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Bonus LAB - Soubès, village classé dans mon cœur ! Mystery Cache

Hidden : 11/10/2023
Difficulty:
3 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   regular (regular)

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Geocache Description:


              Soubès (en occitan Sobès) est une commune française située dans le nord du département de l'Hérault en région Occitanie. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Lergue, la Brèze et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « causse du Larzac » et « les contreforts du Larzac ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Soubès est une commune rurale qui compte 932 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle est dans l'agglomération de Lodève et fait partie de l'aire d'attraction de Lodève. Ses habitants sont appelés les Soubésiens ou Soubésiennes.

SourceWikipédia


 

Géologie

 

                 Le tènement de SOUBES, malgré sa proximité du lodèvois présente, plutôt, de grandes similitudes géologiques avec le Causse. On y trouve des formations karstiques, de nombreuses sources alimentées par l'eau collectée sur le Causse. Dans le village les affleurements rocheux sont fréquents (tuf et travertin) et il n'est pas rare de constater que les maisons utilisent des éléments naturels intégrés à la construction. Un aven déboucherait même dans une demeure, près de l'église. En 1835, le cadastre signalait cette maison comme ayant un "souterrain" ! On n'y rencontre pas les formations permiennes, propres au lodèvois, mais des structures relevant du Mio Pliocène, du Quaternaire et du Mésozoïque indifférencié.Si les coteaux entourant SOUBES possèdent de nombreuses sources, il faut néanmoins signaler que le village "intra-muros" en est dépourvu et qu'il a fallu attendre 1701 pour que la fontaine de la Coural soit édifiée contre le rempart. Les habitants, pour leurs usages, allaient puiser l'eau à la rivière.

Origine et Histoire

 

               Pour les temps préhistoriques, rappelons que plusieurs dolmens sont répertoriés sur le territoire de la commune : deux au Bois des Coutelles, au nord du village et un à la Molentie, au nord-est. Ce dernier a d'ailleurs livré, lors de fouilles de sauvetage organisées par G.B. ARNAL, un intéressant mobilier. Sa datation permet de supposer une occupation régulière du secteur dès le VI° siècle av.J.C. Plus prés de nous, des vestiges gallo-romains, en bord de routes, proches de St Cyprien contribuent à attester de l'occupation suivie de la zone. Le nom de "chemin farrat" porté par la voie, sortant du village, vers la Bouvière, est encore une preuve de cette ancienneté. Il s'agit probablement d'une partie du tracé de la voie romaine de Lodève à Arisitum (Le Vigan) reconnue par Appolis. Nous n'avons pas, ou très peu, de témoignages sur les époques wisigothiques et franques, mais il parait probable que la fondation de St Cyprien remonte au premiers, grands bâtisseurs d'églises.
A. SOUTOU a avancé, en 1992, l'hypothèse d'une première implantation, autour d'une motte castrale, au confluent du SOUBREBET et du BOUFFIAC. Cela pourrait correspondre à la VILLA SUPERBIS (var. SUPERTIS), mentionnée dans le testament de St Fulcran en 988. La formation du village actuel, autour d'une nouvelle forteresse, pourrait dater du XII°. Les sources écrites nous permettent de remonter, sans parler du testament de Fulcran, jusqu'en 1145. Les mentions se rapportant à diverses appellations de Soubès sont les suivantes:

  • 1145 Castrum de Sobers
  • 1162 S.Cypriani de Sobers
  • 1252 S.Scipriani de Subertio
  • 1264 Subercio
  • 1529 Soubez
  • 1584 Soubaiz
  • 1586 Soubes
  • 1622 Soubet

