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La géologie, quelle histoire ! EarthCache

Hidden : 10/26/2023
Difficulty:
5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   other (other)

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Geocache Description:


La géologie, quelle histoire !

La géologie est la science qui traite de la composition, de la structure, de l'histoire et de l'évolution des couches internes et externes de la Terre, et des processus qui la façonnent.

Parmi les sciences naturelles, la géologie est paradoxalement une des plus récentes. Jusqu’au début du 19ème siècle, notre idée de la formation de la terre et des roches terrestres était dominée par la vision biblique de la genèse. C’est entre la fin du 18ème et le début du 19ème siècle que la notion de géologie va se constituer et elle bouleversa notre idée de la Terre qui s’avérait infiniment plus ancienne que les 6000 ans bibliques, il n’y avait nulle trace du déluge et les forces géologiques étaient toujours en action, faisant de la Terre une planète vivante, se transformant, évoluant ! 

Certains phénomènes nous semblent aujourd’hui familiers, puisqu’ils nous ont été enseignés à l’école comme des évidences, mais il s’agit en réalité de découvertes et de recherches qui n’ont fait consensus parmi les scientifiques qu’assez récemment et à l’issue de nombreuses controverses. 

Une première représentation au néolithique

La progression des connaissances a été lente et s’est fondée dans un premier temps sur des observations des phénomènes géologiques que les populations ont subis comme les tremblements de terre, volcans et érosions. La première trace d'un tel intérêt est une peinture murale montrant une éruption volcanique au Néolithique, à Çatal Hüyük en Turquie et datant du VIe millénaire avant notre ère. 

 

L'Antiquité,  le Moyen Âge et la Renaissance se préoccupent peu de géologie : de nombreuses erreurs sont associées à quelques intuitions correctes.

Pendant l'Antiquité (de 3300 av. J.C. à 476 ap. J.C.), plusieurs théories où se mêlent croyances religieuses et observations apparaissent en Grèce puis dans l'Empire romain, en Inde antique, en Chine. Pour Aristote, la terre et l'air se transforment en eau qui alimente les sources et les rivières. Strabon reconnaît l'existence du transport de limon par les rivières et l'avancée des terres qui peut en résulter à leurs estuaires. Il invoque une cause actuelle et observable, les tremblements de terre, pour expliquer l'élévation des fonds marins qui conduisent à la présence de fossiles dans des lieux élevés. 

L'École d'Athènes fresque du peintre italien Raphaël

Au Moyen Âge (Vème au XVème siècle) 

Les Pères de l'Église catholique se consacrent avant tout à la défense de la foi chrétienne, et s'ils parlent de géologie, c'est dans l'optique de corroborer la Bible. Ils identifient les fossiles de coquillages et de poissons comme étant des animaux pétrifiés et en concluent la véracité du Déluge

En Europe, l’origine des fossiles fait débat  : on leur attribue une origine animale, mais l’hypothèse de leur création directement dans la pierre sans avoir une origine biologique est envisagée, tout comme la possibilité qu'ils soient générés dans le sol par l'action des astres. Certains pensent que l'origine des montagnes est dûe à une forme d'attraction de la part des étoiles qui tend à élever la surface de la Terre. On émet aussi l’idée que les terres sont plus légères que les océans, le soleil réchauffant les terres les allègent. Cet allègement provoque un soulèvement des terres combattu par les phénomènes d'érosion.

En Irak entre le ixe siècle et le xe siècle Les Épîtres des Frères de la pureté, contiennent une description complète d'un cycle géologique, l'érosion produit des sédiments transportés par les fleuves à la mer qui peu à peu se comble. Une nouvelle idée importante est apportée, la stratification des couches sédimentaires au fond des mers débouchant sur une tentative d'explication de la formation des reliefs « [les mers] déposent ces sables, cette argile et ces cailloux dans son fond, couche sur couche [...] s'entassent les unes sur les autres et ainsi se forment au fond des mers des montagnes et des collines ». Avicenne, philosophe et médecin persan, né en 980 dans l'actuel Ouzbékistan explique les fossiles comme des inclusions d'animaux et végétaux convertis en pierre par une vertu pétrifiante des sols pierreux. Pour lui, les montagnes ont deux causes, les tremblements de terre qui soulèvent le sol et dans une moindre mesure par l'érosion qui laisse les reliefs les plus durs intacts. 

