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Challenge : à la rencontre des cannibales 🏴‍☠️ Mystery Cache

Hidden : 12/17/2023
Difficulty:
4 out of 5
Terrain:
3 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Bienvenue sur le Challenge

"à la rencontre des cannibales"

 

Comme pour toutes les caches challenges, les coordonnées affichées sont les coordonnées réelles.

 

Récit de la rencontre avec

les cannibales de Botco

 

La visite du site cannibale de Botco se mérite. Pour atteindre ce petit village dans la jungle au nord-est de l'île de Malekula, il faut tout d'abord se hisser à bord d'un camion (1) et affronter les pistes cahotiques. Après quelques kilomètres la route boueuse contraint le voyageur à  marcher le long du sentier pendant une heure (2) à travers les plantations de cocotiers.

Au détour d'un chemin et situé au milieu de la forêt tropicale (3), un village apparaît : sept frères et leurs familles y sont installés. Le groupe est originaire des Grands Nanbas, l'une des tribus les plus importantes de Malekula. Une île de 25 000 habitants située dans la partie occidentale de l'archipel de Vanuatu et autrefois colonisé par les Nouvelles-Hébrides,  connue pour la diversité de ses coutumes et leurs importances dans la vie de ses habitants. Nombreux sont ceux qui accomplissent encore des cérémonies annuelles pour maintenir la tradition.


Botco n'a pas toujours été situé ici. Jusqu'il y a un siècle, le village était situé en amont de la rivière. L'arrivée des missionnaires chrétiens changea tout : dans toutes les îles, les peuples mélanésiens furent invités à quitter les montagnes et à oublier la foi de leurs esprits parfois cruels. Dans ce beau village de chaumières, le sang des victimes n’a pas coulé. Pour retrouver les traces des sacrifices, il faut suivre dans les montagnes  l'un de ses dirigeants, Gilbert Nurumbal.

Après encore une heure de marche sur des chemins, où avocatiers, bananiers et cacaoyers s'alignent côte à côte, nous arrivons au site réservé aux hommes. L'endroit est tabou  ("tabu" en biklamal, langue nationale au même titre que le français et l'anglais) pour les femmes, "sauf pour les touristes (4), où les choses sont différentes", explique Gilbert. Avant de commencer votre visite, il est conseillé de parler aux esprits pour obtenir l'autorisation de rester. Ici, plusieurs pierres marquent l'entrée du nakamal du grand chef, la maison des hommes. Gilbert en souleva une, dévoilant plusieurs crânes (5). "Quand ils ont été enterrés (6), les têtes de ces gens étaient au-dessus du sol. Nous avons gardé les crânes et s'il y avait une guerre entre les tribus, nous les emportions", a-t-il expliqué.

Plus loin, le chemin mène à un autre rocher où étaient exécutés les ennemis capturés lors des guerres tribales. Gilbert montra un os qui ressemblait à un tibia. "Vous voyez, cela ne fait pas très longtemps", dit-il en souriant. Il précise que tout n'était pas bon à manger : les avant-bras étaient séchés avant d'être utilisés comme torches (7).

Alors que les habitants de Botco n'ont pas mangé leurs ennemis depuis plus d'un siècle, le dernier cas de cannibalisme (8) est récent : les dernières victimes à Malekula et dans d'autres régions du Vanuatu remontent à la fin des années 1960. Le gouvernement reconnaissait le droit aux gens de pratiquer leurs propres coutumes. Une pratique réservée aux hommes ; dans cette société patriarcale, les femmes restent physiquement distantes.
"Quand une femme désirait son mari, elle faisait bouillir (9) une igname et l'apportait à l'entrée du village des hommes. Le mari devait attendre qu'on l'appelle. Cela a beaucoup changé", a déclaré le guide en souriant.

Dans cette nation, où 80 % de la population subsiste grâce à l'agriculture, le tourisme représente une source de revenus considérable. Amédée Malwersets, l'un des responsables, souligne qu'il est crucial d'enseigner aux jeunes leurs coutumes, notamment la "kastom", même si les missionnaires ont tenté de l'éliminer. Des dizaines de rythmes différents sont utilisés pour les danses, chacune ayant une signification particulière, allant de la danse du vent pour implorer les esprits de pousser les pirogues (10) à celle de la circoncision.

Les costumes traditionnels sont saisissants- étui pénien pour les hommes et ceintures de lianes, poitrine nue pour les femmes. On ne porte plus cette tenue, à l'exception des célébrations importantes, cependant Inès Malwersets, qui enseigne à l'école francophone, affirme que de nombreuses choses subsistent encore.

Vous souhaitez vous lancer sur la route pour rencontrer cette tribu ?

Il vous faudra réunir les attributs suivants :

 

1.  Véhicules tout terrain autorisés x 50

2.   Nécessite plus d'une heure x 50

3.  Ascension dans les arbres requise x 50

4.  Recommandé aux touristes x 250

5.  Zone dangereuse x 30

6.  Présence mines abandonnées x 15

7.  Torche électrique requise x 50

8.  Restauration à proximité x 120

9.  Feux de camp autorisés x 8

10.  Bateau requis x 50

 

Vous pouvez signer le logbook avant d'avoir rempli les conditions demandées

puis loguer une   "Write Note"  

 

Mais pour loguer un   "Found It"   il vous faudra vérifier votre éligibilité  avec le checker ci-dessous

PGC Checker

Bien entendu, pour pouvoir soumettre ce challenge, je suis moi-même éligible :

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Additional Hints (Decrypt)

Fjrqvfu 🎣

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)