Quelques stèles , plaques ou monuments pour se souvenir de moments difficiles . On passe souvent à côté , on les voit de loin sans savoir pourquoi ils sont là.
LOUIS CHARMET :
Fils de Vincent Charmet et de son épouse Julie, Augustin, née Pastor, marié avec Fernande Jeanne Beisson, Louis Charmet était négociant en produits agricoles à Charleval. Dirigeant, depuis 1942, du « groupe Combat » (AS-CFL) du secteur, il participa, en juin 1944, au maquis de la Chaîne des Côtes avec le grade de capitaine. Repéré par les services allemands, il apparaît sous le numéro 60 dans le rapport de la SIPO-SD (la « Gestapo ») du 11 août 1944, dit « rapport Antoine » comme « chef du maquis de la région de Lambesc ». Le 16 août 1944, selon le témoignage de son camarade Roger Bonnet qui l’accompagnait, ils furent abattus par des soldats allemands près du bassin de Saint-Christophe alors que tous deux se dirigeaient en moto vers le pont de Cadenet pour finir de le saboter. Roger Bonnet, bien que grièvement blessé, réussit à s’échapper, mais Louis Charmet fut tué sur le coup.
Homologué capitaine FFI à titre posthume, Louis Charmet a obtenu la mention « Mort pour la France ». À Charleval, son nom a été donné à une avenue. Il figure sur le monument aux morts du cimetière communal, sous l’inscription « Charleval. Aux victimes du nazisme ». Il est également gravé sur le mémorial du maquis de Sainte-Anne à Lambesc.
On peut se garer dessous , mais il y a plus de place à quelques mètres de la cache ou près du pont .