Après avoir passé un agréable moment au musée à y admirer ses oeuvres, je me décide à rentrer à pied jusqu’à chez moi.
Je commence par suivre Elzevir, il m'accompagne jusqu'à cette voie royale qui pourrait m'offrir de sympathiques rencontres.
Et effectivement, j'y croise forcément la Marquise en train d'écrire sa prochaine lettre à sa fille.
Malheureusement pour être franc, si je veux pouvoir rentrer, je suis vite obligé d'écourter ma présence avec elle pour revenir dans un monde moins noble.
Pour éviter de recroiser Elzevir qui me ferait tourner en rond, je finis par atteindre une place où j'en profite pour marquer une pause. Un peu de verdure est toujours appréciable dans Paris. Ici nulle image d'Epinal ni de massif qui pourrait me distraire.
Le temps passe, tranquillement sur ce banc, j'en oublie presque que j'étais en train de rentrer quand René m'interpelle. Il va encore me raconter des anecdotes de quand il était chancelier ou cardinal. Je préfère quand il me parle de Milan, sa ville natale.
Une fois arrivé au bout de ses histoires, je ne sais plus trop à quel Saint me fier pour poursuivre, j'hésite très peu de temps, je ne vais pas rejouer la révolution, elle a déjà été prise.
Il fait tellement beau aujourd'hui que je préfère flâner, je peux à l'occasion apprécier le coup de ballet passé sur ce trottoir.
Tout cela m'a bien ouvert l'appétit et je me lance donc dans la recherche d'un bouchon. Rien de tel que de déguster des quenelles ou de la cervelle de canut pour reprendre quelques forces, il me reste encore du chemin à parcourir.
Tout d'un coup, une musique parvient à mes oreilles, le son de cette flûte m'attire à y poursuivre ma route.
Et j’y croise Denis, mais j’ai trop trainé, je manque de temps à présent, ma femme m’attend donc je ne vais pas à me mettre à philosopher avec lui, je préfère tracer, toujours tout droit.
Il me suit tout de même un moment jusqu'à ce que je me mette d’un coup à tourner en rond.
Au loin François-Marie me fait signe, Il ne faut pas être candide pour ne pas le reconnaitre et grâce à lui je me remet en selle.
J’arrive bientôt, plutôt que d'écouter Alex qui tente de me persuader de récupérer les ferrets de sa reine, je lui préfère prendre sa suivante, sans se fourrer dans une impasse.
Il m'en aura fallu que deux douzaines pour parvenir à ma destination finale.
Vous êtes toujours bien avec moi? Vérifiez le dans le checker à présent...
