- Attention -
Note du 7 juillet 2023
La cache initiale ayant disparue, une nouvelle boîte a été posée à de nouvelles coordonnées ...
Merci à ceux qui ont déjà checké la solution de valider à nouveau leur solution .
Bonne Recherche ...
La Mystery des Etangs
La souveraineté de la Dombes en 1635
La Dombes, région d'une superficie de 1500km² compte plus de 1000 étangs qui occupent près de 10% de la surface de ce plateau.
Ces étangs sont une réalisation humaine des plus ingénieuses. Ces aménagements, dont on retrouve des traces dès le XIII ème siècle, permettent grâce à une gestion rigoureuse de la ressource en eau (issue essentiellement des pluies) de générer un biotope unique, de fournir une ressource piscicole généreuse et un terre agricole fertile.
Les étangs sont disposés en chapelet, ils communiquent entre eux par un réseau de canaux. L'étang supérieur peut ainsi se vider dans les suivants avec une perte d'eau très réduite.
Même si la taille des étangs dombistes est très variable, leur profondeur est toujours faible avec environ 1,50 m au centre.
Ces étangs sont tous construits autour d'une même architecture qui dispose de son propre vocabulaire pour désigner les différentes parties. Ces dernières permettent tout à la fois de créer les étendues d'eau et de gérer leur remplissage et de vidange et par extension les phases d'Assec et d'Evolage.
Dans ce lexique spécifique ou retrouve notamment :
L' « assec » - Cela consiste à assécher l'étang pendant un an pour cultiver des céréales.
Le « bief » - C'est un fossé creusé dans le thalweg de l’étang. Il est proportionnel à la capacité de l’étang et à la chute d’eau sur celui-ci. Il a pour fonction de recueillir toutes les eaux au moment de la vidange et de les conduire jusqu’à la pêcherie.
Les « canaux ordinaires » - Ils permettent une communication directe entre un étang et un autre, inférieur. Ils relient la vanne du thou de l'étang supérieur à la queue de l’étang suivant. Leurs pentes sont très faibles.
La « chaussée » - C'est une digue en terre établie au point bas d’un terrain, elle permet de retenir l’eau.
L’ « ébie » - C'est une ouverture pratiquée sur les bords, le plus souvent à la queue ou aux épaulements, pour laisser évacuer les eaux qui sont en surplus dans l’étang. Il a notamment son utilité lors de fortes pluies d'orage.
L' « embie » - C'est la zone d'alimentation en eau de l'étang.
L' « évolage » - Cela consiste en la mise en eau des étangs pendant deux à quatre ans pour la pisciculture.
Le « gour » - C'est un petit bassin situé derrière la chaussée. Il sert à retenir le poisson qui aurait réussi à s'échapper lors de la vidange de l'étang.
Les « mollards » - Ce sont de petits îlots inondés en fin d'hiver et qui sortent peu à peu de l'eau avec l'évaporation estivale.
La « pêcherie » - C'est un creux en forme de poire situé entre l’arrivée du bief et l’entrée du thou. Elle reçoit de ce fait les eaux conduites par le bief avant qu’elles ne quittent l’étang. Elle est utilisée au moment de la pêche lorsque les poissons s’y réfugient pour se maintenir dans l’eau.
La « prise d’eau » - C'est une ouverture qui permet de faire arriver l’eau à l’intérieur de l’étang.
Les « rivières de détourne » - Elles sont encore appelées rivières de ceinture ou de circonvolution, ce sont des canaux qui ont la particularité de contourner l’étang inférieur pour se jeter en aval dans un autre canal ordinaire. Avec un système de vannes, les propriétaires arrivent à évacuer l’eau de leur étang dans un autre étang en contrebas qui a besoin d’eau pour se remplir.
Le « thou » - C'est un ouvrage, autrefois en bois, aujourd'hui en béton qui permet de retenir ou de lâcher de l'eau selon les besoins. Il est intégré dans la chaussée au point bas de cette dernière.
La « vasière » - C'est une berge d'étang suffisamment plate pour être progressivement découverte par les eaux à mesure que les processus naturels d'évapotranspiration font baisser les niveaux.
Concernant la cache:
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Pour obtenir les coordonnées de la cache ainsi qu'un indice, il suffit de répondre à cette question:
Dans la Dombes, la circulation de l'eau entre les canaux, les rivières de détournes et les étangs des divers propriétaires obéit à des usages anciens et complexes qui garantissent le bon fonctionnement de l'ensemble du territoire et le bon voisinage entre les différents exploitants et propriétaires.
M. RIVOIRE, un ancien juge de paix du canton de CHALAMONT, a traité de la question des étangs du point de vue du droit et des usages locaux. Son travail a été consigné en 1881 dans l’ouvrage « Coutumes et Usages des étangs de la Dombes et de la Bresse ».
Ce recueil des textes constituant le Droit coutumier local permet de comprendre l'origine du fonctionnement des étangs, de la pisciculture traditionnelle et des droits d'accès à l'eau.
Qui est l'auteur du livre « Coutumes et Usages des étangs de la Dombes et de la Bresse ». C'est d'ailleurs sous le nom de cet auteur qu'est connu cet ouvrage qui fait encore référence aujourd'hui ?
Pour donner votre réponse, il vous faut ouvrir le thou ci-dessous. Le format de la réponse est à écrire en lettres minuscules et sans caractère accentué.
Bonnes recherches ...
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certitude.
