ĂGLISE DE ROMILLĂ
LâĂ©glise paroissiale de RomillĂ© est placĂ©e sous le patronage de Saint Martin de Tours. Plusieurs fois remaniĂ©e, lâĂ©lĂ©ment le plus remarquable est la verriĂšre placĂ©e sur le mur du Chevet.
LâĂ©glise Saint-Martin de RomillĂ© a Ă©tĂ© reconstruite Ă plusieurs reprises. Quelques vestiges de lâĂ©glise du XIIe siĂšcle subsistent dans lâĂ©difice actuel. La nef centrale date principalement du XVe siĂšcle tandis que le clocher et les chapelle latĂ©rales sont postĂ©rieures. En 1923, un incendie ravage une partie du bĂątiment qui est reconstruite dans les annĂ©es suivantes dâaprĂšs les plans de lâarchitecte Couasnon.
La verriĂšre principale est datĂ©e dans sa partie la plus ancienne de 1555 et a Ă©tĂ© vraisemblablement rĂ©alisĂ©e par lâatelier rennais du verrier Michel Bayonne SituĂ©e Ă lâarriĂšre du chĆur, sur le mur du chevet, ce vitrail a Ă©tĂ© classĂ© monument historique au titre dâobjet en 1906.
La « maĂźtresse vitre » de lâĂ©glise de RomillĂ© nâest pas sans intĂ©rĂȘt. Elle dĂ©taille la vie lĂ©gendaire de Saint-Martin de Tours. Elle est faite de 4 panneaux formant 3 registres superposĂ©s qui constituent les lancettes. Elle a pour dimensions 550 cm de hauteur sur 255 cm de largeur. Le sens de lecture du vitrail sâeffectue de gauche Ă droite et de bas en haut. Elle serait, dans le dĂ©partement, la seule de son Ă©poque encore en place, Ă retracer la vie de Saint Martin. En 1606, elle est restaurĂ©e, sans doute, Ă cause des dĂ©gĂąts causĂ©s par les Anglais, lors de leur passage en 1593. Plus tard, lâintervention documentĂ©e faite par lâatelier Alleaume en 1900, permet une rĂ©novation complĂšte⊠traces toujours visibles actuellement. La partie infĂ©rieure dĂ©jĂ endommagĂ©e avant lâincendie de novembre 1923 fut restaurĂ©e et complĂ©tĂ©e par Georges Merklen en 1925, puis par son successeur Roger Desjardins en octobre 1926 (Certaines baies portent la signature G.Merklen, dâautres R.Desjardins).