Personne ne pourrait prêter attention à un mur et encore moins à un trou dans un mur et pourtant, cette histoire me fut raconter par Dominique avec qui je partage un point commun : Son père, titulaire d'un CAP d'ajusteur fut mécanicien sur les locomotives à vapeur. Ce fut aussi le cas de mon grand-père.
L'histoire de ce trou me parle donc encore plus alors même que je n'y avais jamais prêté attention.
Il faut donc se plonger au coeur du printemps 1944.
A plusieurs kilomètres de là, Ambérieu est noeud ferroviaire stratégique. Il l'a toujours été et l'est toujours aujourd'hui (un peu moins).
Les infrastructures sont mises à la disposition de la Wehrmacht pour ses liaisons avec l'Allemagne et l'Italie. 142 locomotives sont dénombrées.
Dans la nuit du 6 juin 1944, précédent le débarquement en Normandie, les maquisards du Bugey vont saboter 52 locomotives en plaçant des pains de 300g de plastic à la base des pistons basse pression des machines à vapeur. Les explosions seront retentissantes. A cela s'ajoutera la mise hors service de 61 locomotives. L'exploit de Gaston Brucher (originaire, comme mon grand-père, de Lorraine) mettra la Wehrmacht sous tension et les gares de l'Ain seront alors sous étroite surveillance.
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Originaire de la Moselle, il arrive à Ambérieu en Bugey en 1940 après avoir refusé de vivre sous la croix gammée.
Il coordonne, fin 1942 la première structure de l'A.S.d'Ambérieu avec Marcel DEMIA.
C'est au mouvement Résistance Fer dont il fut l'infatigable acteur par son action de destruction de voies ferrées et du matériel roulant, locomotive en particulier du réseau SNCF.
source : https://www.maquisdelain.org
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Les groupes de résistants autour de Bourg demeure très actif également, ce qui se manifestera au cours de l'été 1944 par des représailles et des actions très violentes (rafle du 13 juillet, Grand-Brûle...) de la part des nazis.
Les enceintes ferroviaires déjà sont déjà sous étroite surveillance et à des sentinelles allemandes vont être postées à chaque point stratégique de la gare de Bourg en Bresse.
L'un des points stratégiques est le poste D, le poste d'aiguillage des convois au départ.
Le poste D se trouve alors juste derrière ce mur ouest.
Un trou sera réalisé dans le mur et une mitrailleuse installée afin de surveiller la rue de l'Avenir (qui portera ensuite le nom rue Comte de la Teyssonnière), point de passage pour des commandos de résistants.
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Modèle de MG42 allemande qui été installé dans le trou du Peloux |
Le 8 juin 1944, le camp JO et CHARLES du camp de Cize, accompagné par le groupe WERNER et Michel Pesce réussiront d'ailleurs à saboter et à mettre hors service 38 locomotives à vapeur en gare de Bourg-en-Bresse.
Ces sabotages étaient devenus cependant indispensables car l'Etat-Major Interallié (basé à Londres) avait prévu de bombarder l'entiereté du secteur de la gare. Ce bombardement aurait forcément causé d'immenses pertes humaines.
A l'issue des opérations de sabotage, le maquis de l'Ain reçut de Londres de très vives félicitations.
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L'Etat-Major de Londres, vers la fin mai 1944, envoya un ordre impératif libellé à peu près ainsi : «Réduire tous les aiguillages principaux de la gare de Bourg, sinon enverrons avions pour exécuter ce travail». |
Je vous propose d'abord d'observer ce "trou du Peloux" et d'imaginer la présence d'une mitrailleuse à cet emplacement, puis de chercher la cache secrète d'un maquisard. Le logbook (bien présent) sera à chercher dans cette cache.
Merci bien évidemment de laisser la cache dans l'état dans laquelle vous l'avez trouvée et de n'emprunter que les objets voyageurs.
Il sera possible également d'y faire transiter quelques objets voyageurs.
(lieu très fréquenté le samedi de 10h à 18h)