L'Office de Tourisme Coeur de Bastides vous invite à découvrir son territoire. Au travers du petit patrimoine, de la nature ou des monuments ; nos 43 communes vous dévoilent leurs trésors.
Chin Quénti en occitan local devenu Saint-Quentin-du-Dropt en 1937. La paroisse a déjà un caractère périgourdin par son habitat.
Le nom du patron de la paroisse de Saint-Quentin vient de celui d’un martyr du IIIème siècle : Sanctus Quintinus dérivé du prénom latin Quintus (5ème enfant).
Au Moyen Âge, Saint-Quentin-du-Dropt appartient aux grandes familles seigneuriales de la région, comme en témoigne la présence d’un premier château qui existait déjà au XIVe siècle dont il ne reste que l'importante tour circulaire.
La paroisse est signalée dès 1266 comme dépendant du diocèse de Périgueux. D’après Jean Maubourguet, elle appartenait en 1298 à la doyenné d’Issigeac. En 1273, Bertrand de Mons rend hommage au Roi d’Angleterre Edouard 1er pour Saint-Quintini. Aux XIIIe et XIVe siècles, le village est rattaché au fief de Caumonts qui appartient d’abord aux seigneurs du même nom puis aux ducs de Lauzun et de la Force. A partir de 1318 et jusqu’en 1789, la paroisse appartient à l’évêché de Sarlat, archiprêtré de Bougniagues. Le 9 septembre 1496, Saint-Quentin est mentionné en tant que fief de l’évêché de Sarlat par Barthélémy Le Bigot, seigneur de Saint-Quentin.
La paroisse, s’agrandit au XVIIe siècle, par l’annexion du prieuré et de la paroisse de Saint-Front, situés au nord du Dropt, en particulier du village du Béarnès. Bien que Saint-Quentin fît partie de la juridiction de Castillonnès, il semble qu’avant 1789, l’appel judiciaire releva de la Sénéchaussée de Bergerac.
L’église, probablement rebâtie au XVème siècle. Avec son chevet plat elle possède un beau retable en bois du XVIIème siècle classé en 1974.
La commune a obtenu en 2016 le label ‘territoire BIO engagé’ grâce à une forte proportion de surface agricole Bio.
Le château de Saint-Quentin
Les vestiges d’une ancienne tour sont les seuls témoignages d’un château faisant partie d’un des nombreux fiefs des Caumont, au XIVème avec Lauzun, Monbahus, Puydauphin, Tombebœuf, etc… Il semble que les Alphéry aient hérité des Caumont dont ils étaient peut-être feudataires. Au XVIIème siècle le château était propriété des Le Bigot qui se disaient seigneurs de La Mote, Castillonnès, Valette et Saint-Quentin, et firent refaire un inventaire de leurs titres et archives en 1656. Ce sont eux qui ont fait construire le manoir actuel, qui fut ensuite remanié aux siècles suivants. Le château passa par héritage aux De Luc, puis aux De Gironde (début du XVIIIème.) qui l’habitèrent jusqu’à la seconde guerre mondiale. Actuellement, il est propriété de la famille Teyssot. Le château a été inscrit partiellement au Monuments Historiques par arrêté le 20 juin 1994 pour son décor peint au plafond du XVIIème siècle. Propriété privée, ne se visite pas.
(c) Monuments historiques.
Sources : https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00132538
Textes : Mairie de St-Quentin-du-Dropt, Musée des Bastides et Office de Tourisme Cœur de Bastides.