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Zoom sur le patrimoine industriel Besséen Traditional Geocache

Hidden : 4/22/2023
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Un fort passé industriel (En face de vous, la future usine de gants en nitrile ManikHeir, sur le site de l'ancienne papeterie dont vous trouverez l'historique plus bas)

Le bourg de Bessé sur Braye se caractérise par la forte empreinte de son histoire industrielle, ses grandes usines et son habitat ouvrier.

Un bâti ancien très remanié lié au dynamisme économique de la commune amorcé dès le 18e siècle par Elie Savatier, alors teinturier, sera par la suite fondateur des industries de Bessé sur Braye. Il a fondé en 1736 sa propre teinturerie sur les bords du ruisseau Le Bonneuil.

A la fin du 18e, et au début du 19e, Bessé compte de nombreux fabricants de cotonades, employant un millier d'ouvriers environ.

Toutefois, aucun ne connaitra le même succès que l'entreprise Savatier devenu vers 1840 une très importante filature. Aujourd'hui, il reste peu de choses des bâtiments édifiés au XVIIIe siècle par Élie Savatier pour abriter les activités de sa manufacture de toiles de coton et de lin. Ses principales réalisations, la canalisation du ruisseau du Bonneuil et la construction d’un moulin à foulon, ont néanmoins permis à ses héritiers de créer à cet endroit, vers 1829, une filature de coton qui est peu à peu mécanisée à partir de 1840. À cette date, le moulin est converti en maison de maître accompagnée d’un vaste jardin, tandis que l’usine se développe en amont du moulin, à l’emplacement de l’ancien étang de retenue. Une nouvelle filature y est édifiée vers 1860, dont subsistent principalement la chaufferie et la salle des machines à vapeur, identifiables
grâce aux trois portes charretières et à la cheminée de briques, ainsi que l’ancien atelier de tissage, vaste halle couverte par des sheds* portés par des colonnes de fonte, ajouté vers 1907 et partiellement incendié vers 1970. Autour de la cour prennent place divers magasins,
entrepôts et ateliers, construits en moellons chaînés de briques ou en charpente de bois et de métal. L’usine textile connaît son apogée
à partir de 1917, date à laquelle elle est rachetée par des industriels d’Armentières, en quête d’un site pour relocaliser personnel et matériel de leurs usines du Nord, détruites par la guerre ; elle devient la société Filature et Tissage de Bessé. À partir desannées 1930, l’activité s’oriente vers la confection de draps et de vêtements de travail, vendus sous les marques Solidra et Solida. Autour de 1950, la réussite commerciale est matérialisée par la construction au coeur de l’usine, au moins en partie selon les plans d’André Yvon, métreur-vérificateur à Saint-Calais, de nouveaux ateliers à l’architecture résolument moderne : le gros oeuvre et le toit en terrasse sont en béton armé Hennebique, les grandes
baies assurent l’éclairage et la ventilation correctes des espaces de travail, deux élégants escaliers métalliques envis, placés sur les angles, mettent en valeur la façade principale. En difficulté depuis le dernier quart du XXe siècle, l’usine est peu à peu désaffectée et ferme définitivement en 2011.

L'activité papetière

La papeterie de Bessé est créée en 1824 par Jacques Montaru, petit-fils d’Élie Savatier. Elle consiste alors en cinq bâtiments à étage, construits en pierre de taille dans le style néo-classique, qui abritent la roue hydraulique, les cuves et cylindres à papier et divers magasins. Conservés, ces bâtiments forment aujourd’hui la cour d’entrée de l’usine et abritent les services administratifs. Face à l’usine, sur l’autre bord de la route se trouvent les logements ouvriers. L’usine emploie alors 35 personnes.

Mécanisée dès 1835 par l’adjonction d’une première machine à papier et d’une machine à vapeur, l’usine est régulièrement modernisée tout au long du XIXe siècle. À partir des années 1880, la papeterie de Bessé est progressivement spécialisée par ses dirigeants, Prioux et Munier, dans la production de papier couché et connaît un premier essor.

L’usine commence à s’étendre sur la rive gauche de la Braye (bâtiment en pan-de-fer) et surtout vers le sud : l’architecte Etienne Barberot élève entre 1895 et 1906 les grands ateliers de couchage de 60 m de long, dont les pignons dominent encore aujourd’hui l’usine, ainsi que la salle de triage des papiers, couverte de sheds (type de couverture des bâtiments industriels, présentant un profil en dent de scie, alternant pente faible et pente forte vitrée), installée à leur pied. Le premier atelier est remarquable par son décor de faux pilastres et d’arcs réalisés en enduit second a été surélevé et élargi en pande- fer hourdé de briques dans la première moitié du XXe siècle. Le logement patronal longeant l’entrée de l’usine, remarquable par son décor de briques et les jambettes de métal soutenant le débord du toit, date également de cette période. L’usine compte alors 4 chaudières à vapeur et 270 salariés.

En 1927, une nouvelle chaufferie est construite en béton armé selon les procédés Hennebique. À l’intérieur, un imposant pilier central reçoit un système de poutres horizontales soutenant au-dessus des chaudières (disparues) deux immenses trémies de béton.

Dans la seconde moitié du XXe siècle, l’usine est gérée par la société Dufournier pour la partie papeterie et Prioux et Munier pour le couchage, puis elle est intégrée au groupe Arjomari-Prioux (1969) et enfin Arjowiggins (1990).

Elle connaît un nouvel essor avec la mise en route en 1969 et 1976 de deux nouvelles machines à papier couché, installées dans deux nouveaux bâtiments longs chacun de plus de 100m.

Les ateliers annexes (triage, magasins, ateliers de finition) abrités dans des halles métalliques s’étendent considérablement vers le sud, tandis que la rive gauche de la Braye est occupée par les ateliers de préparation de la pâte à papier, la production d’énergie, les stations d’épuration et les ateliers maintenance.

En 1976, la papeterie de Bessé occupe 12 ha, emploie près de 700 personnes, et prend la 12e place de la production française par le tonnage, la 7e par la valeur de la production et la 1ère de la région papetière de Normandie. En 1980, elle produit 180 000 tonnes de papier par an et compte près de 870 salariés. En 2005, la papeterie emploie encore près de 700 personnes et produit annuellement 310 000 tonnes de papiers couchés, papiers pour cartes à jouer et papiers “transfert”. Elle accueille également l’un des trois centres de recherche du groupe Arjowiggins. L’usine ferme brutalement en 2019 avant d’être reprise l’année suivante.

En effet, Paper MillsIndustries s’installe en 2020 et cherche à diversifier les activités du site afin d’attirer de nouvelles entreprises, ainsi en 2021, ManiKHeir lance son projet de production de gants en nitrile à usage unique. 

Additional Hints (Decrypt)

Ahzéeb 8.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)