En ce début du XXI ième siècle, l'ostentation se niche désormais non plus dans la villa urbana mais dans les bâtiments techniques que sont les chais et les cuviers.
Ainsi, outre les nécessités techniques de contrôler et de moderniser des étapes de la vinification, la possession d'un chai à l'architecture originale est une plus-value pour le domaine possédant ce geste artistique d'un architecte renommé.
Le négociant Henri G qui venait d'acquérir en 1862, un domaine décida de le rebaptiser et de créer une légende exotique afin de se distinguer de ses concurrents et voisins.
Il mit en scène un ancien négociant mythique qui nostalgique de sa propriété dans les îles à sucre afin de se consoler de la perte de celle-ci donna le nom invocateur à son domaine...
La propriété vient de nouveau de se démarquer en 2012 avec l'acte créateur de JN dans la construction de nouveaux chais optant pour un parti pris de simplicité tout en privilégiant les points de vue et les perspectives sur le paysage viticole.
L'architecte proposa des volumes horizontaux qui se fondent dans leur environnement. Tel un belvédère, le toit-terrasse est couvert de galets rouges et abrite un restaurant qui surveille les vignes et domine le cuvier de 600 mètres carrés composé de deux alignements de 11 cuves en inox.
Du point de vue extérieur les façades sont habillées d'un bardage de lame d'inox traité dans des nuances de rouge évoquant la couleur de la robe du vin.
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Cornelius47