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AL Bonus : Le circuit photos de Saint-Élix Mystery Cache

Hidden : 3/15/2024
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


CETTE CACHE NE SE TROUVE PAS AUX COORDONNEES INDIQUEES !

Pour trouver les coordonnées finales, relevez les indices dans le journal de l'Adventure Lab associée. La "formule" s'y trouve également !

https://labs.geocaching.com/goto/c54cb302-8042-4330-834b-765690439023


Vous trouverez un plan du parcours photos à ce lien : https://cdt31.media.tourinsoft.eu/upload/maquette-brochure-visite-libreV4-2.pdf

Comme je suis gentil, j'ai tout ajouté en waypoint ! Continuez de lire pour avoir les informations complètes !!

 

1. Le château

 

Château de la Renaissance, édifié entre 1540 et 1548 par Pierre de Potier, seigneur de La Terrasse et secrétaire du roi François 1er. L’architecte Laurent Clary est également l’auteur des plans du donjon du Capitole.

Au tournant du XVIIe siècle le château échoue au célèbre et infortuné Louis Henri de Pardaillan de Gondrin. Célèbre malgré lui au travers des frasques de son épouse Françoise de Rochechouart-Mortemart, Mlle de Tonnay-Charente, entrée dame d’honneur à la cour de Louis XIV.
Elle deviendra la maîtresse du roi en 1667 jusqu’en 1683. En fier et digne Gascon, le Marquis de Montespan n’acceptera jamais cette situation. Afin de reconquérir son épouse le Marquis va entreprendre de grands travaux pouvant lui rappeler les grandeurs de Versailles. Il fera ainsi bâtir à côté du château des écuries et une orangerie. Il fera dessiner par André Le Nôtre (jardinier paysagiste du roi) un magnifique jardin. La Marquise ne viendra jamais à Saint-Élix-le-Château.

Le domaine appartiendra, par la suite, à l’archevêque Monseigneur de Beauveau, qui y hébergera deux moines bénédictins, les pères dom Claude Devic et dom Joseph Vaissète.

Après la Révolution, les tours furent découronnées sur ordre de la Convention nationale. En 1857, le domaine est vendu à la famille De Suares d’Almeida. Le château est classé monument historique en 1927, alors qu’il appartient à Monsieur Ricard. Il fut par la suite propriété du prince polonais Lubomirski, puis d’une riche toulousaine Irène Fournes.

Durant la Seconde Guerre mondiale, l’armée de l’Air prend possession des lieux. En novembre 1945, un incendie ravage une partie de la toiture et une grande partie du corps de logis ; commence alors une longue période de décrépitude et de pillages.

Claude Cambou fait l’acquisition du château en 1981 ; il entreprend un énorme chantier de restauration et de réhabilitation avec les meilleurs ouvriers et compagnons du devoir. La rénovation de la bâtisse est effectuée de 1981 à 1990.

 

2. La borne géodésique

 

Cette pyramide en pierre de taille, d’une hauteur de 6 m, date du XVIIe siècle. Il en reste trois dans la région (Saint-Élix, Portet-sur-Garonne et Muret). La borne marque la limite entre les provinces de Guyenne (grande partie de la Nouvelle-Aquitaine actuelle) et du Languedoc, et mentionne la distance entre Saint-Élix et Toulouse : « 23 777 toises », équivalent à environ 46 km. Elle marque également la frontière avec le comté de Comminges ; à noter qu’elle a été déplacée de plusieurs dizaines de mètres lors de la création de l’autoroute 64.

Son blason séparé en quatre parties, présente le château surmonté d’une couronne d’or. C’est le blason des Montespan. À côté, les trois fleurs de lys d’or, symbole du Roi de France, évoque l’évêché de Rieux dont dépend la ville au XVe siècle. La découpe de la croix de Malte représente le Comminges, et la croix d’or évidée et pommelée renvoie à la province du Languedoc.

Vous pouvez l’apercevoir à la sortie du village en direction de l’autoroute. Un panneau avec une photographie dédié à cette borne y est associé.

