Le parc de la vallée du Dan fait partie des quatre parcs périurbains créés par Caen-la-Mer (1 000 ha au total). Ils sont le symbole de la volonté de l'agglo de « préserver les espaces naturels et agricoles, qui représentent près de 60 % de la surface de Caen-la-Mer », et de permettre que les citadins se les approprient. Le parc de la vallée du Dan fait 250 ha. Il a été déclaré d'intérêt communautaire en janvier 2005. Existent également les parcs Orne-Odon (600 ha) ; Abbaye d'Ardenne (150 ha) ; Cambes-en-Plaine (50 ha).
Où se situe le parc de la vallée du Dan ?
Il est au nord-est de l'agglomération, à cheval sur les communes de Biéville-Beuville, Blainville-sur-Orne et Hérouville-Saint-Clair. L'activité agricole occupe les deux tiers de sa surface. Le Dan est un cours d'eau encaissé, bordé par deux coteaux boisés. Sa vallée, verte et dense, contraste avec le reste du parc qui comprend aussi, sur une colline, un oppidum gallo-romain.
En quoi consistent les travaux ?
La première phase du chantier, de février à mai 2009, consiste à construire une passerelle au-dessus de la route départementale 60, qui relie Caen à Biéville-Beuville. Elle fait 25 mètres et permet de relier le chemin de Biéville-Beuville, existant, à un nouveau sentier, créé depuis le nord du quartier de Lébisey à Hérouville.
Les premiers chemins, matérialisés par des gravillons ou du sable, sont réalisés par Caen-la-Mer pour « venir se connecter au coeur du parc et aux futurs chemins que doit créer le conseil général ». Une seconde série de sentiers doit être réalisée, notamment un « chemin du canal » à Blainville, de la rue des Romains à l'avenue du Général-Leclerc. A Biéville-Beuville, le chemin qui rejoint la Placette et le chemin rural qui conduit du château d'eau au poney-club vont être réhabilités. L'objectif est que « les promeneurs puissent effectuer une boucle à l'intérieur du parc ». Le conseil général s'occupera ensuite des cheminements dans le coeur de vallée, classé « espace naturel sensible ».
Qu'est-ce qu'un espace naturel sensible ?
C'est une zone dans laquelle le conseil général s'attache à préserver la faune et la flore. « Les vallées de l'Orne et de l'Odon sont ainsi classées ainsi que la moitié de la vallée du Dan. » On y trouve libellules, papillons, grenouilles et oiseaux des zones humides mais aussi des plantes protégées, telles la belladone, la filipendule, ou la raiponce délicate. La présence, en contrebas de l'oppidum, de vestiges gallo-romains, datant de l'époque où ce bras du Dan était navigable, explique aussi cette volonté de préservation.
Le parc a-t-il un thème spécifique ?
Des panneaux de signalisation vont être installés sur le thème de l'archéologie, en lien avec la présence de l'oppidum gallo-romain, et de la préservation de la biodiversité.