Le patron primitif de la chapelle, saint Hervezen, dit saint Arvezen, reste inconnu. Sur la photo de 1967, une bande d'enduit sur l'élévation nord pourrait être les vestiges d'une litre funéraire, mais on ignore qui étaient les seigneurs prééminenciers de la chapelle.
Aujourd'hui dédiée à saint Nicolas, la chapelle a été construite au 17e siècle sur une base plus ancienne que révèlent la fenêtre du chevet, carrée autrefois sans doute à réseau, les fenêtres nord et sud en arc brisé, la porte ouest en arc brisé, les pierres d'assise des rampants est sculptées au sud d'un animal fantastique et peut-être au nord-est d'un ange porte-blason ; ces vestiges datant probablement du 15e siècle semblent indiquer que de nombreux éléments ont été remployés lors de la reconstruction au 17e siècle et que peut-être le mur du chevet est en place.
Couverte de fibro-ciment en 1967, la chapelle a été recouverte d'ardoise à la fin du 20e siècle et l'intérieur a perdu son enduit.
Deux portes donnent accès au sanctuaire, au sud en plein cintre chanfreiné, et à l'ouest en arc brisé chanfreiné. Les trois fenêtres de l'édifice sont toutes placées dans le chœur, ce qui peut faire penser qu'à une époque, un retable bouchait la baie est et que les baies nord et sud ont été remployées soit d'un édifice antérieur, soit d'une chapelle voisine détruite (chapelle saint-André ou Saint-Michel).
Les fontaines, situées en contrebas de la route consistent en deux bassins de plan carré ou rectangulaire, bordées de pierres de taille, celle de droite ornée d'un pignon avec niche à saint.