Le téléphérique du Veyrier du lac
En 1935, le banquier annécien Léon Laydernier inaugure le téléphérique qu'il fait aménager entre la commune de Veyrier et le mont Baron, afin de servir de belvédère au-dessus du lac d'Annecy.
Le projet débute en 1931, imaginé par les architectes André Rebuffel et Auguste Fournier.
Les travaux commencent en 1933 et les premières nacelles sont mises en service dès 1934.
L'accès se faisait par deux voies entre la gare inférieure de Veyrier, située à une altitude 480 mètres, (le bàtiment est visible au WP1),
et la gare supérieure du Mont-Baron, à 1 228 mètres.
La portée était de 1 500 mètres sans pylônes de soutien avec un dénivelé de 748 mètres.
Au sommet, on y trouvait un refuge-hôtel de forme cylindrique comportant douze chambres et un restaurant panoramique avec une vue à 360° sur le lac d'Annecy, le Semnoz, le Parmelan, la chaîne des Aravis et même le mont Blanc
Le téléphérique fut un grand succès touristique jusqu'à la fin des années 1970 malgré la fermeture de l'hôtel restaurant dans les années 1960.
Vous trouverez en suivant les liens ci-après, deux vidéos d'époque :
Mais l'infrastructure vieillissante, l'activité touristique tournant au ralenti et les nouvelles réglementations en matière de sécurité imposèrent la fermeture de l'activité en 1984 ; les câbles furent déposés en 1988.
André Paccard, alors président de la Compagnie des Bateaux du Lac d'Annecy, proposa de moderniser et de remettre aux normes la structure mais le coût de l'opération était bien trop élevé.
La commune de Veyrier rachèta l'ensemble pour un franc symbolique.
À la suite de l’accident mortel d'une jeune fille de 17 ans en 1998, la gare supérieure fut démolie en 2001.
Depuis juillet 2014 la cinémathèque « collecte, conserve et valorise la mémoire audiovisuelle » des films (professionnels, privés, de famille ou d'entreprises) pour les mettre à la disposition du public.
En 2021, dans ses archives sont stockés plus de 8 000 films et vidéos, témoignages de la vie d'autan, afin de sauvegarder la mémoire collective et de la transmettre aux générations futures.
Sa priorité est de sauvegarder les films contenus sur les pellicules argentiques car ils sont susceptibles d'obsolescence chimique, mais aussi de récupérer les vieux appareils de projection.