En Chine dès le ier siècle av. J.-C., l'érudit Shen Kuo observe des fossiles dans les différentes couches géologiques de la montagne T'ai-hang Shan et en déduit que l'érosion et le dépôt de limon remodèlent les terrains et que ces montagnes furent à un moment situées au niveau de la mer. La Chine étant fréquemment frappée par des tremblements de terre, la sismologie est étudiée, sans qu'une théorie concernant leurs causes ne soit émise. Les chinois inventent le premier sismographe

Réplique du sismographe de Zhang Heng, le Houfeng Didong Yi

A la Renaissance (XV e et XVIe siècles)

L’origine animale des fossiles ne fait plus de doutes. L'origine des sources est fréquemment ramenée à une origine océanique, l'eau des océans circule sous Terre et resurgit. Mais Bernard Palissy montre que l'eau des fleuves provient de la pluie. Léonard de Vinci identifie entre elles les couches présentes des deux côtés d'une vallée érodée par la présence d'un fleuve. Agricola pose les premières fondations de ce qui va devenir plus tard la géomorphologie par sa description de l'érosion.

A partir du XVIIème siècle les principes de la géologie moderne commencent à apparaître

Au XVIIe siècle, Descartes est le premier à publier une théorie de la Terre dans l'ouvrage Principia philosophiae en 1644. Il échafaude une hypothèse d'une grande audace  concernant la genèse du globe terrestre : il voit les éléments s'assembler en sphères concentriques. Vers la fin, une croûte externe s'est formée, en situation instable puisque séparée des sphères internes par une zone d'eau et d'air ; elle s'effondre ; ses fragments, à l'étroit, reposent parfois à plat sur la croûte interne (mers et plaines), parfois en s'arc-boutant mutuellement (montagnes). Ainsi, selon Descartes la configuration actuelle de la Terre est née des hasards d'une catastrophe inscrite dans la logique d’un développement antérieur. La Terre, ancien astre éteint, enferme en son cœur une matière de feu, sans action sur les zones plus externes.

Nicolas Sténon, évêque et  anatomiste réputé danois publie Prodromus en 1669,  court ouvrage décrivant les principes fondamentaux de l’étude des couches de l'écorce terrestre, la stratigraphie. Il pose de façon géniale les bases définitives de la géologie moderne. Il introduit les termes et les concepts clés de «  strates » dues à l'accumulation de « sédiments ». Posant en principe que tout solide est issu d'un fluide, il en déduit que les strates du sous-sol se sont déposées en superposition l'une sur l'autre successivement (ce concept constitue un fondement dans les méthodes physiques de datation); lors de leur dépôt étaient subhorizontales ; étaient continues en extension latérale. Et donc, leur tranche mise à nu implique une rupture ou une ablation ; leur situation inclinée implique un dérangement, lequel est la cause des montagnes. Il pose la règle que l'analyse seule du terrain dévoile son histoire passée.

En 1721, Henri Gautier, docteur en médecine, ingénieur du roi Louis XV et inspecteur des ponts et chaussées, publie un livre ne pouvant pas se séparer encore complètement de l'enseignement de l'Église et donne ses réflexions sur la géologie : "Nouvelles conjectures sur le globe terrestre, où l'on fait voir de quelle manière la terre se détruit journellement, pour pouvoir changer à l'avenir de figure : comment les pierres, les minéraux, les métaux et les montagnes ont été formés; les corps étranges comme les carcasses d'animaux, les coquillages et ce qu'on y trouve y ont été ensevelis ; le prompt retour des marées, par des mers intérieures où elles circulent sous sa croûte, pour produire le flux et le reflux. L'on y démontre l'épaisseur déterminée de cette croûte, celle de la profondeur de toutes les mers, le grand vide qui occupe le dedans de son Globe, la hauteur de notre atmosphère et plusieurs autres difficultés très curieuses que l'on y résout, et dont on ne pouvait rendre aucune raison."

Jean-Étienne Guettard, naturaliste, botaniste, géologue, minéralogiste et médecin français est le pionnier de la cartographie géologique avec la publication en 1746 de la Carte minéralogique sur la nature du terrain d'une portion de l'Europe. 

