Bienvenue sur la série CHLORE 34 !
Contes,
Histoires et
Légendes
Occitans et de la
RÉgion de l'Hérault
Aujourd'hui je vous propose une série en toute simplicité, adaptée aux débutants, aux familles et à tous ceux qui ont un cœur d'enfant. Au terme d'une balade le long de la fraîche Buèges d'environ 8km à 10km (selon si vous visitez le village de St Jean...oui ? :) qui vous prendra au moins une demi-journée, vous trouverez 24 caches avec une histoire liée en description et des camouflages ou caches spéciales sur le terrain. Le dénivelé reste très faible et une petite montée au départ servira d'échauffement. Vous pouvez autant partir de Saint-André (Pont de Vareilles) que de Saint-Jean. C'est une série à faire à pieds, et quasiment* tout est faisable en VTT. De l'eau, de bonnes chaussures et un pique-nique seront toujours une bonne idée. Bonne découverte de cet univers !
*Cela dit en VTT je déconseille la cache 15, où le portage est dangereux et difficile (dalle rocheuse glissante vers rivière). Vous pourrez venir à la cache 14, puis rebrousser chemin jusqu'au gué (Ne passez pas si c'est en crue ! Autrement, roulez sur le gué, ou enlevez chaussures et chaussettes :) situé entre les caches 11 et 16, et enfin arriver à la 15 à contre-sens.
La Bête du Gévaudan
En occitan, on l'appelle la bèstia de Gavaudan. En Français, la bête du Gévaudan. Basée sur des faits réels, l'histoire, puis la légende de la bête, suscitent toujours la curiosité. Si les faits graves qui se produisirent, en Lozère actuelle, entre le 30 juin 1764 et le 19 juin 1767 sont incontestables, le mystère demeure quant à l'origine véritable de nombreuses attaques mortelles envers des humains.
Furent-elles l’œuvre d'une bête maléfique, de chiens dressés pour l'attaque, d'un ou de tueurs en série (le nom du comte de Morangiès fût cité par des historiens) ? Difficile à dire. Toujours est-il que cette affaire mobilisa toute une région, puis tout le pays. A tel point que le roi envoya son porte-arquebuse, François Antoine, régler le problème. Dans la région où les loups pullulaient, un grand loup fut tué par le royal louvetier, en septembre 1765. Mais les agressions ne cessèrent qu'en juin 1767, après qu'un paysan, Jean Chastel, originaire de La Besseyre-Saint-Mary (Haute-Loire), a tué lui aussi un grand loup. La bête du Gévaudan avait disparu. Sauf des esprits où sa légende donne, malgré les siècles passés, encore le frisson.