Tous les San-Rémois ou presque l’ont oublié. Autrefois, le parc municipal était le domaine de la comtesse Keller. Une aristocrate typique de la Belle Époque.
Maintenant il y a le domaine du parc. Des terrains de basket-ball, des salles municipales, un groupe scolaire, celui de Ruisseau Mauguet. Les traces du passé, celles de l’ancienne demeure familiale, sont pratiquement effacées.
Maintenant il y a le domaine du parc. Des terrains de basket-ball, des salles municipales, un groupe scolaire, celui de Ruisseau Mauguet. Les traces du passé, celles de l’ancienne demeure familiale, sont pratiquement effacées.
Et pourtant, quelques vestiges encore, et surtout des photographies, miraculeusement sauvegardées, permettent de se souvenir. Elles nous montrent que jadis, à Saint-Rémy, vivait une certaine comtesse Keller. Elle habitait dans une grande maison bourgeoise détruite après la Seconde Guerre mondiale, dont il reste de nos jours les dépendances, « la taverne » et les salles du dessus, prêtées aux associations locales. La villa proprement dite se situait à droite de ces salles quand on se tient dos au parc.
Avant 1914, Claude Henriette Marie de Ferron, comtesse Keller, aimait à flâner dans son merveilleux parc, jouer au tennis ou aller humer les odeurs exquises de la serre qui trônait au cœur du domaine. Sur l’unique cliché où elle apparaît, au milieu de ses chères plantes exotiques, elle porte les robes longues typiques du début du XX e siècle, avec la taille enserrée à l’excès.
Maintenant il y a le domaine du parc. Des terrains de basket-ball, des salles municipales, un groupe scolaire, celui de Ruisseau Mauguet. Les traces du passé, celles de l’ancienne demeure familiale, sont pratiquement effacées.
Et pourtant, quelques vestiges encore, et surtout des photographies, miraculeusement sauvegardées, permettent de se souvenir. Elles nous montrent que jadis, à Saint-Rémy, vivait une certaine comtesse Keller. Elle habitait dans une grande maison bourgeoise détruite après la Seconde Guerre mondiale, dont il reste de nos jours les dépendances, « la taverne » et les salles du dessus, prêtées aux associations locales. La villa proprement dite se situait à droite de ces salles quand on se tient dos au parc.
Avant 1914, Claude Henriette Marie de Ferron, comtesse Keller, aimait à flâner dans son merveilleux parc, jouer au tennis ou aller humer les odeurs exquises de la serre qui trônait au cœur du domaine. Sur l’unique cliché où elle apparaît, au milieu de ses chères plantes exotiques, elle porte les robes longues typiques du début du XX e siècle, avec la taille enserrée à l’excès.
La comtesse vivait dans un Saint-Rémy dont nous n’avons plus idée aujourd’hui, très rural, avec cinq fois moins d’habitants. Ce monde ne survivra pas aux deux grands conflits mondiaux.
Après la Libération, la famille Keller s’est retirée dans ses autres propriétés, dont une se situe aux environs de Saint-Vincent-de-Bragny. La grande villa fut vendue à la municipalité…