En 1795, l'Écossais James Hutton publie Theory of the Earth, ouvrage considéré comme majeur dans l'histoire de la géologie. Il y développe une synthèse complète et cohérente de la machine « Terre » en proposant une vision cyclique de son histoire. Le système de James Hutton est tout d'abord fondé sur une chaleur centrale inépuisable (alimentée par la combustion des dépôts sédimentaires enfouis). Les sédiments provenant de l'érosion des continents se déposent peu à peu au fond des mers, se consolident et s'indurent sous l'effet de ce feu souterrain. Certains vont même fondre et se transformer. Les produits en fusion (le granite) s'injectent dans les couches, les repoussent, les plissent et les soulèvent : c'est la formation des montagnes. Puis un nouveau cycle démarre : érosion, sédimentation, formation des reliefs. Hutton, en octroyant une origine ignée (magmatique) au granite, s'oppose alors à la doctrine du moment, le neptunisme (origine sédimentaire de toutes les roches). Cette nouvelle théorie prendra le nom de plutonisme. Hutton est le premier à expliquer les discordances angulaires : les couches soulevées et plissées sont ensuite érodées et font ainsi un angle avec les couches sus-jacentes qui se sont déposées horizontalement. De même, il est le premier à postuler que les terrains « primitifs » sont des sédiments peu différents au moment de leur dépôt des sédiments actuels mais qu'ils ont été ensuite transformés ou fondus. Ce phénomène sera appelé plus tard le métamorphisme.

Dans les années 1800, William Smith, Georges Cuvier et Alexandre Brongniart fondent la biostratigraphie : étude de la répartition des espèces fossiles dans les strates sédimentaires et donc dans les temps géologiques. La biostratigraphie se donne pour objectif l'établissement d'une chronologie relative.

 

Image montrant un fossile nouvellement découvert (ammonite) introduit dans la séquence stratigraphique.

 

Il est généralement considéré qu’à partir des années 1830, la géologie est définitivement fondée en tant que science, et possède ses propres sociétés savantes et publications scientifiques. Le géologue écossais Charles Lyell publie les Principes de géologie entre 1830 et 1833. Il popularise le principe de l'uniformitarisme : les vestiges géologiques provenant d'un passé lointain peuvent, et doivent, être expliqués par les processus géologiques actuels et directement observables. Lyell pense que les changements géologiques résultent de l'accumulation de très petites modifications sur de très longues périodes. Une vive controverse a eu lieu entre cette théorie et le catastrophisme, en particulier parce que l'uniformitarisme est incompatible avec les événements décrits par la Bible

 


La “première révolution des sciences de la Terre”

Ce que les géologues appellent ainsi comprend plusieurs facettes.

  • En 1884 en Provence, Marcel Bertrand découvre les nappes de charriage : ensemble important de couches géologiques qui se sont décollées du socle sur lequel elles reposent et se sont déplacées sur de grandes distances.
  • En 1900, Emile Haug publie un mémoire évoquant pour la première fois la notion de géosynclinal : vaste dépression en bordure du continent, où se déposent de nombreux sédiments et qu'un mouvement terrestre plissera en chaînes de montagnes.
  • En 1915, Alfred Wegener établit la théorie de la dérive des continents : ensemble des déplacements horizontaux des continents (ou des blocs continentaux) les uns par rapport aux autres.

C’est aussi dans cette période que la géologie se pencha sérieusement sur l'épineuse question de l'âge de la Terre, la méthode de datation ayant été stabilisée grâce à la découverte de la radioactivité par Henri Becquerel en 1896 qui permet de repousser l'âge de la Terre jusqu'à l'âge qu'on lui attribue aujourd'hui. Pour en savoir plus sur l’estimation de l'âge de la terre selon les scientifiques entre 1600 et aujourd’hui cliquez sur le lien : film

La “seconde révolution des sciences de la Terre”

La théorie de la tectonique des plaques est un modèle scientifique expliquant la dynamique globale de la lithosphère terrestre. Elle fut acceptée par la communauté géologique internationale à la fin des années 1960, à la suite de l'émission des concepts du « double tapis-roulant océanique ». Les éléments qui ont finalement suggéré, à l'américain William Jason Morgan et au français Xavier Le Pichon, la notion de plaques rigides transportées par des mouvements de convection dans les grandes profondeurs de la Terre à la façon dont sont véhiculées des personnes et des objets sur les tapis roulants sont :

  • les mesures paléomagnétiques,
  • la cartographie des fonds sous-marins pour des besoins commerciaux et militaires,
  • la reconnaissance des dorsales médio-océaniques et celle de l'expansion des fonds océaniques,
  • la cartographie des épicentres sismiques à l'échelle mondiale.

Les forces capables de faire bouger des continents entiers trouvent leur origine dans la grande réserve de chaleur à l'intérieur de la Terre. Mais il ne faut pas oublier qu'il s'agit à l'heure actuelle d'une théorie qui présente beaucoup de lacunes et de faiblesses, même si ses points essentiels semblent définitivement acquis. 

