Des crues sont documentées depuis 1770. De "la crue du siècle de 1930" aux tempêtes Martin de 1999 et Xynthia en 2010, la Gironde et l'agglomération ont connu à plusieurs reprises de graves inondations, souvent liées à une conjonction de phénomènes (pluies torrentielles et persistantes, vents violents, forts coefficients de marée et, au printemps, la fonte des neiges). Ainsi en mars 1988, la conjugaison de grandes marées d’équinoxe (coefficient 115) et les fortes pluies sur toute la région a entrainé une crue soudaine de la Garonne sur sa partie aval. En moins de 5 minutes, l’ensemble des voiries autour du pont Saint-Jean sont sous l’eau. Les débordements durèrent trois jours, au gré des marées montantes.
inondation mars 1988, archive INA
Pour en savoir plus, consultez cet article de la préfecture de la gironde
Confortement de la digue
La digue et les berges que vous longez ont été confortée en 2017, de sorte à ce qu’un évènement type « Tempête 99+20 cm au Verdon » n’entraine aucun dysfonctionnement sur les ouvrages s’il survenait. La surcote de 20cm est liée aux effets prévisibles du réchauffement climatique.
Un secteur nécessitait une intervention lourde. Au niveau du « Restaurant 48 », la protection contre les crues était assurée par un merlon en terre très hétérogène avec présence d’arbres (acacia) sur l’ouvrage. En conséquence a été réalisé un épaulement par une digue en terre correctement dimensionnée et qui assure aujourd'hui la fonction de protection. Le merlon en terre végétalisé et boisé a été préservé et assure de son côté le rôle de trame verte, transition entre le fleuve et la digue.
Le reste du quai de la Souys correspond à des murets de protection parfois soutenus coté fleuve par un merlon en terre. Des risques d’érosion interne ou d’instabilité ont été mis en évidence. Afin d'y remédier, le confortement retenu a consisté à réaménager la piste cyclable en voie verte : imperméabilisation en pied de digue coté val (érosion interne) et rehausse pour lutter contre le basculement.
Confortement des talus sous fluviaux
Ces confortements moins visible, mais aussi importants ont concernés 2 750 mètres de berges, répartis :
- au niveau du quai Deschamps (Parc des Angéliques, aval du pont Saint Jean – 140 m)
- depuis l’amont de la passerelle Eiffel jusqu’au niveau du centre commercial de Bouliac.
Ces confortements sont réalisés en rideaux de palplanches (simple ou double) ou en utilisant la technique des gabions de palplanches.
Pas de stylo dans la cache, prenez le votre !
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