C' est un appareil, permettant d'obtenir un document sur papier Ă partir d'un modĂšle informatique du document. Par exemple, un texte Ă©crit via un logiciel de traitement de texte sur ordinateur pourra ĂȘtre imprimĂ© pour en obtenir une version papier (c'est un changement du support d'information).
Elles ont Ă©tĂ© conçues dĂšs lâapparition des premiers ordinateurs, pour permettre la consultation et la conservation sur support papier des rĂ©sultats produits par les programmes informatiques. En effet, Ă lâĂ©poque des premiers calculateurs, les écrans nâexistaient pas encore et les mĂ©thodes de stockage de lâinformation étaient trĂšs rudimentaires et trĂšs coĂ»teuses.
Avec le temps, elles ont Ă©normĂ©ment Ă©voluĂ© dans leur mĂ©thode dâimpression et de traction du papier, mais Ă©galement dans leur qualitĂ© dâimpression, leur encombrement et leur coĂ»t.
Lâinformatisation massive des entreprises, les projets de « dĂ©matĂ©rialisation », et les Ă©conomies escomptĂ©es par le « zĂ©ro papier » ne les ont pas supprimĂ© et lâusage du papier comme support dâinformation.
                HISTOIRE
Celles d'avant la mĂ©canographie (Xylographie par exemple) n'Ă©taient pas automatisĂ©es et chaque page devait ĂȘtre prĂ©parĂ©e manuellement, avant d'imprimer Ă la chaine ce qu'on a spĂ©cialement prĂ©parĂ©.
Dans le monde de la mĂ©canographie qui a prĂ©cĂ©dĂ© lâinformatique, la fonction dâimpression Ă©tait assurĂ©e par lâimprimante incluse dans la tabulatrice. Les premiĂšres imprimantes sont inventĂ©es par Powers en 1914, et par Hollerith en 1921. Il sâagissait dâimprimantes impact Ă barres porte-caractĂšres permettant dâimprimer au dĂ©part uniquement des chiffres. Lâintroduction dâimprimantes Ă roues, Ă tambour ou Ă chaĂźne va permettre dâaccroĂźtre la vitesse dâimpression (150 lignes par minute pour lâAN7 de CMB, record qui tient de 1934 Ă 1951) et surtout dâimprimer des caractĂšres alphanumĂ©riques (uniquement des majuscules ) Ă partir de 1931.
La synchronisation correcte entre lâimprimante et lâavancement du papier est assurĂ©e Ă partir de 1933 par les « bandes Caroll », bandes perforĂ©es situĂ©es de part et d'autre de la liasse d'impression, entraĂźnĂ©es par des roues Ă picots.
Dans les annĂ©es 1950 et 1960, les ancĂȘtres des imprimantes Ă©taient appelĂ©es en français des « tireuses ».
L'impression en couleur apparaßt dans les années 1960.
Ce nâest quâavec lâĂ©mergence de lâinformatique au dĂ©but des annĂ©es 1970 que les imprimantes deviennent des machines pĂ©riphĂ©riques autonomes dĂ©couplĂ©es de la fonction tabulatrice. En 1971, Xerox, un laboratoire, invente lâimprimante laser.
papier de la maniĂšre indiquĂ©e pour imprimer sur le second cĂŽtĂ©. Le mode automatique nâa besoin dâaucune manipulation mais dĂ©pend des capacitĂ©s de lâimprimante, il nâest donc pas valable sur toutes les imprimantes. Il existe Ă©galement les dĂ©nominations Tumble et NoTumble, elles correspondent respectivement, Ă imprimer en recto-verso de maniĂšre Ă obtenir une lecture en tournant les pages comme un bloc-notes, et comme un livre normal.
Mode livretModifier
Il permet dâimprimer en recto-verso et de maniĂšre que chaque cĂŽtĂ© dâune feuille contienne deux pages
Depuis lâapparition des premiĂšres imprimantes Ă laser, le papier Ă bandes Caroll a petit Ă petit disparu : la traction du papier se fait dorĂ©navant par des rouleaux qui enserrent et guident le papier tout au long de son chemin dans lâimprimante. NĂ©anmoins, si cette mĂ©thode permet lâutilisation de papier normal, elle ne garantit pas toujours un cadrage parfait du papier, et est davantage sujette aux bourrages.
Une part des imprimantes industrielles n'utilisent pas le feuille à feuille mais le mode continu. Ce sont des bobines de papier, qui se présentent comme de gros rouleaux, qui alimentent ces machines. Ce mode est plus rapide et plus sûr que le feuille à feuille. Comme il provoque une gùche importante en début et en fin d'impression et qu'il exige un massicotage en sortie, ce mode convient à de grosses productions avec beaucoup de tirages (comme les journaux, magazines, supports publicitaires, emballages et étiquettes, livres, cahiers, carnets, agendas, etc.) et sur différents supports plats (papier, carton fin, films plastiques, etc.). Il ne convient pas pour les supports non flexibles (comme le carton ondulé ou les emballages plastiques, qui seront plutÎt imprimés ou sérigraphiés par transfert).