Le diato c’est l’appellation courante, familière qui est donnée au diatonique, l’un des types d’accordéon. Dans l’imaginaire collectif, l’accordéon est synonyme d’instrument populaire et évoque les bals musette. Pourtant, cet instrument à vent de la famille des bois ne se limite pas à cet unique répertoire. S’il a creusé sa place dans la musique dite classique, il trouve son emploi aussi dans les morceaux de variété.
S’il a un passé asiatique lointain, c’est en Europe que nait véritablement au dix-neuvième siècle l’accordéon moderne. Cet instrument se caractérise par un clavier polyphonique, utilisant des anches libres excitées par un vent variable fourni par le soufflet actionné par le musicien.
Les accordéons sont des instruments complexes, composés de plusieurs centaines de composants, que l’on peut diviser de façon assez grossière en trois grands mécanismes fonctionnant ensemble, un clavier à droite, un clavier à gauche et un soufflet au milieu. L'élément le plus crucial est sans aucun doute son soufflet, analogue aux poumons humains. Le son d'un accordéon est contrôlé dynamiquement par l'expansion et la contraction de son soufflet. Comme il est déplacé avec vitesse, puissance et précision, généralement en poussant ou en tirant, cela permet à l’instrumentiste de modifier à la fois l'intensité et la couleur de la mélodie de sa musique.
L’autre composant de l’accordéon, sans lequel l’instrument de produirait aucun son, est la anche, ou roseau, libre. Il s’agit une petite bande de métal (parfois en plastique ou en bois) attachée à une extrémité et lâche à l'autre. Ces bandes métalliques sont placées sur des fentes légèrement plus larges. Lorsqu'une aspiration ou une pression d'air est appliquée, l'anche s'ouvre ou se ferme. La colonne d'air vibrante produit le son de l'instrument de musique.
Les anches libres sont supportées par les sommiers qui disposés sous la table d'harmonie à main droite ; la disposition est la même à main gauche.
La famille des accordéons se distingue par la combinaison de deux claviers. Un clavier mélodique utilisé par la main droite et un clavier harmonique (main gauche) avec des accords préréglés. Il existe deux types d’instrument, l’un dit diatonique, l’autre dit chromatique. D’un point de vue organologique, l'accordéon diatonique partage la quasi-totalité de ses caractéristiques avec l’accordéon chromatique. Les différences principales reposent sur son côté bi-sonore, c'est-à-dire qu'une touche produit une note différente selon qu'on pousse ou tire sur le soufflet.
Sous les claviers est présente toute une mécanique constituée par les soupapes commandées par les boutons du clavier qui permettent l'ouverture ou la fermeture des notes désirées en entrant en contact avec la table. De nombreux ressorts maintiennent les soupapes sous tension et donnent la douceur et le nerveux désiré.
Le soufflet de l’accordéon diatonique propulse l'air sur les anches qui produisent un son en poussant et un autre son en tirant. Il est donc bisonore, une même touche produisant deux notes. Ce type d’instrument joue des gammes diatoniques composées de huit notes conjointes. L’accordéon chromatique, qui joue toutes les gammes diatoniques, est quant à lui unisonore car il joue la même note en tirant comme en poussant.
En Bretagne l'accordéon diatonique a pris une forte place dans la musique traditionnelle dès le milieu du vingtième siècle. La pratique musicale liée à l'accordéon en Bretagne est inscrite à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France. Cette pratique est soit le fait d’instrumentistes seuls ou de musiciens de groupe, généralement lors de festou-noz. L’enseignement de l’accordéon est dispensé de plusieurs conservatoires de musique.
Qui dit pratique, dit fabrication. C’est ainsi qu’un atelier s’est installé à Caudan dans une zone pavillonnaire. L’atelier Loffet est né en 1987 sous l’impulsion de Bernard Loffet, facteur en instruments à vent (luthier) jusqu’en 2018. Il a consacré sa vie à sa passion pour la musique traditionnelle, passion aujourd’hui perpétuée par ses quatre filles ainsi que tous les artisans qui travaillaient à ses côtés à l’atelier.
