Cette cache ne conient pas de stylo Tout spoiler sera retiré
Le tombeau de Saint-Mauxe:
Il s'agit en réalité d'un cénotaphe, le monument ne contenant aucun ossement ou relique. Il rappelle un événement miraculeux survenu vers 1230. En façade, on devine le dessin finement gravé de l'évêque Maxime d'Évreux, allongé, muni de sa crosse.
Il porte, au dos, la mention : « Par ordre de Son Altesse la duchesse d'Orléans Premiére princesse de sang douairiere ce monument de piété a été relevé en 1816 ».
La légende entourant le monument est étonnante : au contact des ossements de St Maxime (ou Maxe), un évêque en odeur de sainteté au 5e siècle, des malades et infirmes bénéficiaient de tant de miracles que les reliques furent serties d’argent. Des voleurs ne tardèrent pas à s’emparer d’un des bras sanctifiés et s’enfuirent jusqu’en forêt pour tenter de dégager au couteau le métal précieux de l’ossement. Ce dernier aurait alors bondi dans un chêne pour y disparaître, provoquant la fuite des brigands, terrorisés jusqu’à la moelle.
Quelques siècles plus tard, un bûcheron venu ramasser du bois va le repérer sur un tronc. L’os fugueur se dérobe de nouveau et prend la fuite de branche en branche à mesure que l’homme grimpe à l’arbre pour s’en emparer. Peine perdue, la relique disparaît de nouveau.
Un cénotaphe, autel commémoratif en forme de tombeau ne renfermant aucun corps ou relique, sera alors édifié à cet emplacement par la fille du Duc de Penthièvre en 1816 dans l’espoir de capter quelques effets miraculeux.