La canalisation de la Sarthe par barrages fixes éclusés date de la première moitié du XIXe siècle, mais elle était auparavant équipée de pertuis à chaque barrage
La Sarthe canalisée comporte plusieurs dérivations :
- Une petite au Mans nommée "canal des Planches" (environ 500 m),
- Une à la Raterie (environ 500 m)
- Et une autre à Chaoué (moins de 300 m),
- Une à Spay, longue d'environ 1200 m,
- Le canal de Fillé à Roézé, long d’environ 4,5 km,
- Une petite dérivation de 400 m à La Suze,
- Une d’environ 1400 m à Noyen,
- Deux de 500 m environ chacune à Malicorne et à Parcé,
- Une de 570 m à Solesmes et Port-de-Juigné, nommée localement « canal Saint-Clément »,
- Et enfin une petite de 400 m à Pendu..
Origine du nom de la rivière :
La Sarthe, Sartae au IXe siècle, a certainement une étymologie commune avec la Sarre sous la forme Sar-Ita. La racine indo-européenne Sar- ou Ser- exprime l’idée de couler.
L’éclusier
Les journées sont rythmées par une prise de service à 9 h jusqu’à 12 h 30. Il reprend ensuite de 14 h à 19 h. De 12 h 30 à 14 h, l’éclusage est libre. « Il faut entre 10 et 20 minutes pour passer une écluse. »
Comment fonctionne une écluse ?
Mais au fait, comment cela fonctionne-t-il ? L’écluse est un sas entre deux bassins où le niveau de l’eau est différent. Des canalisations sous l’ouvrage permettent de vider ou de remplir ces bassins. Pour monter d’un niveau, la péniche pénètre dans le sas. Les portes se referment derrière elle. On ouvre ensuite une vanne. L’eau, située en amont, se déverse dans le sas jusqu’à ce que les niveaux s’égalisent.
Les portes s’ouvrent et la péniche peut poursuivre son chemin. Pour descendre d’un niveau, le principe inverse est exercé.