Cette cache a été posée à l'occasion du Méga Event « Les Geolympiques » (GCA8FBT) organisé à Meaux par l'association des Géofranciliens.
Description de la cache
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Alors que l’édition 2024 des JO a pour objectif d’atteindre l’égalité parfaite pour la première fois de l’histoire des Jeux, il aura donc fallu bien des décennies et des progrès en dents de scie pour tendre enfin vers la parité.
En 1896, lorsque les Jeux olympiques sont remis au goût du jour par le baron français Pierre de Coubertin, les femmes sont totalement exclues de la compétition. En 1900, elles demeurent des exceptions. Elles ne sont que 22 sportives à concourir aux premiers Jeux olympiques de Paris, sur un total de 997 athlètes.
Pour l’opinion de l’époque, les femmes ne doivent en effet pratiquer aucun sport pouvant porter atteinte à leur décence… ou à leur fécondité. « Les sports d’endurance sont présentés comme dangereux pour l’appareil reproductif, et donc considérés comme problématiques dans un contexte de réarmement démographique dans l’entre-deux-guerres », explique l’historienne du sport Claire Nicolas. Toute forme d’effort violent – un paramètre bien souvent nécessaire à la pratique de tout sport de haut niveau – est ainsi proscrite.
Vingt ans plus tard, la question de l’inclusion des femmes patine toujours. La voix de la militante Alice Milliat, une sportive et activiste, s’élève. En 1921, elle fonde la Fédération sportive féminine internationale, demande l’admission des athlètes féminines à toutes les épreuves des Jeux olympiques, mais elle essuie le refus d’un Comité international olympique (CIO) exclusivement masculin. Loin de baisser les bras, la militante organise l’année suivante à Paris les premiers Jeux olympiques féminins, suivis de quatre autres éditions entre 1926 et 1934. À Londres, l’événement attire « plus de 6 000 spectateurs chaque jour », précise la Fondation Alice-Milliat.
Soucieux d’absorber le succès de cette compétition concurrente, le CIO décide d’introduire quatre nouvelles épreuves d’athlétisme féminines aux JO d’Amsterdam de 1928 : le 100 mètres, le 4×100 mètres, le saut en hauteur et le 800 mètres.
Dans d’autres sports, une ouverture plus tardive
Il faut toutefois attendre les années 1970 et 1980 pour assister à un vaste mouvement de démocratisation de la compétition. « Plusieurs organisations commencent à parler des bienfaits du sport pour les femmes, poussés par la seconde vague du féminisme aux États-Unis et en Europe, détaille Claire Nicolas. Le CIO peut difficilement rester sourd à ces revendications. » Lors des Jeux de Montréal de 1976, trois disciplines olympiques s’ouvrent aux femmes : l’aviron, le basket et le handball.
En 2007, une nouvelle étape est franchie lorsque la charte olympique fait peau neuve. Le CIO se donne désormais pour mission « d’encourager et soutenir la promotion des femmes dans le sport, à tous les niveaux et dans toutes les structures ». Il rend obligatoire la présence des femmes dans tous les sports, parachevant un combat de plus de cent ans pour l’égalité des sexes dans la plus grande compétition sportive du monde.
D'après vous, à partir de quelle année l'haltérophilie au féminin a-elle-était introduite aux JO ?
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English
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While the 2024 edition of the Olympic Games aims to achieve perfect equality for the first time in the history of the Games, it will have taken many decades and ups and downs of progress to finally move towards parity.
In 1896, when the Olympic Games were brought up to date by the French baron Pierre de Coubertin, women were completely excluded from the competition. In 1900, they remained exceptions. There are only 22 athletes to compete at the first Olympic Games in Paris, out of a total of 997 athletes.
According to the opinion of the time, women should not practice any sport that could harm their decency... or their fertility. “Endurance sports are presented as dangerous for the reproductive system, and therefore considered problematic in a context of demographic rearmament in the interwar period,” explains sports historian Claire Nicolas. Any form of violent effort – a parameter very often necessary for the practice of any high-level sport – is thus prohibited.
Twenty years later, the question of the inclusion of women is still slipping. The voice of activist Alice Milliat, a sportswoman and activist, is raised. In 1921, she founded the International Women's Sports Federation, requested the admission of female athletes to all events of the Olympic Games, but was refused by an exclusively male International Olympic Committee (IOC). Far from giving up, the activist organized the following year in Paris the first women's Olympic Games, followed by four other editions between 1926 and 1934. In London, the event attracted "more than 6,000 spectators every day", specifies the Alice Milliat Foundation.
Anxious to absorb the success of this competing competition, the IOC decided to introduce four new women's athletics events at the 1928 Amsterdam Olympics: the 100 meters, the 4x100 meters, the high jump and the 800 meters. . In other sports, a later opening
However, we had to wait until the 1970s and 1980s to witness a vast movement towards the democratization of competition. “Several organizations are starting to talk about the benefits of sport for women, driven by the second wave of feminism in the United States and Europe,” explains Claire Nicolas. The IOC can hardly remain deaf to these demands. » During the 1976 Montreal Games, three Olympic disciplines were open to women: rowing, basketball and handball.
In 2007, a new step was reached when the Olympic charter received a makeover. The IOC's mission is now “to encourage and support the promotion of women in sport, at all levels and in all structures”. It makes the presence of women in all sports compulsory, completing a more than hundred-year fight for gender equality in the world's greatest sporting competition.
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