             Pour F.HAMLIN le toponyme provient du cognomen (surnom) SUPERSTIS et attesterait de l'existence d'un domaine gallo-romain. Ne pourrait-on y voir, plutôt, la transformation de l'appellation suburbium, désignant le ressort d'un castrum. Le castrum de Superbis, celui de Lodève... ? L'appellation du vallat, le SOUBIOEBET ou SOUBERBET, ne serait-elle pas une piste ? Pour les auteurs de la Carte archéologique de la Gaule (1998) SOUBES, avant l'an mil, est bien un castrum, ou une tour d'une vicaria de Lodève, mais sans suburbium mentionné dans les textes.
Le premier seigneur de Soubès, depuis le X° siècle, est l'évêque de Lodève. Très rapidement les prélats, soucieux d'assurer la sécurité de leur domaine, cédèrent contre hommage et redevances une partie de leurs droits. Ces nouveaux seigneurs, défenseurs de l'Église, prirent le nom de leur seigneurie. Ainsi naquirent les de Lodève, de Gignac, de Soubès etc...
Au XIII° siècle, on suppose l'existence d'un quartier seigneurial, à l'emplacement de l'actuel château, et la coexistence d'au moins une bonne demi-douzaine de co-seigneurs (F.Moreau dénombre au cours des siècles 34 familles détenant des droits de justice et 7 ayant seulement des revenus). Les éléments de rempart subsistant entre Traoucou et Pourtanel et au sud-est du château doivent dater de cette période. On peut se faire une idée de l'importance de Soubès à cette époque en répertoriant les édifices religieux.

  • St-Clément-de-Man : attestée aux environs de 1100 (donation) elle figure en 1331, comme annexe de la paroisse St-Jean-Baptiste de PEGATROLLES, propriété de l'évêque de LODÈVE. On en connaît un plan, d'après l'abbé HEBRARD, mai aucune certitude quant à son emplacement. N'est plus mentionnée dès 1631.
  • St-Cyprien-de-SOUBES : Eglise paroissiale, à la collation de l'abbé de St-Sauveur de LODÈVE. Elle se dresse dans le cimetière, de l'autre coté du SOUBREBET. Au XVII° le service fut transféré à Ste Marie-madeleine.
  • St-Géraud du Castel-Viel : Chapelle castrale du "château" de Fulcran, abandonnée lors de l'essor du nouveau bourg.
  • St-Pons ad Duas Mansiones : Signalée en 1123 (bulle de Callixte II). Ses ruines seraient au tènement de Saint-Pons.
  • Ste-Marie-Madeleine de Soubès : Ancienne église castrale, elle dépendait de St Cyprien. Faite paroissiale en 1628 elle accueillera désormais les sépultures des seigneurs.

                C'est durant les Guerres de Religion qu'apparaît une famille récemment ennoblie: les Peyrottes. Originaires du Rouergue, après s'être enrichis dans le négoce, ils sont seigneurs de Soubès et reconstruisent le château. Le premier Peyrottes a être cité comme seigneur de Soubès est André en 1507. En 1561, Michel de Peyrottes est viguier de l'évêque Claude Briçonnet, probablement l'une des raisons qui, durant l'occupation de Lodève par les protestants, entraîna l'évêque à aller se réfugier à Soubès, suivi de près par de nombreux catholiques. Est-ce pour le remercier que Briçonnet lui cède tous les droits sur Soubès, moyennant 600 livres ? L'année 1584 verra l'invasion du village par les troupes protestantes du Duc de Montmorency. Soubès s'était rallié à la Ligue ! En 1631, dans "l'inventaire des biens prétendus nobles", Michel de Peyrottes figure, avec comme propriété le château, alors que son co-seigneur, Charles de Carcassonne y est porté pour la Tour. Les Peyrottes deviendront plus tristement célèbres, a la fin du XVII°, avec Gabriel de Peyrottes (1778-1808) qui passera à la postérité sous le surnom de "seigneur brigand".
Les Soubèsiens doivent à cette famille d'avoir, en reconstruisant le château et réhabilité une partie des murailles, redonné une cohérence à la Partie haute du village.

            Au XVIII° et XIX° siècles le village subi un certain nombre de travaux dont les plus importants furent la construction de l'église, en 1784, la création de fontaines (1701 et XIX°) ainsi que des remaniements de rues et passages, en particulier au XIX° la suppression des escaliers qui "encombraient les rues". SOUBES a su aussi perpétuer les traditions lodèvoises. Lorsqu'en 1433, l'évêque Pierre de La Treilhe interdit les Fêtes des Fous à LODÈVE, il semble que la tradition soit passée à SOUBES où elle s'est perpétuée. Plantavit de la Pause, évêque en 1625, s'étonne de voir élire, à SOUBES, un abbé pour le "dimanche et lundy gras". Cette tradition est, peut-être, à l'origine de l'appellation de la porte principale : "porte du fou", au XIII°.


 

Vous trouverez les coordonnées finales en deux parties

dans vos réponses de l'Adventure Lab ! 

Additional Hints (Decrypt)

Qnaf har pnivgé rager yrf cvreerf, nh enf qh fby

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)