Peinture 8 : Les Lavandières
Cette série vous propose de découvrir plusieurs peintures murales réalisées par Diana Taubin Stvolinsky (peintre d'origine argentine vivant à Barcelone) entre 2012 et 2015. Réparties dans plusieurs quartiers de la ville, elles représentent son histoire et ses traditions.
La peinture murale, fixée sur un pignon de l’école du Douet, rappelle le passé des blanchisseuses, métier aujourd’hui disparu depuis plus d’un siècle, qui lavaient le linge entre les lavoirs de la Ville et la Loire.
Le Douet, terme régional, vient du vieux français duit, signifiant cours d’eau canalisé et par extension source, lavoir. Au niveau des actuelles rues de Villeneuve et du Lieutenant Marty, passait un ruisseau qui alimentait des lavoirs comme celui représenté sur la peinture. En 1909, la municipalité envisagea de recouvrir ce ruisseau pour des raisons d’hygiène. Il sera complètement canalisé en 1912.
Une vingtaine de lavandières – ou blanchisseuses –, surnommées « poules d’eau », travaillaient au XIXe et au début du XXe siècles dans ces lavoirs. Elles s’agenouillaient directement sur les rives du ruisseau avec un « carrosse » (appelé aussi agenouilloir ou baquet), tapissé de paille qui permettait de les protéger dans cette position pénible. À la belle saison, elles travaillent aussi sur les bords de la Loire, dans un bateau-lavoir.
La peinture murale est un hommage à ces femmes courageuses dont le travail était éprouvant et les journées interminables. En 1920, elles étaient rétribuées 5 à 6 francs par jour (4 et 5 euros de 2014). Progressivement le métier des blanchisseuses a disparu et la dernière lavandière est décédée en 1996 à l’âge de 96 ans.
Pour obtenir les coordonnées finales de la cache, vous devez répondre à cette question : en quelle année se passe la scène sur la fresque :
- si c'est en 1880, alors les coordonnées sont N47° 11.503′ W001° 31.235′
- si c'est en 1890, alors les coordonnées sont N47° 11.603′ W001° 31.206′
- si c'est en 1900, alors les coordonnées sont N47° 11.615′ W001° 31.150′