 

3. L'orangerie

 

Autrefois, on venait admirer cette orangerie des quatre coins du Comminges et on y achetait les fruits de l’eau de fleurs. Elle a été bâtie par le Marquis de Montespan et pouvait abriter au moins 300 pieds d’orangers. Les orangers ont été par la suite entretenus par Jean-Charles Ledesmé puis, soignés et exploités par la famille Carrère au début XIXe siècle. En 1857, le domaine est vendu à la famille Suarez d’Almeida, Elle va entretenir, améliorer et faire fructifier le domaine. Cette exploitation d’orangers se concrétisera par la fabrication « d’eau de fleur d’oranger » pour être commercialisée et exportée jusqu’en Belgique.

 

4. Le Grand Baron et François Lucas

 

Amateur d’art et grand mécène de l’artiste, le baron Jean-Charles Ledesmé entreprend d’embellir son domaine en faisant appel à son ami François Lucas, sculpteur toulousain très en vogue dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Il agrémenta les jardins et apporta de délicats et fastueux embellissements sur tout le domaine. On lui doit la réalisation de nombreuses œuvres comme la coquille de marbre, les stucs de la salle à manger et les bustes des empereurs romains qui jalonnaient l’escalier monumental. Il a également sculpté les statues du parc, dont les lions qui défendaient l’entrée de la cour d’honneur, et la célèbre statue du Commandeur (portrait du baron de Saint-Élix), qui trônait dans une niche de style roman au cœur de l’orangerie. Ce portrait en terre cuite d’1,93m de pied représente le baron en costume militaire d’époque dans une attitude naturelle. Jean-Charles Ledesmé était un homme de son temps ; un militaire, mais aussi un intellectuel, qui lisait volontiers les philosophes des lumières. Lucas a su refléter la personnalité du Baron à travers cette sculpture. Toutes ces œuvres ont été pillées ; ne demeurent que les sphinges qui ornent le portail de la façade nord et la statue du Commandeur, exposée au musée des Augustins de Toulouse.

 

5. La famille De Suares d'Almeyda

 

En 1857, le domaine est vendu à la famille De Suares d’Almeida, après avoir appartenu à la famille Carrère. C’est à la famille De Suares d’Almeida
que l’on doit le 1er « re couronnement » des deux tours de la façade nord. Cette famille d’origine portugaise, va entretenir, améliorer et faire fructifier le domaine pendant près de 70 ans, notamment sur le plan de la viticulture. Ils obtiendront en 1894 une distinction pour leur vin avec le diplôme de la
médaille d’argent. Le caveau de leur famille, en brique et parement, situé au cimetière du village, abrite la dépouille d’un des membres qui reçut le prix des Comices des mains de Paul Sabatier, président de la société d’agriculture et Prix Nobel de chimie.

 

6. La promenade des marronniers

 

Autrefois arborées de superbes marronniers, ces allées offraient aux promeneurs un lieu ombragé pendant les chaleurs de l’été. Protégés des rayons
du soleil, les villageois pouvaient ainsi se retrouver dans un lieu agréable et propice au bavardage. 

 

7. L'ancienne église

 

Une première église était située à l’est du village, près du cimetière, au lieudit « Le Fort ». En 1630, l’évêque déclare lors d’une visite que l’église est trop petite. Au XIXe siècle, l’édifice est dans un tel état de délabrement qu’il est abandonné. Une nouvelle église, dédiée à Sainte-Germaine, est construite entre 1868 et 1875. Sur le panneau installé rue du coin du trou, on y voit sur la photo de l’ancien clocher du village. 

 

8. L'ancienne poste et l'ancienne épicerie centrale

 

Sur le deuxième panneau de la rue du coin du trou, nous retrouvons l’épicerie du village ainsi que le bureau de poste. La date indiquée en impression (1378) n’est pas la bonne. Il s’agit soit d’une erreur d’impression (il s’agirait plutôt de 1878), ou bien c’est une numérotation autre de la Poste. Toujours est il qu’à partir de 1849, apparaissent les premiers timbres-poste en France qui portent la charge de l’affranchissement désormais à l’envoyeur des lettres. Le service postal, qui avait été organisé initialement par l’État pour sa communication interne et la transmission des ordres, des rapports, entre les différents échelons de son administration, se transforme pour devenir accessible à tous les habitants. 

