Le plan Freycinet relance également le projet de développement d’un réseau ferroviaire de lignes secondaires destinées à raccorder l’ensemble des sous-préfectures françaises au réseau principal. Outre la volonté de Jules Grévy de favoriser la desserte de Mont-sous-Vaudrey où il est propriétaire, le projet de ligne Dole-Poligny s’inscrit dans un « effort de guerre » stratégique pour l’Armée, dans les suites de la défaite 1870-1871. Il est entériné le 12 décembre 1881, déclaré d’utilité publique en 1882, et fait l’objet d’une convention avec la Compagnie P.L.M. en 1883. Le ministère des Travaux Publics est alors autorisé à entreprendre les travaux aux frais de l’Etat. En aout 1884, lors de l’inauguration de la ligne Dole-Poligny, les rues de Mont-sous-Vaudrey sont pavoisées, garnies de guirlandes de fleurs et de couronnes aux couleurs nationales. Jules Grévy emprunte la ligne dès sa mise en service en 1884. Dans la rame du train présidentiel, une voiture spécialement aménagée comporte un salon à quatre lits, un bureau, un cabinet de toilette avec WC, une chaufferie. Le trajet de Paris à Mont-sous-Vaudrey nécessite 7 heures de jour et 10 heures de nuit.
A partir de quelle année Jules Grévy emprunte-t-il la voie ferrée qui le conduit à son château à Mont-sous-Vaudrey ?
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