Notre géocache se trouve à l'accès La Garenne une zone qui jouxte le parc des Chanteraines à Villeneuve , ce mot trouve son origine dans le lien étroit avec l'élevage des lapins. Historiquement, une garenne était un espace boisé ou herbeux où vivaient des lapins sauvages, possédant des terriers avec de multiples entrées. Ce terme désigne également un vaste enclos destiné à maintenir en semi-captivité des lapins de garenne et plus tard des lapins domestiques. Initialement, la garenne était un espace réservé à certaines espèces de gibier, où les lapins pouvaient trouver pâture. Au fil du temps, la domestication des lapins a pris de l'ampleur, avec la sélection de souches ou de races en garennes forcées ou closes, puis en clapiers, surtout à partir du XIXe siècle.
Le terme "garenne" est étymologiquement dérivé du gaulois *varros, qui signifie "étendue entourée de piquets". Il est également associé à des toponymes, des lieux et des édifices, mettant en évidence l'importance historique de la garenne dans la culture populaire. En outre, la garenne est spécifiquement liée à l'élevage et à la conservation des lapins. Elle peut être forcée ou privée, désignant un petit lieu clos de murailles ou de fossés pleins d'eau, où l'on met et élève des lapins.
Ainsi, la garenne est indissociable de l'histoire de l'élevage des lapins et de la chasse. Son évolution, de l'espace sauvage où vivaient les lapins à l'enclos semi-captif, reflète l'importance de cette activité dans l'histoire rurale et la culture populaire. La garenne demeure un symbole de la relation entre l'homme et le lapin, ainsi qu'un élément clé de l'histoire de l'agriculture et de l'élevage.
Malheureusement, l'urbanisation a eu un impact significatif sur les garennes et l'élevage des lapins. Avec la croissance des zones urbaines, de nombreux espaces boisés et herbeux qui abritaient autrefois des garennes ont été transformés en zones résidentielles ou commerciales. Cette expansion urbaine a entraîné la disparition de nombreux habitats naturels des lapins sauvages, impactant ainsi la pratique traditionnelle de l'élevage en garenne. De plus, la pression démographique et le besoin croissant de terres pour le développement urbain ont conduit à la réduction des espaces disponibles pour les garennes, ce qui a eu un impact négatif sur l'élevage des lapins.
De nos jours, on peut clairement constater la transformation de cette garenne territoire autrefois s'étendant sur plusieurs hectares en une petite parcelle, étouffée par les bâtiments industriels qui l'entourent.
