Quels que soient le type et le niveau d’engagement des femmes dans un mouvement de Résistance, le risque encouru est le même que celui d’un combattant : il s’agit, au mieux, de l’emprisonnement, le plus souvent d’un interrogatoire « musclé » à la Gestapo de Grenoble, suivi de la déportation à Ravensbrück, le camp de concentration réservé aux femmes, mais aussi, d’exécution immédiate sans jugement souvent accompagnée de l’incendie de leur maison.
Très peu de femmes ont reçu un titre de reconnaissance de leur engagement dans la Résistance, soit parce qu’elles sont restées trop discrètes, soit parce que, combattantes sans uniforme pour la plupart, personne n’en a fait la demande en leurs noms auprès des instances nationales habilitées à les délivrer : par exemple, la carte du combattant volontaire de la Résistance (carte CVR) ou une décoration française.
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