Skip to content

Parcours Patrimoine Multi-cache

Hidden : 4/19/2024
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

Join now to view geocache location details. It's free!

Watch

How Geocaching Works

Please note Use of geocaching.com services is subject to the terms and conditions in our disclaimer.

Geocache Description:


Cache finale : N 48°52.ABC       E 002°21.DEF

Les lieux des différentes étapes ont été choisis par des habitants du quartier.

 

Waypoint 1 : Le square Chautemps :

Ce jardin est le premier square de Paris dessiné « à la française », selon la volonté de Napoléon III. C'est au XVIIe siècle que le style « à la française » connut son apogée, représenté par André Le Nôtre, sans conteste le maître par excellence des jardins à la française.

Waypoint 2 : La Gaîté Lyrique :

La Gaîté Lyrique : lieu aujourd’hui tourné vers l’avenir (on imagine des futurs alternatifs/désirables)

Mais La Gaîté Lyrique : lieu d’histoire de + de 250 ans

La 1ère Gaîté Lyrique – milieu 18e < milieu 19e (1763-1862)

- Le Théâtre de la Gaîté

- Située sur un boulevard (l’actuel boulevard du Temple) surnommé « Le Boulevard du Crime » car rassemblant plus d’une quinzaine de théâtres de tréteaux jouant des mélodrames, où chaque soir des meurtres et des crimes se produisaient sur scène

- 1800 places > fréquenté par toute la bonne société du 2nd Empire. Napoléon III et sa femme viennent souvent

- Notoriété qui lui vaut d’être parmi les deux seuls théâtres « sauvés » (avec le Théâtre du Châtelet) de l’expropriation lors des travaux du percement de la Place de la République par le baron Haussmann qui édifie le boulevard du Temple

La 2e Gaîté Lyrique – milieu 19e < milieu 20e (1862 – 1986)

- Expropriation < transféré square des Arts et Métiers (choix stratégique de ne pas le mettre directement sur la rue, mais un peu en retrait)

- dans une salle édifiée presque à l’identique : belle salle à l’italienne de 1800 places, avec lustre de cristal, dorures, vestibule majestueux, grand foyer public, fauteuils de velours rouge...

- Architecte : Alphonse De Cusino Sur la façade : Scapin fait face à Hamlet (Comédie / Tragédie)

→ style néoclassique, langage archi typique de ce style inspiré de la période romain : les frises, statues les colonnes.

o Dans le foyer : médaillons tragédie/comédie + portraits de grands dramaturges : Molière, Schiller, Beaumarchais, Shakespeare + médaillon où le N et le E s’entremêlent symbolisant union de de Napoléon et Eugénie + au-dessus du grand miroir blason avec les symboles de la ville de Paris

o Napoléon et Eugénie y ont leur propre loge

o Entrée des billets les moins cher par en bas / entrée de la bourgeoisie par les escaliers du vestibule en passant par le foyer

Au cours des quelques 140 années suivantes vont se succéder les directeurs – dont le plus célèbre Jacques Offenbach, les appellations (Théâtre de la Gaîté, Théâtre Lyrique, Opéra Populaire, Opéra Municipal de la Gaîté...), mais surtout les programmations qui, bien qu'exigeantes, sont toujours restées populaires.

Le théâtre devient l’un des joyaux de la scène culturelle parisienne.

- C’est à la Gaîté Lyrique qu’on invente le ticket d’entrée « à déchirer » pour éviter toute fraude

- Peu d'autres lieux parisiens peuvent se vanter d'une histoire aussi tumultueuse - Le Théâtre qui enregistre parmi les plus fortes recettes sous la Commune de Paris !

- Offenbach prend la direction en 1873 < Temple de l’Opérette

- Il y écrit ses plus grands succès Orphée aux Enfers / La Belle Hélène / La Vie Parisienne

- Stéphane Mallarmé y vient plusieurs fois écouter Orphée

- Victor Hugo y célèbre son soixante-dixième anniversaire (dans le foyer historique)

- Baptisée en 1908 « Théâtre de la Gaîté Lyrique » changera de nom plusieurs fois

- 1918 Serge Diaghilev et les ballets russes s’y produisent avec un immense succès

- Le Théâtre fût pillé pendant l'Occupation qui vit la disparition du grand lustre installé par Offenbach et du carrosse d'or de l'Empereur entreposé dans les communs, dix fois perdu, vingt fois repris...