 

Questions 

Positionnez vous dos au relai téléphonique, puis regardez le panorama qui s’ouvre devant vous. Vous pouvez observer une succession de montagnes parallèles, d’orientation Est-Ouest. : au loin, la Sainte Victoire chère au peintre Cézanne qui se termine sur la droite par une paroi abrupte, légèrement sur votre droite tout proche de vous, le Lubéron, la montagne de Lure sur laquelle vous êtes, et dans sa continuité, le Mont Ventoux avec son sommet blanc empierré. 

Toutes ces montagnes sont issues de l’ouverture du Golfe de Gascogne et du mouvement de la plaque ibérique par rapport au reste de la plaque tectonique européenne, notamment au cours de la fin du Crétacé inférieur.

Question 1 : Dans quelle période de révolution des sciences de la terre ce phénomène de plissement des montagnes sous vos yeux a t il pu être expliqué? Justifiez votre réponse.

Regardez maintenant à votre gauche. Vous voyez la naissance des Alpes. Les reliefs et formations géologiques sont très différents de votre observation précédente. Ce nouveau point de vue ne présente aucune régularité. Les formations géologiques sont enchevêtrées les unes aux autres de façon chaotique. 

 

Question 2 : Les Alpes n'ont généralement pas été le point de départ des découvertes ou des grandes théories géologiques malgré le fait que c'est toujours sur elles que les idées nouvelles ont été immédiatement testées. Selon vous, quelle est la raison pour laquelle les grandes découvertes n’ont pas pu se faire ici. Justifiez votre réponse.

 

Question 3 (option) : une photo de vous ou d’un objet vous appartenant avec un élément caractéristique de cet endroit serait appréciée.

 

Loguez cette cache "Found it" et envoyez-moi vos propositions de réponses soit via mon profil, soit via la messagerie geocaching.com (Message Center), et je vous contacterai en cas de problème.

Une EarthCache consiste en une leçon de géologie, qui nécessite une visite sur un lieu géologique unique. Les EarthCaches n'ont pas de contenant ou de logbook.

Geology, what a story!

Geology is the science that deals with the composition, structure, history and evolution of the Earth's inner and outer layers, and the processes that shape it.

Paradoxically, geology is one of the most recent of the natural sciences. Until the early 19th century, our idea of the formation of the earth and its rocks was dominated by the biblical vision of genesis. It was between the end of the 18th century and the beginning of the 19th century that the concept of geology came into being, and it revolutionised our idea of the Earth, which turned out to be infinitely older than the biblical 6,000 years. There was no trace of the Flood and geological forces were still at work, making the Earth a living planet, changing and evolving! 

Some of these phenomena seem familiar to us today, having been taught at school as self-evident facts, but in reality they are the result of discoveries and research that have only recently gained consensus among scientists, and only after much controversy. 

A first representation in the Neolithic period

Progress in knowledge has been slow, and was initially based on observations of geological phenomena experienced by local populations, such as earthquakes, volcanoes and erosion. The first trace of such interest is a wall painting showing a volcanic eruption in the Neolithic period, at Çatal Hüyük in Turkey, dating from the 6th millennium BC.


 

Antiquity, the Middle Ages and the Renaissance paid little attention to geology: many errors were associated with a few correct intuitions.

During Antiquity (from 3300 BC to 476 AD), several theories combining religious beliefs and observations appeared in Greece, then in the Roman Empire, ancient India and China. For Aristotle, earth and air were transformed into water, which fed springs and rivers. Strabo recognised the existence of the transport of silt by rivers and the land reclamation that could result in their estuaries. He invoked an actual, observable cause - earthquakes - to explain the rise in the seabed, which led to the presence of fossils in elevated places.


The School of Athens fresco by the Italian painter Raphael

The Middle Ages (5th to 15th centuries) 

The Fathers of the Catholic Church devoted themselves above all to defending the Christian faith, and if they spoke of geology, it was with a view to corroborating the Bible. They identified shell and fish fossils as petrified animals, and concluded that the Flood was real.

In Europe, the origin of fossils is the subject of debate: they are thought to be of animal origin, but the hypothesis that they were created directly in stone without having a biological origin is also being considered, as is the possibility that they were generated in the ground by the action of stars. Some believe that the origin of mountains is due to a form of attraction from the stars that tends to raise the surface of the Earth. There is also the idea that the land is lighter than the oceans, as the sun warms the land, making it lighter. This lightening causes the land to rise, which is counteracted by erosion.


