Je fus envoyé par notre grand maître en temps que « missi dominici » pour inspecter la bonne tenue de nos établissements du Bordelais
Et c'est sous les oripeaux d'un roumieu que je décidais de commencer ma tournée afin de mieux découvrir les dysfonctionnements.
C'est ainsi que je me présentais devant notre établissement destiné à recevoir pour une nuitée.
Ici, mon souci principal fut de goûter le vin servi aux visiteurs car cet élixir divin avait la double fonction de remonter le moral des marcheurs et de préparer des décoctions curatives à usages variables.
....quelques jours passèrent et je revins sous ma véritable identité afin d'appliquer l'orthopraxie idoine.
Pour toute réponse à l'aigreur de son vin le maître de chais me répondit que dés le printemps le breuvage piquait comme la couronne d'épines avait piqué la tête de notre seigneur. Ainsi le marcheur goûtait au fruit de la passion par son entremise.
Je lui répondis que sa rhétorique était une élégante façon de se garder les meilleures cuvées et je lui conseillais pour rendre buvable son vin de le réserver aux décoctions. Ainsi en associant dans la pharmacopée les vertus soignantes des plantes à leurs capacités à pouvoir masquer la dégradation du vin on remédiait au problème.
...les siècles passèrent et de cette mise en ordre par l'inspection il ne demeura que la mystery.
Depuis lors un village s'était établi sur le site en ruine au XVIII ième siècle suivi depuis le XIX ième siècle par un magnifique château dont le petit lanterneau est peut être un lointain écho de la sainte vocation de cette terre qui produit un vin digne d'un pèlerinage œnologique.
Nommer avec Certitude le château en un mot il faudra.
Vous pouvez valider votre solution d'énigme avec
certitude.
Cornelius47