« En ces temps immémoriaux j’indiquai à mon ami Théon le chemin pour me rendre visite.
Une marée te portera des rives de Bordeaux au port de Condat, si tu fais diligence, et si, pour remplacer le vent, quant le souffle te manquera, tu auras soin de faire marcher ton navire à force de rames. Tu trouveras là, sous ta main des chariots attelés de mules, et tu arriveras promptement à la villa que j’ai reçue de ma femme.»[...]«c'est ainsi que Théon arriva à bon port et qu'après son départ, j’allais me promener dans ma propriété et je décidais de placer dans celle-ci une offrande.
C'était au printemps : la douce haleine du matin et sa piquante fraîcheur annonçaient le retour doré du jour. La brise froide encore, qui précédait les coursiers de l'Aurore, invitait à devancer les feux du soleil. J' errais par le sentier qui longe le nord de ma villa, dans l'espoir de me ranimer aux émanations du matin. Je suivis la pente descendante allant vers le Nord et ensuite vers l'orient, et trouvais ainsi le lieu idéal pour déposer mon offrande.
Depuis lors, le temps a passé mais mon souvenir et mon esprit hante encore ces lieux comme en témoigne l’enjeu dont fut l’objet la localisation de ma superbe villa depuis le XVIII ième siècle.
En effet l’un des premiers à revendiquer la localisation fut un tonnelier qui baptisa son vignoble de mon nom car quelques vestiges archéologiques avait été trouvés dans sa propriété.
D’autres localisèrent ma chère villa un peu plus au nord dans un village « éminent »
Je ne prendrais pas parti dans cette querelle qui n’a pour but que de s’approprier une partie de ma gloire. Mais j’engage ceux qui voudront en savoir la localisation à m'invoquer avec Certitude et ainsi à trouver mon offrande . »
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Cornelius47