In Iraq between the ninth and tenth centuries, the Epistles of the Brothers of Purity contain a complete description of a geological cycle, with erosion producing sediments transported by rivers to the sea, which gradually filled in. An important new idea was introduced, the stratification of sedimentary layers at the bottom of the seas, leading to an attempt to explain the formation of landforms "[the seas] deposit these sands, clays and pebbles at the bottom, layer upon layer [...] piling up on top of each other and thus forming mountains and hills at the bottom of the seas". Avicenna, a Persian philosopher and physician born in 980 in what is now Uzbekistan, explained fossils as inclusions of animals and plants converted into stone by the petrifying virtue of stony soils. For him, mountains have two causes: earthquakes that raise the ground and, to a lesser extent, erosion that leaves the hardest reliefs intact. 

In China as early as the first century BC, the scholar Shen Kuo observed fossils in the various geological layers of the T'ai-hang Shan mountain and deduced that erosion and the deposition of silt reshaped the land and that these mountains were at one time situated at sea level. China was frequently hit by earthquakes, and seismology was studied, although no theory as to their causes was put forward. The Chinese invent the first seismograph.


Replica of Zhang Heng's seismograph, the Houfeng Didong Yi

The Renaissance (15th and 16th centuries)

The animal origin of fossils was no longer in doubt. The origins of springs were frequently traced back to the oceans, where water circulated underground and then resurfaced. But Bernard Palissy showed that river water comes from rain. Leonardo da Vinci identified the layers on either side of a valley eroded by a river. Agricola laid the foundations of what would later become geomorphology with his description of erosion.

The principles of modern geology began to emerge in the 17th century

In the 17th century, Descartes was the first to publish a theory of the Earth in his Principia philosophiae in 1644. He developed a very bold hypothesis about the genesis of the Earth: he saw the elements coming together in concentric spheres. Towards the end, an outer crust was formed, in an unstable situation since it was separated from the inner spheres by a zone of water and air; it collapsed; its fragments, cramped, sometimes lay flat on the inner crust (seas and plains), sometimes buttressing each other (mountains). So, according to Descartes, the Earth's current configuration was born of the chance events of a catastrophe that was part of the logic of an earlier development. The Earth, an ancient extinct star, encloses a fiery substance at its core, with no effect on the outermost zones.


Nicolas Sténon, a renowned Danish bishop and anatomist, published Prodromus in 1669, a short work describing the fundamental principles of the study of the layers of the Earth's crust, known as stratigraphy. In an ingenious way, he laid the definitive foundations of modern geology. It introduces the key terms and concepts of "strata" due to the accumulation of "sediments". Based on the principle that all solids are derived from a fluid, he deduced that the strata in the subsoil were deposited one on top of the other in succession (this concept forms the basis of physical dating methods); when they were deposited, they were sub-horizontal and laterally continuous. And so, their exposed edge implies a rupture or ablation; their inclined position implies a disturbance, which is the cause of the mountains. As a rule, analysis of the terrain alone reveals its past history.



In 1721, Henri Gautier, a doctor of medicine, engineer to King Louis XV and inspector of highways and bridges, published a book that could not yet completely separate itself from the teaching of the Church and gave his thoughts on geology: "Nouvelles conjectures sur le globe terrestre, où l'on fait voir de quelle manière la terre se détruit journellement, pour pouvoir changer à l'avenir de figure : how stones, minerals, metals and mountains have been formed; strange bodies such as animal carcasses, shells and whatever else is found there have been buried; the rapid return of the tides, through inland seas where they circulate under its crust, to produce the ebb and flow. It demonstrates the determined thickness of this crust, that of the depth of all the seas, the great emptiness which occupies the interior of its Globe, the height of our atmosphere and several other very curious difficulties which are solved there, and for which no reason could be given."

Jean-Étienne Guettard, a French naturalist, botanist, geologist, mineralogist and physician, pioneered geological cartography with the publication in 1746 of his Carte minéralogique sur la nature du terrain d'une portion de l'Europe.


