LE MYSTÈRE DU CRIME DE CHAMBLAS
Voilà une affaire bien mystérieuse sur le territoire du Velay dont le retentissement a largement dépassé les frontières de notre département …
A ce jour, le mystère reste et restera entier car le suspect accusé et guillotiné n’a jamais avoué le crime et le doute subsiste après les faits mis au jour, impliquant les personnes directement concernées et les témoins, tous en lien avec la commune de Saint Etienne Lardeyrol où se situe le château de Chamblas …
Retraçons les éléments de cette affaire …
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#5 – Le principal suspect – Le Crime de Chamblas
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Après avoir écarté les suspects potentiels ayant des alibis solides, l’instruction arrive à la conclusion suivante :
L’assassin était forcément un familier des lieux, connaissant les habitudes du soir de M. de Marcellange et dont par ailleurs, la présence n’avait pas été révélée par les chiens de garde dont la fiabilité était assurée.
Les enquêteurs ne tardèrent pas à apprendre que le 1er septembre 1840 au coucher du soleil, un homme vêtu d'une blouse blanche, armé d'un fusil, avait été successivement aperçu par trois personnes, alors qu'il se dirigeait, à travers champs, du côté de Chamblas.
La clameur publique avait rapidement accusé les dames de la Roche-Négly d'avoir fomenté le crime et avec ces indices, cela attira l’attention sur le dénommé Jacques Besson, un serviteur de ces dames.
Âgé de 29 ans au moment du crime, célibataire et depuis seize ans au service de la famille de Chamblas, Jacques Besson avait pris sur ses premiers maîtres du temps de monsieur le comte, un ascendant qui, de simple petit gardien de pourceaux, l'avait élevé au rang de gérant du domaine.
Il avait d’ailleurs vainement tenté de conserver ce statut sous la gestion de M. de Marcellange, nouvellement installé et il lui avait ouvertement affiché son hostilité devant lui et certains témoins.
M. de Marcellange avait confié à plusieurs reprises auprès de gens ou de proches de sa famille, le craindre, voire à le soupçonner d’espionnage pour les dames après leur départ et cela avait conduit au renvoi de Besson du château.
Loyal depuis toujours avec elles, les dames de Chamblas l’avait alors accueilli à leur service à l’hôtel particulier de la Roche-Négly au Puy, avec par ailleurs une femme de Chambre, Jeanne-Marie Boudon, qui leur était elle aussi entièrement dévouée et qui disparaîtra étrangement suite au crime, sous prétexte de retour dans sa famille éloignée.
Un rapport particulier liait donc Jacques Besson aux Dames de Chamblas, qu’on soupçonnait d’être les instigatrices de ce crime.
Malgré tout Jacques Besson fit valoir un alibi pour le jour du crime : il se remettait de la petite vérole et marchait difficilement. Il déclara n’être pas sorti, de ce fait, de l’hôtel du Puy à l’heure du crime… Cet alibi mis en doute par des témoignages ne fut pas validé par la justice ...
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Pour valider cette étape, il vous faudra retrouver l’acte de naissance de Jacques Besson sur la commune de Saint Etienne Lardeyrol et d’indiquer dans certitude le nom de jeune fille de sa mère sous le format en majuscule : ------
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Vous pouvez valider votre solution d'énigme avec
certitude.