 

9. Le monument aux morts

 

Ce monument aux morts de la Première Guerre mondiale (1914-1918) porte l’inscription latine « Ave Patria Moriturite Salutant » qui se traduit par : mort pour la patrie, nous te saluons. Cette guerre a impliqué la plupart des grandes puissances mondiales du début du XXe siècle et a provoqué des dégâts humains et matériels exceptionnels. Plus de 10 millions de personnes sont mortes durant ce conflit et environ 20 millions sont devenues invalides (la Seconde Guerre mondiale fera encore plus de victimes). Les monuments aux morts ont un rôle pédagogique et doivent aider les générations futures à comprendre le poids de ce sacrifice. Les noms des 16 soldats Saint-Élixois morts au combat durant la Guerre de 1914-1918 sont gravés sur la face de l’édifice. Ainsi placés face à l’église, sous le regard des habitants, leurs noms resteront ancrés dans la mémoire collective.

 

10. Le lavoir

 

Ce lavoir du XIXe siècle en brique foraine est alimenté en eau par une fontaine attenante. Il accueillait autrefois les ménagères avec leurs draps et leur battoir. À l’époque, on mesurait l’aisance d’une famille à la longueur de ses draps. Contrairement à une représentation très répandue, les lavandières s’y rendaient le plus souvent non pas pour laver le linge, mais pour le rincer.

Les « grandes lessives », appelées « buées », duraient généralement trois jours. Le premier jour, le linge était immergé dans d’énormes baquets de bois pour un premier décrassage. Le deuxième jour, le linge était lessivé dans ces mêmes baquets ou d’autres cuves. Et le troisième jour, le linge était rincé et essoré au lavoir.

Les lavoirs avaient une fonction sociale importante. Ils constituaient en effet un des rares lieux où les femmes pouvaient se réunir et discuter. L’activité de nettoyage du linge était physiquement très difficile ; le fait de la pratiquer de façon collective la rendait plus facilement supportable.

 

11. L'église Sainte-Germaine

 

Une première église était située à l’est du village, près du cimetière, au lieudit « Le Fort ». En 1630, l’évêque déclare lors d’une visite que l’église est trop petite.

Au XIXe siècle, l’édifice de l’ancienne église est dans un tel état de délabrement qu’il est abandonné. Une nouvelle église, dédiée à Sainte-Germaine, est construite entre 1868 et 1875. Le clocher est achevé en 1882.

Cette église s’ouvre par un portail néo-gothique, orné de clous et de ferrures forgées, également surmonté d’une pierre sculptée d’un agneau à tête nimbée. L’intérieur de l’église est doté d’une riche décoration, œuvre de peintres locaux de talent. Le baptistère est situé face à l’entrée, il s’harmonise avec la nef et s’apparente au style roman. Les murs sont ornés de peintures religieuses, exécutées par l’abbé Xavier Montaut en 1885. Le mur semi-circulaire qui clôt le chœur de l’église est orné d’une riche fresque en arcade signée du peintre B.Bernard en 1888. La Vierge à l’enfant occupe la place centrale. À ses côtés, tournés vers elle, se tiennent les apôtres. Les arcatures des chapelles sont surmontées d’une délicate fresque murale du peintre Henry Delacroix (1912), en dix tableaux, illustrant les épisodes de la vie de Sainte-Germaine de Pibrac.

Née à Pibrac, près de Toulouse en 1579, et morte en 1601, la sainte était une jeune bergère souffrant d’infirmité. Elle se nommait de son vrai nom Germaine Cousin. Sainte-Germaine est la patronne des faibles, des malades, des déshérités et des bergers.

 

12. La sortie de l'église

 

Au bout de la rue du lavoir, sur le mur de la dernière maison, il y a une ancienne photo, représentant les villageois à la sortie de l’église, se promenant dans cette même rue, toujours reconnaissable malgré le passage du temps.

