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Le moulin de la butte de la Vierge à Monbahus Traditional Cache

Hidden : 11/13/2023
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


L'Office de Tourisme Coeur de Bastides vous invite à découvrir son territoire. Au travers du petit patrimoine, de la nature ou des monuments ; nos 43 communes vous dévoilent leurs trésors.

 

MONBAHUS est un village rue bâti sur une colline, appelée le Fort, nom tiré d’un château dont elle était flanquée. Il faut être très prudent sur l’étymologie de Monbahus. Il est vraisemblable que ce lieu tire son nom du radical latin « Mons » > « Montis » commun dans notre région pour désigner une colline généralement escarpée. A cela s’ajoute « Baussum » > « Baucium » vocable bas latin qui annonce soit un abîme soit un escarpement rocheux. C’est au XIIIe siècle que l’on trouve le nom de notre village orthographié « Monbahus ». Ce sont probablement les clercs de l’époque gallo-romaine qui ont composé ce vocable pour distinguer notre site des noms voisins : Montastruc, Monflanquin, Monclar, etc… Selon cette étymologie, Monbahus signifierait donc « forte colline escarpée dominant un abîme ». En se plaçant au sommet de la butte, on peut en effet voir les pentes abruptes.

Le Moulin de la Vierge domine le village et les environs de Monbahus. Il vous offre un panorama à 360° sur la campagne et les pechs environnants avec 4 tables d'orientation et des panneaux thématiques qui vous présentent l'histoire du village, l'eau et les moulins. Vous pourrez également parcourir le circuit du CEDP 47 Paysage & Médiation pour vous initier par le jeu à la lecture de paysage. La mairie de Monbahus a aménagé le site et vous propose de partir sur le sentier, à l'ascension de la motte surplombant le village. Ce site qui vous accueille gratuitement tout au long de l’année. Du haut de la tour (point culminant du village) on peut on peut parfois apercevoir les pics Pyrénéens. Un magnifique point de vue circulaire sur cette belle région faite de coteaux et de vallées où les cultures coexistent.

Le moulin appartenait au XIXeme à M et Mme Gary qui désiraient avoir un enfant. Ils prièrent et promirent que lorsque leur vœu serait exhaussé, ils installeraient une vierge en lieu et place de leur moulin, en remercient. Ils eurent une fille et la vierge Marie trône aujourd’hui en haut de leur moulin.

La Vierge, après sa réalisation en 1898, a été transportée à l'église. Son premier contact avec Monbahus a été rude puisque le sacristain de l'époque l'a heurté laissant quelques dégâts sur son visage. Mais il fallut ensuite la monter sur le haut du moulin qui avait été rénové. Comment déplacer à 200m de hauteur cette vierge de 2 tonnes et 3 mètres de haut. Ce sont deux diables qui ont aidé, ces engins permettaient de transporter des billes de bois. Tirés par 7 paires de bœufs, fournis par la famille Lacau, ils ont facilité ce transport. Il fallut ensuite dresser « des chèvres » en bois pour hisser la vierge sur l'emplacement qui lui était réservé en haut du moulin sur un piédestal construit au sommet du moulin, lequel repose sur un reste de vieille tour. Toute l'opération a duré plusieurs jours, mobilisant un grand nombre de monbahusiens

La statue de la Vierge culmine toujours à 192 m d’altitude, après plus de 100 ans.

Mais la butte qui surplombe Monbahus n'a pas connu qu'un seul moulin. Il y a 400 ans existaient sur ce lieu quatre moulins : « Le Petit Rey », « Le Baptistou », « Galinat » et « Le Moulin Neuf » construits aux XVIIe et au XVIIIe siècle et détruits aux XIXe. Le troisième moulin, « Galinat », fut construit en 1616 est actuellement surmonté de la vierge.

Pendant plus de 200 ans la montée vers la butte des moulins a connu une intense activité. Le Moulin de la Vierge est le dernier vestige des 4 moulins qui surplombaient le village. Désormais lieu de balade, ce sont les touristes qui empruntent le même chemin empierré, certains à pied d'autres en voiture. On y accède par le village.

Jean-Marie vous propose, les soirs d’été, une visite découverte autour du village. Il connaît les moindres recoins de Monbahus, et pour cause : il en est Maire ! De l’origine de la butte à l’installation de la statue de la Vierge, en passant par l’histoire du château, cette visite où l’échange et la curiosité sont le fil conducteur se termine en haut du moulin où l'on peut découvrir le paysage à 360° à 40 km à la ronde... Se renseigner à la Mairie pour les horaires 05 53 01 62 17.

Monbahus n'est pas mentionné comme "castrum" dans les textes de la fin du 13e siècle ; seul un acte du bullaire de Vallier mentionne une paroisse proche du "castrum de Montbaus".

Le site fortifié couronne le sommet de la colline dominant le village, au lieu-dit au Fort. Il s'agit d'une motte, complétée par un système défensif sommaire. Le « Fort » n’était pas d’une grande utilité car situé entre ceux de Montastruc, Cancon et Lauzun. Il eut plutôt un rôle de fortification avancée du Château de Lauzun à qui il appartenait depuis le 13ème siècle et protégeait le monastère. Ce « Fort » atteignit son état définitif à la fin du XIIIe, début du XIVe siècle. La tour était constituée par des pieux profondément enfoncés dans le sol et consolidés par des talus de terre mélangée de pierres. Le seul chemin d’accès partait de l’angle formé par les actuelles rues du Fort, il suivait le flanc de la colline puis s’incurvait pour aboutir à la porte d’entrée pratiquée dans une tour carrée.

