Port de Pontivy
Vous voici à l'un des anciens embarcadère de Pontivy. Il fut une époque, il y a un peu plus d'un siècle, où Pontivy possédait de nombreux ports. Il y avait l'arsenal, vers Toulboubou par exemple. Un port également au sud de la ville, qui servait pour déplacer des marchandises des bateaux vers l'une des deux gares se trouvant dans cette zone. Et puis il y avait ce port. Celui du centre-ville.
Désormais, y séjourne la Duchesse Anne, fleuron de l'Office de Tourisme de Pontivy, animatrice à plein temps du lieu. Lorsque vous regardez tout autour de vous, vous pourrez deviner des vestiges du passé fluvial de Pontivy. Le quai bien sûr, mais aussi l'immeuble avec ses grande arche au niveau des portes, qui devait sans doute permettre de déplacer des marchandises en calèches depuis les entrpôts intérieurs vers la berge et la petite maisonnette où se trouve la boutique de l'Office de tourisme.
Devinerez-vous ce qu'il y avait avant ici ?
Dans un temps ancien, chaque marchandise arrivant à Pontivy faisait l'objet d'une taxe (comme à l'Octroit Sud) à l'import. Dans ce bâtiment, se trouvait le percepteur dont le rôle était de peser les marchandises et donc de récolter un certain pécule en conséquence.
Quelle belle occasion ici d’observer des pionnières de premier ordre. Capable
de se développer dans les endroits les plus inattendus. On parle de ces plantes
citadines adeptes des bords de routes, des murets, des trottoirs, etc. Cymbalaire
des murs, nombril de Vénus, capillaire des murailles ou encore Campanule, sont
souvent taxées de mauvaises herbes et exterminées jusqu’à la dernière racine,
elles sont pourtant un atout important pour les écosystèmes des villes et peuvent
si l’on adopte l'état d’esprit qui convient, apporter un charme indiscutable à
l’univers urbain. Ici, l’Érigéron ou Vergerette est facile à reconnaître en été avec
ses nombreuses petites fleurs à l’allure de pâquerettes.
Texte de Joffrey Ever, éducateur environnement auprès de Pontivy Communauté.