Après la 2nd guerre mondiale,

- Henri Montjoye prend la direction < succès comme Andalousie de Luis Mariano

- Fermé en 1963 pour cause de déficit, reste à l’abandon car nécessite de grands travaux que la ville de Paris ne peut pas financer. La salle à l’italienne est interdite d’accès, menace de s’effondrer. On crée une nouvelle scène de fortune : Dans les années 1970, le lieu accueillit de grands succès du théâtre tels que La Dispute de Marivaux, mise en scène par Patrice Chéreau, ou Le Regard du Sourd par Bob Wilson. On vit même ensuite s'y installer une école de cirque, sous la direction de Silvia Montfort, et un chapiteau dans le square Chautemps !

Au début des années 1980, le dôme magistral de la salle menaçant de s'effondrer, on a dû se résoudre à bétonner une partie de la grande salle. Elle fût bientôt détruite dans le cadre du projet de parc d'attractions Planète Magique, imaginé par le créateur de dessins animés Jean Chalopin. (Les Mystérieuses Cités d’Or, Inspecteur Gadget...) Les difficultés techniques eurent raison de ce parc qui n'ouvrit que quelques semaines en 1989.

Depuis, la Gaîté lyrique était en sommeil ; la poussière recouvrant peu à peu ce lieu central de la vie culturelle parisienne. Jusqu'à ce qu'en 2002, la Mairie de Paris décide d'y implanter un nouvel établissement culturel destiné aux cultures numériques et aux musiques actuelles.

Une équipe menée par Pierre Bongiovanni s'y installe alors et y mène, d'octobre 2002 à avril 2004, une politique d'animation du lieu, dans le bâtiment comme hors-les-murs.

Pendant la première Nuit Blanche, la Gaîté lyrique est même investie par un géant grâce à une installation de vidéoprojecteurs de l'artiste Samuel Rousseau.

Parallèlement, en décembre 2003, le cabinet Manuelle Gautrand Architectes se voit attribuer la maîtrise d'ouvrage suite à l'appel à candidature organisé par la Mairie de Paris.

Le projet, tout en étant innovant, respecte les parties historiques du bâtiment (la façade, l’entrée et le foyer qui seront restaurés) et entend proposer un bâtiment dont les équipements constituent une véritable « boîte à outils » modulable, au service des artistes.

La Gaîté Lyrique telle qu’elle existe aujourd’hui a ouvert ses portes en mars 2011. C’est un lieu relativement jeune. Trois directions se sont succédées, en 2011, 2016 et 2022, portant des projets évolutifs.

Depuis son ouverture en 2011 sous l’impulsion de la Ville de Paris, la Gaîté Lyrique dédie son activité à l’exploration des cultures numériques et post-Internet. Ces nouvelles pratiques et communautés artistiques, issues d’Internet et des technologies, y sont quotidiennement exposées, imaginées, fabriquées, expérimentées, et transmises. Espace de découverte pour comprendre notre époque virtualisée, la Gaîté Lyrique porte un regard critique et décalé sur les cultures populaires et formes artistiques émergentes.

Lieu artistique pluridisciplinaire, art sous toutes ses formes (exposition, danse, théâtre, performance (entre la danse, la musique et le théâtre), cinéma, musique

Lieu de réflexion : Conférences, débats, discussions, laboratoire chercheurs, étudiants: pointus sur questions d’actualité ou de société. Exemple d'impact environnemental d’Internet, de Netflix, les robots, la danse avec les robots, le clonage, l’intelligence artificielle... + résidences artistes, résidences de recherches

Ce qui relie tout ça : se situe au croisement des arts, nouvelles technologies, enjeux de société. Analyser, observer comment les formes artistiques évoluent avec les nouvelles technologies.

Depuis mai 2023, La Gaité Lyrique porte un nouveau projet : La Fabrique de l’époque, pour les 5 prochaines années.

La Gaîté Lyrique, lieu culturel de la Ville de Paris, entend répondre à l’urgence culturelle, sociale, démocratique et climatique. Avec le projet Fabrique de l’époque, entre création et engagement, elle invite à passer de l’idée à l’action, tous et toutes rassemblées autour d’un concert, d’une table ronde, d’un verre, d’une performance, d’un atelier ou d’une projection.

La Gaîté Lyrique est un lieu ouvert au quotidien pour accompagner une nouvelle génération de talents, décloisonner les pratiques et les publics, et ainsi construire de nouveaux récits à échelle européenne. Main dans la main avec les artistes, les activistes, les penseurs et penseuses, les acteurs et actrices du changement et les publics de la Gaîté Lyrique -

Fabrique de l’époque propose de nouvelles façons de créer et d’agir ensemble.

 

Waypoint 3 : La Fontaine du Vertbois :

Notre fontaine amenait autrefois l'eau potable jusque dans l'abbaye voisine, depuis une petite source nommée Savies, située dans le quartier de Belleville.

De l’eau potable, vitale, en tout temps, à Paris !

