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STREET ART CITY 2 Traditional Geocache

Hidden : 6/1/2023
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


 

Street Art City : un ancien site industriel de l'Allier est devenu le paradis des graffeurs

Quand un pays rural, le Bourbonnais dans l’Allier, chargé d’histoire aristocratique se réinvente, grâce à un entrepreneur mécène éclairé, cela donne Street Art City, creuset vivant d’un art urbain ô combien moderne. Singular’s a déambulé dans cette mini-cité de béton et de verre, aux façades et aux intérieurs repeints de graffitis éblouissants et oniriques signés des meilleurs graffeurs, sélectionnés chaque année. Ce lieu d’exposition clôt sa saison le 3 novembre 2019.

Au coeur de Street Art City, la cité de l’art des rues. Le long bâtiment sur la gauche est l’Hôtel 128. Les 128 chambres de cet ancien centre de formation des PTT ont été transformées en cellules qui accueillent les créations artistiques de graffeurs venus du monde entier. Photo © Pierre d’Ornano

Nous sommes à Lurcy-Levis, dans le canton de Bourbon-l’Archambault (Allier), à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Moulins. Un village bucolique de moins de 2000 âmes, connu pour son château, son circuit automobile – où les écuries de formules 1 viennent faire leurs essais, et son vélodrome, créé en 1897, encore en activité.
A sa lisière s’élève Street Art City. Une cité-musée couverte de fresques murales et de graffitis. Des oeuvres d’art, accessibles, et qui émerveillent parents, enfants et amateurs d’art.

Sur la façade nord de l’Hôtel 128 à Street Art City, ‘le labyrinthe intérieur, de Kelkin. L’oeuvre se prolonge dans la cellule intérieure. Photo © Pierre d’Ornano

Le lieu plonge le visiteur dans l’atmosphère d’une banlieue où les façades, à l’architecture fonctionnelle des années 1980, sont désormais autant de chevalets de béton, supports d’un art vivant. C’était, à l’origine, un centre de formation des PTT, inauguré en 1982 et abandonné depuis 1992. Une micro-ville que Gilles Iniesta a acquis en 2003 et transformé, avec son épouse, en une Villa Médicis du Street Art, en invitant chaque année des artistes pour exprimer leur art et le réaliser sur place.

Un lieu transgénérationnel

Une grande diversité d’univers donc, qu’on ne se lasse pas de découvrir. La parcours suspend le temps. 3 heures sont à peine suffisantes pour satisfaire le visiteur avide de curiosités et de sensations. Là, dehors, chaque coin de rue ouvre sur des façades où l’on découvre des mondes différents. Dans les rues, des enluminures murales ouvrent des univers joyeux ou troubles. On s’y promène comme on entre dans un film que l’on animerait soit-même par le mouvement du regard. On y croise la Belle et la Bête, on y voit le regard profond d’un enfant, le rictus d’un guerrier ou le visage paisible d’un pêcheur. Et les 94 cellules de l’Hôtel 128 (on y accède par un couloir, dans la pénombre, muni d’une lampe frontale) nous font entrer dans l’intimité de chaque artiste et dans des ambiances où toutes les générations, de tous milieux sociaux peuvent trouver une résonance, parfois mystérieuse, étrange ou grave.

Une cité / refuge pour graffeurs

Le pochoiriste Ted Nomad, Spone, un artiste lyonnais influencé par l’Asie et l’Amérique du Sud, Rezine, graffeur français qui joue de la lumière, le péruvien Sef, le muraliste argentin Alaniz, le français Basto, ou la japonaise Shiro, mais aussi Oji, Kev1, BK FOXX, Pupet etc. font partie des 85 artistes actuellement exposés sur les 22 000 m2 de murs. Une visite en plusieurs étapes car Street Art City se décline en de multiples lieux/univers : la rue, avec les façades des bâtiments, 94 cellules de l’Hôtel 128, 4 espaces-exposition solo intérieurs où actuellement on peut découvrir les graffeurs Zeso, Bast, Kelkin et Oji, des ateliers d’Artistes et un espace « Artshop Gallery ».

Intuition créatrice, mécénat et innovation

Sauf une sensibilité musicale pour la variété, rien ne destinait Gilles Iniesta, entrepreneur lyonnais d’origine espagnole, au profil commercial, à devenir mécène de l’Art. C’est Sylvie, sa femme, qui eut une intuition… « Alors qu’on cherchait une destination à ce site, que nous avions acheté au départ pour nous installer dans la région et créer des chambres d’hôtes, le 22 janvier 2015, vers 17 heures, précise-t-il, ma femme a eu une vision. Elle s’est arrêtée et a vu les bâtiments en couleur. Elle a eu un ‘flash’ et s’est exclamée : oui, c’est ça qu’il faut faire ! Je ne sais plus comment ça s’appelle, du tag ? du graff ? Il faut que des artistes peignent les murs, comme dans les villes…»

Rendre pérenne l’éphémère

En 2015, lorsque cette idée de la création de Street Art City germe, « il n’existait que des réalisations de projets soit éphémères, sur des friches industrielles avant démolition ou construction, puis les fresques disparaissent des murs ; soit ponctuels, comme les festivals*. Il y en a des milliers dans le monde, qui ne durent qu’un week-end, où les artistes paient, exposent et s’en vont, déclare Gilles Iniesta. On a aussi constaté que, au contraire de la danse, de la musique, du théâtre et de toutes les autres disciplines artistiques, il n’existait pas de résidences pour le Street Art ».
*Notamment FestiWall’ le festival d’art urbain parisien au fil de l’eau, qui se tient en mai le long du canal de l’Ourcq à Paris, ou Peinture Fraiche, à Lyon, à la même époque.

Le graff a désormais sa capitale. Street Art City, est un projet de laboratoire à ciel ouvert sur un ancien site de France Telecom à Lurcy-Lévis dans l’Allier. 22 000 m2 de façades ont été confiées à des graffeurs du monde entier. Une expérience unique désormais accessible au public.

C’est le destin de beaucoup de sites industriels dans les campagnes françaises. Abandonné il y a quelques années, le centre de formation de France Telecom de Lurcy-Lévis dans l’Allier pourrissait gentiment jusqu’à ce qu’une poignée de passionnés décide de le ressusciter. Depuis deux ans, le complexe de dix hectares est devenu un paradis pour les graffeurs du monde entier. Des artistes en résidence à qui l’on a confié les dix bâtiments désaffectés que compte le site.

Fresques monumentales à l’extérieur, "œuvres cellules" à l’intérieur, Street Art City permet d’expérimenter différentes techniques à grande échelle. Ainsi, dans l’ancien hôtel qui accueillait jadis le personnel en formation, chacune des 128 chambres a été transformée en atelier. Pendant un an, les graffeurs y donnent libre cours à leur imagination. Du sol au plafond, les oeuvres occupent l’espace. Des œuvres éphémères complétées par des toiles qui servent de carte de visite aux artistes et qui sont vendues à la fin de l’exercice.

Car outre sa fonction expérimentale, Street Art City a également pour vocation de révéler les jeunes talents. Un processus de création que le public peut désormais découvrir à travers des visites libres ou guidées.

Additional Hints (Decrypt)

Cnaarnh cbegnag fba abz

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)