Au cours des guerres de religions, seules une vingtaine de familles se rallièrent aux idées de la religion réformée. Un cimetière spécial fut créé à Cabannes. Entre le 11 et le 25 Mars 1586 le « Fort » fut occupé par des troupes protestantes, deux régiments catholiques tentèrent de s’en emparer. Ce siège fut la fin du Fort qui disparut lors de la prise de la place par les troupes catholiques. François Nompar de Caumont, Seigneur de Lauzun et de Monbahus, resta fidèle à la religion de ses ancêtres.

L’église Notre-Dame de Monbahus fut reconstruite en 1612. L’église de style roman du XIIe était en ruine. La première cloche fut baptisée en 1852 et la deuxième en 1947.

La seigneurie était en possession de la famille de Caumont, seigneurs de Lauzun, au moins depuis le 15e siècle. Par le jeu des successions, elle passe entre les mains des seigneurs de Biron. Le dernier descendant des Caumont, mourut en 1723 sans descendant. Par son testament il institue pour son légataire universel : Charles-Armand de Gontaud-Biron, mari de sa nièce Marie-Antoinette de Bautru. Il lègue au Maréchal Biron tous ses biens, à charge par le légataire de porter le nom et les armes de Lauzun.

Le village, composé de l'église, de la halle et d'un groupe d'une vingtaine de maisons au début du 19e siècle (cadastre napoléonien), au pied du site fortifié ; quatre moulins, dont un subsiste partiellement au sommet de la motte, y ont été construits. Plusieurs maisons face à la halle disposaient encore de couverts (dits "porges") au début du 19e siècle, supprimés pour alignement en 1863. La plupart des maisons sont reconstruites vers le milieu du 19e siècle. Une entreprise est d’ailleurs autorisée à prendre la pierre au Fort pour l’encaissement d’une rue en 1892.

Lucienne Deguilhem, une Juste parmi les Justes.

Née en 1898 à Monbahus dans une famille de scientifiques laïques, après ses études et la Grande Guerre, elle travaille avec ses parents, dans la pharmacie familiale. A la mort de son père, elle va vivre avec son oncle Ancelin, élu maire en 1935 elle est engagée comme secrétaire de mairie.

En 1940, elle rencontre Joseph Van der Poellen. Profondément choquée par les lois antisémites mises en place en France, elle s'engage dans une organisation dont l'action dépassait largement Monbahus. En juin 1941, devant l'obligation de recenser tous les juifs présents sur le territoire communal, le maire, M. Lacroix, démissionne. Le 15 juillet 1941, Lucienne est chassée du secrétariat de mairie. Malgré les risques encourus, elle continue de cacher des familles juives avec ou sans papiers. La rafle surprise du 28 août 1942 où sont arrêtés la famille Wollner et un autre couple la marque profondément. 22 personnes furent capturées et déportées.

Le 28 mars 1945, elle épouse Joseph Van der Poellen, qui décède en 1949. Elle retrouve le secrétariat de Mairie qu'elle assure jusqu'en 1964. Lucienne est inhumée en 1980.

Pour avoir aidé et caché des juifs durant la guerre au péril de sa vie, Lucienne reçoit le 27 mai 2014, la médaille du Yad Vashem à titre posthume. Elle est reconnue comme une Juste parmi les Justes. La plus haute distinction honorifique délivrée par l’État d’Israël à des civils. Une cérémonie émouvante puisque treize des enfants juifs qu'elle a secourus, à cette époque, étaient présents à la cérémonie.

 

Musée du patrimoine rural, Micado (Musée Institution Collective Artisanal Divers Objets)

Le musée Micado situé à Monbahus est un bel exemple de sauvegarde des anciens outils utilisés en agriculture. Crée par quelques passionnés de vieux matériels agricoles réunis en un musée créé par Ange Houdusses et grâce à une cinquantaine de donateurs de matériels divers. Cette association offre la possibilité de découvrir plusieurs milliers d'outils exposés là, illustrant la vie agricole d’autrefois. Les explications données permettent de mieux comprendre et/ou de découvrir l’utilisation des outils et le quotidien de nos anciens, qui travaillaient à la ferme. Les outils et les machines utilisés jadis par les paysans constituent les derniers témoins d’une époque.

L’abbaye Saint-Pierre de Gondon (ou Notre-Dame de Gondon suivant les sources) était une abbaye cistercienne d'hommes. L'abbaye aurait été fondée par Géraud de Salles, qui suivant les sources était ermite itinérant ou chanoine à Saint-Avit (Sarlat) ordre cistercien. Elle est érigée vers 1120 en abbaye cistercienne fille de l'abbaye de Cadouin. Les terres sur lesquelles l'abbaye fut construite auraient été donnée par les seigneurs de Lauzun. L'abbaye connut un certain développement, au point qu'elle s'affilia l'Abbaye Sainte-Marie de Fontguilhem en 1147. La guerre de 100 ans sonne très tôt son glas. L'abbaye souffrit au cours des XIIIe et XIVe siècles et dissoute en 1791. Il ne reste aucun bâtiment.

(c) Inventaire général du patrimoine culturel

Sources : https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA47001213

Texte : Mairie de Monbahus, Musée des Bastides et Office de Tourisme Coeur de Bastides

Additional Hints (Decrypt)

N y'rageér qh zbhyva

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)