Pierre S. savait que le couperet risquait de tomber car nombreux étaient ses « amis » qui ne serait pas mécontents de profiter de sa disparition dans les affaires.
Il partit donc incognito un soir d'hiver sur l'un de ses navires en partance pour la grande île à sucre afin de s'y réfugier dans l'une de ses plantations.
Mal lui en pris car un nouveau chamboulement social était en cours sur l'île. Fort de la fin de l'esclavage voté par la constituante les esclaves s'étaient soulevés et étaient dirigés en cela par les métis qui comptaient profiter de la faiblesse de la métropole pour devenir les nouveaux maîtres.
Pierre, de nouveau en danger de mort du fait d'une autre révolution ne dût son salut face à la furie des révoltés qu'à l'attachement d'un esclave domestique qui le fit se cacher dans un boucau de sucre.
Comme dans toute révolution rien n'est tout à fait noir ni tout à fait blanc et même au cœur des ténèbres on peut trouver une étincelle d'espoir et de bonne volonté.
Telle fut la conclusion que pierre tira de ses mésaventures. De retour à bordeaux il put reprendre les affaires dans le négoce au grand désappointement de nombreux négociants qui en furent fort marri.
Il se réinstalla dans son hôtel du 6 reconnaissable par la sculpture sur l'imposte de la porte qui porte les emblèmes du commerce du bois d'ébène.
Donner avec Certitude en cinq mots, le patronyme de Pierre suivit de l'adresse de son hôtel particulier il faudra.
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certitude.
Cornelius47