Les caissons du diatonique sont fabriqués en bois massifs d’arbres fruitiers (poirier, merisier, …) alors que les sommiers sont élaborés en bois de résonance, ou de lutherie (épicéa et cèdre), qui offrent une excellente élasticité associée à une bonne résistance mécanique. Le soufflet est fabriqué en carton plié suivant quatre bandes reliées entre-elles par des losanges confectionnés en peau de chevreau. Le carton est tapissé de tissus satin de couleur unie ou imprimée et les angles sont fermés par des coins réalisés en acier inoxydable. Une bande de couleur est collée sur la tranche des plis extérieurs. Les deux extrémités sont terminées par un cadre en bois qui doit s'ajuster parfaitement dans la caisse. Les anches sont en aluminium.
Hautboïste et bassoniste de formation, depuis toujours attiré par la musique et les instruments traditionnels, Bernard Loffet a appris à jouer de la bombarde et du biniou kozh. Il a étudié la fabrication d’instruments à vent auprès de plusieurs luthiers. Musicien passionné, il a joué dans plusieurs groupes à danser ou en concert, mais surtout en solo avec son accordéon diatonique en festoù-noz, bals folks ou dans des festivals.
Terroir & Géocaching
Le projet [Terroir & Geocaching] a pour but de mettre en valeur, à travers la pratique du Geocaching, les Traditions et le Savoir-faire, plus précisément dans le domaine de l’Artisanat et de la Gastronomie.
Dans le domaine de l’artisanat, des savoir-faire particuliers et typiques, hors contexte industriel, sont valorisés à travers la pratique du Geocaching.
A cette fin un site Internet (https://terroir-geocaching.com) et une page Facebook sont ouverts pour mettre en avant et en valeur le patrimoine de nos territoires.
Musiques
Dans cet univers artisanal et musical qu’est la lutherie, il ne saurait bien entendu être question de recettes de cuisine. Aussi je vous propose un petit pot-pourri de musiques exécutées au diatonique.
Tout d’abord des musiques traditionnelles. A tout seigneur tout honneur avec Kas a barh, une danse du pays vannetais exécutée par Bernard Loffet (https://www.youtube.com/watch?v=2hUiaFLTvx8). Autre danse du pays vannetais, cette laridé de Kervignac (https://www.youtube.com/watch?v=w8kR2bRqSAU). Puis la dañs Keff (https://www.youtube.com/watch?v=PmeTkSJnj0k). Egalement Kost ar c'hoat, une gavotte issue du Bro Kost ar C’hoad (« Pays à Côté du Bois »), un petit territoire au nord-ouest de Pontivy (https://www.youtube.com/watch?v=DAEsrdSbs7I). Enfin, Santé, une jolie valse à 5 temps (https://www.youtube.com/watch?v=VRMj9gwgBnA).
Outre la musique traditionnelle bretonne, le diatonique accompagne les chants de marins. Tels Quinze marins de Michel Tonnerre (https://www.youtube.com/watch?v=ppaE0RKdR2A ), Le premier c’est un marin (https://www.youtube.com/watch?v=W6GoRHZzj1Y) ou l’incontournable Forban (https://www.youtube.com/watch?v=8cjoQk0AQwU).
Le diatonique a également été utilisé pour des musiques de film, telle la valse d’Amélie (le fabuleux destin d’Amélie Poulain) créée par Yann Tiersen : https://www.youtube.com/watch?v=07xTvC5a9YQ.
Coordonnées
Pour déterminer les coordonnées de la cache finale, je vous demande de relever un indice. Au coin inférieur droit de la fenêtre de gauche est apposé un logo sur lequel figurent trois lettres qui sont explicitées dessous celui-ci. Soit A le rang de la première lettre, B celui de la seconde et C celui de la dernière.
La cache est aux coordonnées suivantes :
N 47° 49.[B-3A-1][A][B/2] W 003° 20.(2BC-(B/2)-1)
(Vérification N=1 et W=7)
Soyez discret !