Merci de faire preuve de discrétion pour la survie de la cache. Replacer la cache à l'endroit précis où vous l'avez trouvé. Refermez bien la boîte. 
Les photos sont les bienvenues. Bon Geocaching à tous 
Descriptif :
On les aime ou on les déteste. En tout cas, elles ne laissent personne indifférent. Il faut dire qu’avec leur style avant- gardiste et leurs formes géométriques déroutantes, les quelque vingt-deux églises reconstruites dans l’agglomération dunkerquoise au lendemain de la Seconde Guerre mondiale s’éloignent des normes visuelles classiques. Pour la plupart élevés dans l’urgence, avec des matériaux nouveaux souvent issus du monde industriel, ces édifices bénéficient d’une architecture novatrice et tout à fait unique qui leur confère une valeur remarquable souvent trop peu estimée. Riches de leur originalité et de leur diversité, ces lieux de culte sont également vus par les architectes et les urbanistes comme des éléments structurants pouvant participer au développement et au dynamisme de certains îlots de vie.
L’église Saint-Zéphirin de Rosendaël
La paroisse de Rosendaël est créée en 1912 et l'église Saint-Zéphirin, construite sur les pians de l'architecte roubaisien Paul Destombes, inaugurée dès juin 1914. Néo-romane, en briques blanches provenant de la briqueterie silico-calcaire voisine, elle est alors particulièrement réputée pour sa blancheur caractéristique.
Mais la blanche Saint-Zéphirin ne sera l'église que de l'entre-deux-guerres: épargnée par la première, l'édifice est détruit à la fin de la seconde guerre mondiale pendant le siège de la poche de Dunkerque. En 1945, endommagée à 90 %. l'église est jugée irréparable par les urbanistes et architectes de la reconstruction. Les anciennes fondations sont néanmoins conservées en vue de la reconstruction in situ d'un nouvel édifice. La réutilisation des anciennes maçonneries et la faible enveloppe des dommages de guerre sont les contraintes imposées à l'architecte Jean Morel, chargé du projet.
On envisage dans un premier temps une reconstruction à l'identique de l'édifice de Destombes, mais elle est contrariée par l'arrêt de la fabrication de briques blanches dans la région.
Jean Morel prend alors un nouveau parti architectural et, se démarquant de l'œuvre de Destombes, réalise un projet revendiqué « moderniste » dans la mesure des contraintes. Le chantier débute en 1956, Saint-Zéphirin est inaugurée en 1960.
Réalisée sur un plan rectangulaire et composée d'un unique vaisseau, l'église se dresse comme une imposante masse de briques rouges et de béton couverte par deux longs pans inclinés. Son clocher, une base carrée en briques surmontée d'une flèche élancée, couronne le porche du sanctuaire.
Dans la vaste nef, les matériaux sont apparents : murs en briques, intrusion du béton, fermes soutenant la toiture...
Les vitraux latéraux, un programme de 28 étroits panneaux réalisés par Jean Barillet, et ceux du chœur et du fronton, permettent d'alléger la structure et d'offrir un éclairage diffus.
De facture résolument contemporaine, cet édifice est en outre l’un des rares sanctuaires à posséder en son sein une œuvre de mosaïques aussi monumentale. Le chœur accueille trois compositions colorées de mosaïques de l'artiste parisien Henri Dudan, couvrant plus de 130 m2 de mur : derrière l'autel, le Christ au milieu des apôtres, et dans les chapelles latérales Saint-Pierre et une Vierge à l'enfant.
Cette cache est une multi composée de trois étapes (Way Point). L'architecture de la Reconstruction ayant recours essentiellement aux formes géométriques, je vous propose notamment de scruter attentivement les détails architecturaux de l'église, en plus des autres indices relevés.
Ainsi, à chaque étape vous devrez relever une valeur par lettre (de A à F) pour reconstituer les coordonnées de la cache finale :
N 51° 02. (F-1) (C-A-D-1) (B-D)
E 2° 25.(F-E-D) (E-B) (B)
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