Sur ces hauts on jouissait du bonheur de vivre dans le calme, le luxe et la volupté.
Au printemps les odeurs d'aubépines, de roses et d'ananas embaumés l'air de ce domaine de 11 ha.
L'art de la botanique était à l'honneur avec pas moins de trois serres qui se trouvaient à l'entrée du parc. Deux était chauffées afin de cultiver des plantes tropicales dont l'une d'elle était dévolue à la production d'ananas.
Poursuivons notre chemin dans ce jardin d'éden en prenant une petite sente qui nous fait découvrir cette petite folie, figure de proue d'une plus grande.
La chartreuse trônait en ce lieu avec son péristyle qui courait le long de la façade et lui donnait un air majestueux.
Cet édifice était enchanteur comme en témoigne la description faites par l'un des descendants du propriétaire : « Dans le grand salon, la lumière entrait par cinq fenêtres habillés de mousselines brodées de soie rose et deux lustres en bronze doré éclairaient un mobilier en acajou et un piano à queue en palissandre »
Il fut le cadre de fêtes somptueuses de la fin du règne de Napoléon III aux années 20. Cette famille de grands négociant prospère venait dans ce havre de paix afin de faire aussi la dolce Vita.
Cet heureux temps n'est plus et l'éden n'est plus que l'ombre de lui-même. La nature a repris ses droits et la demeure en ruine offre le visage romantique d'un vaisseau peuplé de fantômes d'un passé désormais révolue.
La propriété est depuis une vingtaine d'année l'enjeu de nombreux projets de la part des promoteurs. Ceux-ci n'ont heureusement pas encore fait aboutir leurs visions urbanistiques.
Nommer avec Certitude la chartreuse il faudra.
Vous pouvez valider votre solution d'énigme avec
certitude.
Cornelius47