Construit au début du XXe siècle, ce bâtiment servait de "bureaux administratifs" à la fonderie...
C’est en 1869 qu’un certain Gabriel Henri Scellier fait construire une fonderie de seconde fusion, suite à la construction quelques années auparavant d’un barrage sur la rive droite du Doubs, au lieu-dit la Brébiserie.
Cette dernière est composée d’un « bureau-magasin », d’un atelier fonderie, et de moulage et, est équipée d'une turbine hydraulique, qui sera mise en service en février 1873. La fonderie fabrique des poteries de fonte de fer, des appareils de cuisine et de chauffage, des articles d'ornement (flambeaux, bougeoirs, lampes, etc.) et pratique également l'émaillage sur fonte.
Un four à gaz est construit en 1902, de nouveaux bureaux, un magasin et un logement de concierge en 1905.
En 1923, la fonderie apparaît sous le nom d'E. Gauthier et Cie et emploie environ 170 ouvriers. Elle fabrique des appareils sanitaires et de la robinetterie. Une cité ouvrière est édifiée au sud de l'usine vers 1929.
Après la seconde guerre mondiale, l’usine est reprise par la famille Lévy, puis Pourquery de Boisserin, qui fabrique des réservoirs de chasse d'eau. Elle cesse ses activités vers 1958 et plusieurs ateliers de fabrication sont alors détruits. Le site est aussitôt acquis par la société Joseph Lévy, qui exploite un négoce d'acier jusqu'au début des années 1980.
Depuis 1985, la site est exploité par la société Panofil (devenue Panopack en 2001), qui emploie une trentaine de personne dans le domaine du conditionnements en bois pour fils et câbles (bobines, palettes, caisses, etc.).
Plan monumental des grandes usines (fonderie de fer et de cuivre et émaillage sur fonte) au début du XXe siècle
Vue sur la charpente du hall de fonderie
Les anciens bureaux (au second plan) et l’atelier d’émaillage
Les anciens logements ouvriers