La date de Pâques est fixée au premier dimanche après la première pleine lune qui suit le 21 mars, donc au plus tôt le 22 mars, si la pleine lune tombe le soir du 21, et au plus tard le 25 avril[25]. Il ne s'agit pas de la lune scientifiquement révélée, mais d'une lune dite ecclésiastique. Les Églises occidentales, ayant adopté à la fois le calendrier grégorien et une correction du cycle lunaire, célèbrent souvent Pâques à une date différente de celle des Églises orthodoxes, le décalage pouvant être de 0, 1, 4 ou 5 semaines.
Plusieurs dates de jours fériés et de fêtes dépendent de ce jour de Pâques, comme le lundi de Pâques, l'Ascension, la Pentecôte, le lundi de Pentecôte.
Traditions antiques
Dans de nombreuses cultures antiques païennes, au printemps, on fête la lumière, la renaissance de la nature après les longs mois d'hiver, ce qui est parfois symbolisé par le retour ou le réveil d'une divinité[1]. Au Proche-Orient, comme leurs ancêtres cananéens, les Hébreux et leurs voisins babyloniens, mésopotamiens ont donné à leurs dieux les prémices (bikkourim) de leur moisson[2].
Dans l'Europe occidentale de l'Antiquité, les cultes d'origine gréco-romaines se superposent aux croyances celtiques autour de la résurrection de la nature après l'hiver et l'équinoxe.
En 725 en Grande-Bretagne, Bède le Vénérable mentionne la déesse Éostre qui symbolise le renouveau et annonce le printemps. Des rites étaient donnés en son honneur à ce moment de l'année. Les noms anglais et allemand de Pâques, Easter et Ostern seraient dérivés de son nom, qui comme « aurore » signifient « qui se lève à l'est ».