
Sainte-Foy-la-Grande, bastide des confins
La bastide, située à l’extrémité orientale du département, a toujours occupé une position particulière entre le Périgord et l’Agenais, tant sur les plans historique et religieux, que géographique et administratif.
La cité, l’une des plus petites communes de France, s’étend sur 51 hectares presque entièrement urbanisés.
La plus ancienne des bastides girondines
Alphonse de Poitiers, comte de Toulouse, frère de Louis IX, fonde la ville, en 1255, en paréage avec l’abbaye Sainte-Foy de Conques, qui avait fondé, dès 812, un établissement religieux sur l’emplacement de la bastide.
En 1256, Alphonse accorde à ses habitants une charte de coutumes, qui a servi de modèle pour bon nombre de créations urbaines ultérieures (Monflanquin, Sauveterre-de-Guyenne…). Sainte- Foy fait partie du diocèse d’Agen et de l’archidiaconé de Vesaume.
Elle rentre dans le giron des Anglais, comme le reste de l’Agenais, par un traité que Louis IX signe.
Bastide de plaine, site fluvial
La bastide s’élève sur un territoire vierge de toute construction, sur la rive gauche de la Dordogne, dans une presqu’île formée par la «rivière» et par deux ruisseaux le Rance à l’ouest, et le Veneyrol à l’est.
Un plan caractéristique conservé
Sainte-Foy est originale par son plan orthogonal, divisé par des rues droites qui se coupent à angle droit, excepté deux rues diagonales dans l’angle sud-est.
La place, excentrée, est entourée de couverts qui subsistent sur trois côtés ; l’église est bâtie dans un des angles de la place. A l’origine, la cité est ceinte de murailles ; les portes, (quatre du côté de la terre, une vers la rivière) et les remparts ont disparu au XIXe siècle, au profit des quartiers périphériques.
Les îlots sont carrés dans l’axe nord-sud de la place, et rectangulaires pour les autres. Les quatre anciens quartiers subsistent toujours.

CACHE POSEE LORS D'UN EVENT ORGANISE PAR L'ASSOCIATION
GEOCACHING ET TOURISME EN AQUITAINE
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