Voilà près d'un an que la bête tue et dévore en Gévaudan (au total 205 victimes dont Marie Trincard décapitée le 21 juin 1765 à Sauzet). Il faut en finir, soit tuer la bête, soit étouffer l'affaire. Le roi décide d'envoyer le lieutenant de ses chasses, son porte arquebuse Antoine De Beauterne. Il est venu pour remplir une mission précise : Débarrasser le pays de la bête du Gévaudan. Sa compétence comme chasseur est unanimement reconnu. Il étudie le terrain ou la bête commet ses méfaits, place ses gardes dans les villages les plus exposés. Il s'installe chez un particulier à Sauzet (paroisse de venteuges). Puis pour être encore plus près de la bête, il va loger dans un château sans grand confort au Besset entre la Besseyre Sainte-Mary et Nozeirolles (La bête du Gévaudan dans tous ses états, Jean Richard, Lucien Gires, 2013).