In 1795, the Scotsman James Hutton published Theory of the Earth, a work considered to be a milestone in the history of geology. In it, he developed a complete and coherent synthesis of the "Earth" machine, proposing a cyclical vision of its history. James Hutton's system is based first and foremost on inexhaustible central heat (fuelled by the combustion of buried sedimentary deposits). The sediments produced by the erosion of the continents gradually settle to the bottom of the seas, consolidating and hardening under the effect of this subterranean fire. Some even melt and transform. The molten products (granite) inject themselves into the layers, pushing them back, folding them and lifting them up: this is the formation of mountains. Then a new cycle begins: erosion, sedimentation and the formation of relief. By attributing an igneous (magmatic) origin to granite, Hutton opposed the doctrine of the time, neptunism (sedimentary origin of all rocks). This new theory became known as plutonism. Hutton was the first to explain angular unconformities: uplifted and folded layers are then eroded, forming an angle with the overlying layers that were deposited horizontally.He was also the first to postulate that 'primitive' terrains were sediments that differed little from present-day sediments at the time they were deposited, but that they had subsequently been transformed or melted. This phenomenon was later called metamorphism.

In the 1800s, William Smith, Georges Cuvier and Alexandre Brongniart founded biostratigraphy: the study of the distribution of fossil species in sedimentary strata and therefore in geological time. The aim of biostratigraphy was to establish a relative chronology.


Image showing a newly discovered fossil (ammonite) introduced into the stratigraphic sequence.

It is generally considered that from the 1830s onwards, geology was definitively founded as a science, and had its own learned societies and scientific publications. The Scottish geologist Charles Lyell published Principles of Geology between 1830 and 1833. He popularised the principle of uniformitarianism: geological remains from the distant past can, and should, be explained by current, directly observable geological processes. Lyell believed that geological changes were the result of the accumulation of very small modifications over very long periods of time. There has been much controversy between this theory and catastrophism, particularly because uniformitarianism is incompatible with the events described in the Bible.


The "first revolution in Earth sciences”

There are several facets to what geologists refer to as this.

In 1884 in Provence, Marcel Bertrand discovered the nappes de charriage: a large group of geological layers that had detached from the bedrock on which they rested and moved over great distances.

In 1900, Emile Haug published a memoir in which he introduced the concept of a geosyncline for the first time: a vast depression on the edge of the continent, where numerous sediments are deposited and folded into mountain ranges by terrestrial movement.

In 1915, Alfred Wegener established the theory of continental drift: the horizontal movement of continents (or continental blocks) in relation to each other.



It was also during this period that geology took a serious look at the thorny question of the age of the Earth, the dating method having been stabilised thanks to the discovery of radioactivity by Henri Becquerel in 1896, which made it possible to push back the age of the Earth to the age we attribute to it today. To find out more about how scientists estimate the age of the Earth between 1600 and the present day, click on the link : film

The "second revolution in Earth sciences”


The theory of plate tectonics is a scientific model explaining the global dynamics of the Earth's lithosphere. It was accepted by the international geological community in the late 1960s, following the emergence of the "double ocean conveyor belt" concepts. The elements that finally suggested, to the American William Jason Morgan and the French Xavier Le Pichon, the notion of rigid plates transported by convection movements in the great depths of the Earth in the way that people and objects are transported on conveyor belts are :

  • palaeomagnetic measurements,
  • mapping the seabed for commercial and military purposes,
  • reconnaissance of mid-ocean ridges and the expansion of the ocean floor,
  • mapping seismic epicentres on a global scale.

Questions 

With your back to the telephone relay station, look out over the panorama that opens up before you. You can see a succession of parallel mountains running east-west. In the distance, the Sainte Victoire, so dear to the painter Cézanne, which ends in a steep wall on the right. Slightly to your right, very close to you, the Lubéron, the Lure mountain on which you are standing, and Mont Ventoux, with its white stone summit. 

All these mountains are the result of the opening up of the Bay of Biscay and the movement of the Iberian plate in relation to the rest of the European tectonic plate, particularly during the late Lower Cretaceous period.


 

Question 1: During what period of revolution in the earth sciences was it possible to explain the phenomenon of the folding of the mountains before your eyes? Justify your answer.

Now look to your left. You can see the birth of the Alps. The relief and geological formations are very different from your previous observation. There is no regularity in this new view. The geological formations are chaotically intertwined. 

Question 2: The Alps have not generally been the starting point for discoveries or major geological theories, despite the fact that it is always on them that new ideas are immediately tested. What do you think is the reason why the great discoveries were not made here? Justify your answer.

Question 3 (optional): A photo of you or an object belonging to you with a characteristic feature of this place would be appreciated.

Log in to this "Found it" cache and send me your suggested answers either via my profile or via the geocaching.com messaging system (Message Center), and I will contact you if there are any problems.

An EarthCache is a geology lesson, which requires a visit to a unique geological site. EarthCaches have no container or logbook.

 

Additional Hints (No hints available.)