C’est pourquoi le baron Haussmann n’a pas fait détruire cette fontaine, malgré ses plans d’urbanisme au milieu du 19e siècle, conscient du besoin en eau du quartier.

Et c’est déjà le cas, lors de sa construction, en 1712 : les religieux de Saint-Martin-des-Champs demandent au roi la permission de détruire plusieurs maisons appartenant à leur abbaye, situées rue Saint-Martin.

En échange, ils proposent de faire construire au coin de la rue du Vertbois, une fontaine publique pour les habitants du quartier. Permission accordée !

La première pierre est posée le 12 août 1712.

Waypoint 4 : La porte Saint Martin :

 

La Porte Saint Martin, arc de triomphe dédié à Louis XIV, a été édifié en 1674 sur les plans de Pierre Bullet (1639-1716) architecte de la Ville, élève de François Blondel (1618-1686), auteur de la Porte Saint Denis voisine. Plus modeste que cette dernière, le monument, tracé dans un carré parfait de 18 mètres, marque symboliquement l'ancienne entrée dans la ville, frontière entre le territoire parisien et le faubourg. Héritière de trois ouvrages consécutifs, la Porte Saint Martin, est érigée sur le segment des nouveaux boulevards tracés de 1668 à 1705, à l'initiative de Colbert, sur les vestiges de l'enceinte Charles V. Elle succède à la porte dite "archet Saint Merri" au débouché de la rue Saint Martin, construite au Xème siècle, remplacée au début du XIIIème siècle par une porte encadrée de deux tours défensives plus au nord entre la rue Saint Martin et la rue du Grenier Saint Lazare. Celle-ci sera troquée au XIVème siècle contre une porte alternative, accolée à une bastide, rasée en 1673, située à soixante mètres au sud de l'actuel ouvrage, au croisement des rues Saint Martin, Blondel et Sainte Apolline.

 

Waypoint 5 : le passage du Prado :

 

L'existence du passage du Prado est attestée sous la forme d'un passage découvert dès 1785. Il s'appelle alors le passage du Bois-de-Boulogne du nom d'un bal public qui s'y est établit. En 1836, y tient commerce un commissionnaire du Mont de Piété tandis que la société Les voitures de Paris à Saint-Denis y ont leur siège. En 1925, le passage est recouvert d'une verrière dont la charpente métallique est ornée de motifs Art déco. Les fermes, arcs doubleaux en bois hourdés de plâtre façon staff, reflètent le goût de l'époque exprimé lors de l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes. Vers 1930, il prend le nom de passage du Prado, en référence au musée madrilène.

 

Waypoint 6 : La porte Saint Denis :

 

La porte Saint-Denis a été construite en 1672 par François Blondel, à la fois architecte et directeur de l'Académie royale d'architecture, et Michel Anguier, un sculpteur français. C'est le roi Louis XIV lui-même qui ordonna ces travaux : le monument devait rendre hommage à ses victoires en Franche-Comté et sur le Rhin. Il s'inspire de l'arc de Titus à Rome (Italie) et mesure 24 mètres de largeur pour 25 mètres de hauteur et 5 mètres d'épaisseur. Tout en haut du monument de la porte de Saint-Denis, est inscrit « Ludovico magno », à Louis le Grand, une dédicace au roi Soleil.

La porte Saint-Denis, vestige des fortifications

La porte Saint-Denis est donc érigée à la place d'une porte médiévale qui faisait partie de l'enceinte de Charles V, érigée durant la guerre de Cent Ans. La capitale était ceinte de fortifications, les portes en étaient les points d'entrée ; au fil du temps et à mesure que le caractère défensif de la muraille s'est estompé, ces lieux de passage sont devenus des arcs de triomphe, modifiant l'urbanisme de la ville. La porte Saint-Denis à Paris a été classée monument historique en 1862

Waypoint 7 : Statut Michelet

Jules Michelet, né le 5 fructidor an VI (22 août 1798) à Paris 6e et mort le 9 février 1874 à Hyères, est un historien français.

Libéral et anticlérical, il est considéré comme l'un des grands historiens du XIXe siècle, le premier et le plus grand des historiens nationalistes, romantiques et libéraux, l’un des « plus grands créateurs de l’âge romantique », selon Paul Bénichou, bien qu'aujourd'hui controversé, notamment pour avoir donné naissance à travers ses ouvrages historiques à une grande partie du « roman national », républicain et partisan, remis en cause par le développement historiographique de la fin du XXe siècle. Il a également écrit différents essais et ouvrages de mœurs, dont certains lui valent des ennuis avec l'Église et le pouvoir politique. Parmi ses œuvres les plus célèbres de l'époque, Histoire de France, qui sera suivie d'Histoire de la Révolution

 

 

Additional Hints (No hints available.)