 

13. Les villageois sur l'avenue

 

Sur la photo située rue des écoles on peut voir l’ancienne avenue de Carbonne où les habitants se sont réunis jadis afin de poser pour le cliché de cette carte postale. Il est émouvant d’apercevoir encore aujourd’hui leurs silhouettes présentes sur ce même lieu. 

 

14. La mairie

 

À proximité, vous pouvez retrouver deux panneaux illustrés de photos où l'on peut observer les deux côtés du bâtiment. La mairie était autrefois installée au 1er étage de ce bâtiment.

La phototypie qui se trouve à la position donnée par l'Adventure Lab vient d'une ancienne maison d'édition créée à Toulouse en 1848. Elle produisit notamment des collections de cartes postales de 1900 à 1960. Cet ensemble iconographique couvre tout le Sud-Ouest et le Languedoc, de Biarritz à Perpignan et du Quercy aux Pyrénées.

 

15. L'ancienne école

 

Derrière l’église Sainte-Germaine se trouve au rez-de-chaussée l’ancienne école du village. Un grand nombre d’enfants, filles et garçons, ont été éduqués jusqu’au début des années 60 dans ce bâtiment en brique. Une nouvelle école à était construite en 1963. L’école primaire François Lucas (en hommage au sculpteur toulousain) est située aujourd’hui au cœur de village. Agrandie et rénovée en 2015, elle accueille environ 130 élèves répartis sur 6 classes (2 classes maternelles, 4 classes élémentaires).

 

16. La chaine des Pyrénnées

 

Sur cette jolie photo, vous pouvez admirer, vu du ciel, la chaine des Pyrénées au-dessus du château dans la brume du matin. Cette chaîne montagneuse du sud-ouest de l’Europe s’étend en longueur selon une direction est-ouest sur une distance approximative de 430 kilomètres, depuis la mer Méditerranée jusqu’au golfe de Gascogne. Cette barrière géographique résulte de la collision des plaques ibérique et eurasiatique. Les Pyrénées culminent à 3 404 mètres d’altitude au pic d’Aneto et séparent la péninsule Ibérique au sud du reste de l’Europe continentale au nord. Elles marquent la frontière entre l’Espagne et la France et abritent aussi la principauté d’Andorre. La chaîne est à la fois jeune et ancienne selon l’échelle des temps géologiques. Jeune, car la surrection du relief s’est produite il y a 40 millions d’années, en même temps que les Alpes, durant l’ère tertiaire ; ancienne, car les roches et matériaux surélevés ne se sont pas formés à ce moment-là, mais bien plus tôt : ils préexistaient à la chaîne, durant les ères secondaire et primaire, voire avant…

 

17. Le pré commun

 

Ici même se trouvait le pré commun du village.

Situé juste en face du château, vous trouverez deux terrains de tennis ainsi qu'un terrain de pétanque à proximité.

Ce bien communal était utilisé en commun par les habitants de cette commune rurale. En général, ce sont des bois, des prés, des landes et des marais. La plupart de ces biens appartenaient à un seigneur qui en a concédé l'usage soit à titre gratuit, soit en échange de corvées soit en échange d'un cens, ce qui équivaut aujourd'hui à une redevance.

 

18. La bascule publique

 

Cette bascule publique en brique rouge date de 1893. Appelé communément la bascule publique, le pont-bascule ou le poids-public, elle servait à peser des animaux, des récoltes et des marchandises qui entraient dans le village. Son histoire est liée à l’octroi : un impôt perçu par les municipalités, qui consistait à taxer tous les produits qui entraient dans les bourgs en fonction de leur poids. Les bascules constituaient alors une étape incontournable pour conclure les transactions. Chaque pesée coûtait 50 centimes, quelle que soit sa nature. La construction de la bascule de Saint-Élix aurait coûté 2225 anciens francs, ce qui équivaut à 22,25 francs nouveau, soit environ 3,39 €.

Additional Hints (Decrypt)

Wr fhvf har anab Z ra G qrffbhf

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)