Bienvenue sur la série CHLORE 34 !
Contes,
Histoires et
Légendes
Occitans et de la
RÉgion de l'Hérault
Aujourd'hui je vous propose une série en toute simplicité, adaptée aux débutants, aux familles et à tous ceux qui ont un cœur d'enfant. Au terme d'une balade le long de la fraîche Buèges d'environ 8km à 10km (selon si vous visitez le village de St Jean...oui ? :) qui vous prendra au moins une demi-journée, vous trouverez 24 caches avec une histoire liée en description et des camouflages ou caches spéciales sur le terrain. Le dénivelé reste très faible et une petite montée au départ servira d'échauffement. Vous pouvez autant partir de Saint-André (Pont de Vareilles) que de Saint-Jean. C'est une série à faire à pieds, et quasiment* tout est faisable en VTT. De l'eau, de bonnes chaussures et un pique-nique seront toujours une bonne idée. Bonne découverte de cet univers !
*Cela dit en VTT je déconseille la cache 15, où le portage est dangereux et difficile (dalle rocheuse glissante vers rivière). Vous pourrez venir à la cache 14, puis rebrousser chemin jusqu'au gué (Ne passez pas si c'est en crue ! Autrement, roulez sur le gué, ou enlevez chaussures et chaussettes :) situé entre les caches 11 et 16, et enfin arriver à la 15 à contre-sens.
La Vieille Morte
« Malgré son âge très avancé, une femme des environs de Saint-Germain-de-Calberte, a commis une lourde faute et mis au monde un enfant. La fée locale la condamne à arracher une énorme dalle au “Serre des Laupies” et, chargée de cette “laoupio”, à errer sans trêve avec son bébé et son âne. La vieille exécute l'ordre et part. Le jeune enfant, trop frêle encore pour supporter les fatigues d'un perpétuel voyage, meurt bientôt au col de “Font-Mort” (dérivé de Efont mort, enfant mort). Continuant sa course, la vieille suit la rivière de St-Martin-de-Lansuscle qui dévale de ce col et qui va rejoindre le Gardon de Saint-Germain. Elle réussit à franchir cette dernière rivière mais l'âne se noie, d'où le nom de “Negase” (négo-ase: noie âne) qui est resté à ce confluent. Chargée toujours de sa lourde dalle, elle escalade la rude côte qui s'offre à elle en direction de l'Est et, arrivée au faîte de la première crête, exténuée, morte de sommeil, elle s'endort d'où le nom de “Mort de Son” donné à cette hauteur. Quelque peu reposée, elle reprend son fardeau et suit la ligne de collines qui la conduira au point culminant de la région: après plusieurs heures de marche pénible, à bout de souffle, elle abandonne sa pierre, la “Peiro de la Vieio”. Plus légère, elle gravit la dernière côte mais comme elle n'a pas exécuté ponctuellement la sentence de la fée, puisqu'elle a laissé sa dalle, elle meurt en arrivant au sommet de la montagne qui a gardé le nom de “Serre de Vieio Morto”. »