Elle a toujours un début et souvent une fin. Entre les deux, une multitude d’évènements, de situations et de sentiments naissent au gré de l’imagination de leur auteur. Il en est ainsi de celle-là comme d’autres .Elle pourrait commencer comme cela: c'est l'histoire d'un mec... Mais celle ci vous la connnaissez déjà, quoique certains chapitres vous sont inconnus. Alors elle débute de cette manière:
Le gus n’était pas né, que j’avais déjà lu Manon, danseuse de Saint Exupéry et Sodome et Gomorrhe de Proust. De plus je récitais par cœur le berger et son troupeau, Démocrite et les Abdéritains. Alors quand le Phénomène légèrement Zarbi s'est pointé, accompagné d'une certaine Mathilde - officieuse auprès d'un officier- dans son Royal Panzer avec tout son barda d’énigmes Epsilonesques dans le coffre, j’avais une sacrée longueur d’avance sur lui avec des archives en veux-tu en voilà. De Aa jusqu'à Zyx en passant par Jg et Phm.
Le zigue a beau avoir de l'Histoire glorieuse dans sa tête rusée et de l'histoire curieuse dans ses fouilles usées, avec ses chants de popote sans hauTbois ni violons, il était déjà à la ramasse. A cette époque j’avais du plus sérieux, de la révolte - comme on n'en fait plus - sur la table de nuit avec le Chant général de Pablo Neruda qui attend le jour où l’oppression cessera. Comme cela ne lui suffit pas il en remet trois autres couches : tirs à vue, cuirassés et bleubites dans la foulée. Y a du leiTmotiv dans une aTmosphère kaki ! Bien que le tondu du Djebel se soit transformé en pelu du canton, je dois le reconnaitre, ça sent encore le galonné d’Active avec des références, le Maitre es première et seconde guerres mondiales. Rien qu’un voyant un bout de métal rouillé, il peut dire si cela vient d’un Minenwerfer M14 ou d’un mortier Dt / 4Jn avec en prime son numéro de série. Mais s’il connaissait en son temps d'une manière militairement fort habile le diamètre des culasses des Jbalas du Rif et ceux des calebasses d'ébène rebondies du 8e parallèle nord, il ne fait plus le malabar sous l’Adrien tel un lecteur de La grande guerre d’Albert Londres; il deviendrait même tout mou comme un bizuTh prêt à claMcer avec un cœur saignant rouge Coco tendance naroDnik quand il foule le sol des nécropoles où sont enterrés des morts à l’infini. A ce moment, je lIsais de la fureur avec les guerres médiques de Peter Green mais c’était 2500 ans avant, avec le Choc des boucliers, les lancent qui brillent, le galop des chevaux et le roulement des chars.
Quelques fois le vilenot poilu s'extirpant de la menuaille se desfoit prestement de ses guenilles dépenaillées et braies Souillées pour nous la faire moult aduré chevalier d'ost sur son milsoudor, vaillant homme aux aRmes en endossant Coltin et Harnois étincelants. Il nous prend pour une croiserie et avoye vers une flambée au rhum après avoir desnouller un gipon et tamponné une coquille sur le chemin de Compostelle. Après, icelui montoit à l’estrivée, joute, va droit au but J, démonte et quéRoit les honneurs, mais se la joue bien cavalier à la fin avec sa damoiselle Josiane; Je ne sais pas s’il Oserait avec Joséphine même quand rien ne s'oppose à la nuit. Moi, galant et moins brutal, voyant cette dernière délaissée, je lui offrirai caLmement une Jérose et une romance de l’amour, comme dans le poème éponyme d’AnNa de Noailles:
" Quand ce noble ouraGan soulève jusqu’aux cieux, les désirs empourPrés des cœurs ambitieux, par mon étendue et mon élan sans frein, enivrons nous d’amour jusqu’au matin."
Des fois, beaucoup moins chevaleresque, il se laisse entrainer par une dévergoiGneuse queLconque qui lui fait l’Apologie des déSirs de la chair avec des promesses fallacieuses et philtre d’amour. Mais si comme moi, il sait à quoi s’en tenir, ayant lu l’Histoire de Juliette, une Prostituée, habile et enchanteresse que rencontre le Marquis de Sade, sa propension naturellement immodérée pour San Antonio prend certainement sa source avec la rencontre de toutes les pouleTtes à balconnet croisées au fil des lectures aux titres évocateurs. Pour ma part, je préfère ces Agréables vers de Charles Baudelaire dans les Fleurs du Mal :
"La femme au corps divin, promettant le bonheur, Est faite pour trôner sur des lits somptueux. Vois quel charme excitant la gentillesse donne ! Approchons et tournons autour de sa beauté, avant que la fille dans le fleuve aille se Baigner." Ou ceux de Victor Hugo pour une belle Judith:
"O femmes, voix, regards, cheveux noirs, tresses blondes, brillEz, je meurs ! Ayez l'éclat, l'amour, l'attrait..."
Pour terminer le portrait, le rustique raspoutinien de la taïga, le besogneux de la syLve, le spécialiste du chibre qui aime bien les dessous et pas seulement ceux des caRtes fait tache dans la contrée. Pourtant, il ne se revendique ni dandy nombriliste d’un distingué goTha, ni rustaud qui paCtise et fait des compromis avec de sales types J. Alors, Mlles, mEsdames et messieurs, est-ce son langage fleuri, sa liberté de parole qui lui vaut une certaine diSgrâce, la désapprobation de certains de ses pairs ? Certes, mais on ne vit oncques un bouffon aussi fol dingo pour amuser tous les baronnets et les petits Rois !
Pour tout cela, et tel un coMte de l’empereur Tibère je dois lui rendre la monnaie de sa Pièce en Joncaille. Voilà donc pour l’Ecce homo du géoca(t)ching une petite pour repousser son début d’Amnésie. Comme pour lui, Da Vinci Code c’est de la roupie de sansonnet et habitué à noircir des rames pour du plus compliqué en suçant des boNbons, il mettra moins de temps à miser sur les bonnes réponses que de choisir entre Lourdes avec sa dague ou Qom avec un kandJlar pour un hypothétique pèlerinage avec ses galoches et ses cousues mains. Alors, laissez-lui le temps de cHecker en premier au sinople sur le papier pour un FTF de gueules sur le terrain. Après, c’est open bar avec Pschitt à toute heure pour ceux qui trouveront sans lécanomancie.
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