Skip to content

Le Saint-Nicaise Traditional Geocache

Hidden : 3/28/2024
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

Join now to view geocache location details. It's free!

Watch

How Geocaching Works

Please note Use of geocaching.com services is subject to the terms and conditions in our disclaimer.

Geocache Description:


Georges Charbonneaux, fondateur en 1912 de la société d'Habitations à Bon marché (H.B.M.) Le Foyer Rémois, a souhaité tout au long de sa vie contribuer à l'épanouissement de la famille, en particulier la famille nombreuse, à une époque où la France connaissait un fort déficit de naissances par rapport à ses voisins européens. Après de premières réalisations en 1913 et 1914, il souhaite édifier une cité-jardin sur le modèle anglais théorisé par Ebenezer Howard. Au sortir de la guerre, il engage dès 1919, la construction d'une cité-jardin de 617 maisons, dotée d'équipements sociaux et culturels exceptionnels pour l'époque (maison commune, maison de l'enfance, centres commerciaux, groupe scolaire). Ces maisons sont destinées à accueillir les familles rémoises nombreuses (ouvriers et employés) ayant au minimum quatre enfants. Patron empreint des valeurs du catholicisme social, Georges Charbonneaux souhaite bien sûr édifier une église au sein de ce véritable village.

 

Jean-Marcel Auburtin, architecte de l'ensemble de la Cité-Jardin, conçoit également l'église Saint-Nicaise, dans un style romano-byzantin tout à fait remarquable avec un plan en forme de croix grecque. Georges Charbonneaux fait intervenir les artistes les plus réputés de l'époque, en particulier ceux impliqués dans le renouveau de l'Art Sacré qui marque cette époque. Ainsi Maurice Denis, cofondateur des Ateliers d'art sacré, y réalise les peintures marouflées des chapelles latérales ayant pour thème l'Annonciation et la Sainte Famille (1926). Gustave Jaulmes, assisté d'Henri Menu, exécute le grand Christ de l'abside au-dessus du maître-autel, ainsi que l'ensemble des peintures murales. Roger de Villiers, sculpteur, réalise une touchante Nativité, ainsi que la statue de saint Nicaise qui orne l'autel et une de Jeanne d'Arc. On doit à Emma Thiollier le tympan (en faux-sgraffite) au-dessus de la porte d'entrée ainsi que la statue de sainte Thérèse. Le chemin de croix, très novateur pour l'époque, est l'œuvre de l'artiste rémois Jean Berque qui réalise là un ensemble tout en douceur et plein de compassion, dans le style propre à la période des Arts décoratifs. . L'église, édifiée à partir de février 1923, est inaugurée le 8 juin 1924. Après le décès de Georges Charbonneaux en 1933, son épouse commande la décoration du baptistère à Maurice Denis. Le tympan à l'entrée du baptistère est l'œuvre d'Ernest Laurent (1927).

 

L'édifice est un exemple de l'architecture religieuse des années 1920, avec une recherche de volumes simples, de matériaux modernes (béton armé, verre moulé), et le respect des formes traditionnelles. L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 2002. Il possède un carillon de trente-cinq cloch

es.

 

​​​​​

Additional Hints (Decrypt)

Wr a'ninvf cnf q'nvznag znvf w'nhenvf ch. Qéfbyé cbhe yrf cvtrbaf.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)