Né le 5 novembre 1921 à Lorient, Jacques Tack était le fils de Pierre Tack, quartier maître musicien, Croix de guerre 1914-1918, et de Marcelle Marie Gabrielle Desprès, professeur de musique. Sa famille, originaire de Lille s’était installée à Lorient. Pour se mettre à l’abri des bombardements alliés, devenus très fréquents sur le secteur de Lorient à partir de la fin 1942, la famille se réfugia au Faouët. Jacques Tack s’engagea dans les Francs-tireurs et partisans français, il rejoint le maquis de Plouray-Mellionnec qui comptait une quarantaine de résistants installés à la fois dans le Morbihan et dans les Côtes-du-Nord.
Selon René Le Guénic, le 10 mai 1944, Jacques Tack se rendit à Paule où il a rencontré Valentin Stang dont le frère résidait au Faouët. Les deux hommes se sont séparés après avoir déjeuné ensemble dans au restaurant. Jacques Tack est reparti en direction de Glomel où il s’arrêta dans la cour d’une ferme au village de Stang Yan Névez. C’est alors qu’un camion allemand surgit et l’embarqua avec l’intention de l’emmener à Carhaix pour l’interroger. À Lansalaün en Paule, le camion allemand fut stoppé par un véhicule en panne. Jacques Tack tenta de s’enfuir en sautant du camion, et il fut abattu.
Né le 28 janvier 1923 à Saint-Brieuc, René Guégan fut abattu par les Allemands le 10 mai 1944 à Paule. Fils de Pierre, Marie, François Guégan, originaire de Saint-Brandan, son père était wagonnier aux Chemins de Fer de l’Etat et de Francine, Marie Connan, originaire de Pont-Melvez, ménagère, demeurant 43 rue Alsace - Lorraine en Saint-Brieuc. On ne savait pas dans quelles circonstances Pierre Guégan se retrouva dans le sud-ouest du département quand le 10 mai 1944, il fut assassiné à bout portant d’une balle dans la tête à Lansalaun en Paule par les Feldgendarmes de Carhaix.
