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Eglise Saint Placide Plaisir Traditional Geocache

Hidden : 4/2/2023
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


L'église Saint-Placide est une église située en France sur la commune deSaint Plaisir, dans le département de l' Allier en région d'Auvergne . Le saint qui a donné son nom à l'église "était un acolyte qui vécut dans le Berry au Vème ou au VIème siècle et qui mourut à Saint-Plaisir". Sa fête est célébrée le 1er septembre. Le second patron dédié est Saint-Eustache.

L'édifice fait l’objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 28 Décembre 1926

L'église de Saint Plaisir, datant du XII ème siecle, est composée de trois nefs de quatre travées, terminées par un chevet carré, sur lequel furent construites auXIVème siecle deux chapelles voûtées d'ogives de chaque côté. Le portail d'entrée se compose de trois archivoltes plein cintre, ornées de gorges et de tores. Les trois colonnes en question sont constituées de chapiteaux à feuillages stylisés propres à l'époque de construction. « Le portail occidental est encadré de forts piédroits, de trois archivoltes en plein-cintre aux angles chanfreinés, moulurés de gorges et de tores qui reçoivent de chaque côté trois colonnes romanes. » Plus tard, l'édifice fut voûté en tiers-point (ou plutôt à berceau brisé). Les arcs retombent sur des impostes chanfreinées. Le sanctuaire est fini par un chevet plat à trois baies, une particularité rare dans le Bourbonnais mais rappelant les églises du Berry. Dans le mur sud du chœur a été percée "sous Henri IV ou Louis XIII, une porte supplémentaire a été percée dans ce même mur, pour donner accès à la chapelle contiguë. Cette porte est aujourd'hui murée; mais son arc circulaire se reconnaît encore aux claveaux à bossage en pointe de diamant qui font saillie sur la maçonnerie de remplissage". Une décoration peinte au XIXe siècle est composée de rinceaux de feuillages. Il existait diverses fresques et peintures anciennes aujourd'hui disparues.

La chapelle nord fut quant à elle, selon les sources, la chapelle des anciens seigneurs de Saint-Plaisir2. On y retrouve la trace d'un ancien blason dont on fait la description plus détaillé dans la rubrique suivante celle-ci.

L'église Saint-Placide est construite en grès du pays, provenant de la carrière du Moulin de la Tour à 2 km. Elle appartient à la dernière période romane et offre donc peu de décoration en général. La porte d'entrée a été conçue en quelques points comme celle de l'église de Agonges. Une huile sur toile datant du XIXe siècle provient de ce monument, L'Assomption de la Vierge.

On peut lire à l'entrée de l'édifice une inscription : « Ici repose Jacques Roy desservant de cette commune pendant 36 ans, né le 17 mars 1771, décédé le 2 décembre1835. Priez pour lui. ».

L'église abrite par ailleurs plusieurs espèces de volatiles (chauves-souris, pigeons…), dont une chouette effraie qui est une espèce protégée.

L'église Saint-Placide est édifiée au XIIe siècle.

Elle prendrait place sur une nécropole mérovingienne et un cimetière carolingien, même si des céramiques résiduelles datant du Ier/IIe siècles ont été également retrouvées, faisant penser à une occupation antique du lieu. Des vestiges trouvés sous la nef et sous le chevet actuel laissent penser qu'un édifice pré-roman pré-existait. L'église telle qu'on la connaît est en tous les cas mentionnée pour la première fois dans la bulle d'Eugène III parmi les possessions du prieur de Souvigny (ecclesia sancti Placidi) en 1152.

En 1327, un subside est fourni au pape Jean XXII par le curé de Saint-Plaisir, Capellanus Sancti Placidi. Par ailleurs, il est suspecté que l'édifice fut peint sur le mur nord au XIIIe siècle. Aussi, sur ce même mur figurerait un blason datant du XVe siècle et représentant un casque surmonté de ses lambrequins. Il pourrait s'agir de l'emblème de Jean Dubois, écuyer et sieur de Saint-Plaisir aux environs de 1480. En 1503-1504, il est à noter un abattage et un possible début de mise en œuvre des bois de charpente de la nef et de ses bas-côtés : les poinçons, poteaux, arbalétriers et les contreventements constitués de croix de Saint-André. En 1626, il est rapporté le baptême de la plus ancienne cloche placée sous le vocable de Saint-Eustache. Une inscription l'atteste en lettres gothiques : Sancte Eustachii, Ora Pro Nobis2. Quelques années plus tard, en 1633, une nouvelle cloche est baptisée le 12 juin et est nommée Antoinette par la marraine Antoinette de L'Hospital ; le parrain est Jean de Crouzé (de Crozet), sieur de Villeneuve2. En 1732, les registres mentionnent l'existence d'une chapelle Saint-Louis et d'une autre Saint-Anne, avec un autel Saint-Joseph. Au moment de la Révolution, l'église fut possiblement en partie détériorée et les pierres récupérées par ci et là. En 1798, elle est décrite comme désertée de toute activité et un rapport décrit le cimetière muré entourant l'édifice (détruit en 1836 par décision du conseil municipal). Une décoration peinte du XIXe siècle est composée de feuillages et demeure encore visible aujourd'hui, mais il est possible qu'elle recouvre des peintures beaucoup plus anciennes. De plus, le chanoine J. H. Clément relève en 1890 le témoignage de M. Bariau : « il y a quelques décennies, les murs de l'église, intérieurement à partir d'une hauteur de 50 centimètres environ du sol, étaient ornés de fresques représentant une rangée de saints, grandeur nature, entourant l'église, comme on peut en voir en Italie, notamment au-dessus de la colonnade de San Apollinare Nuovo à Ravenne. » On a découvert également dans le monument une huile sur toile représentant l'Assomption de la Vierge, ainsi que plusieurs sarcophages dont certains couvercles se révèlent être les bancs utilisés sur le parvis. Par ailleurs, on remarque sur les flancs de l'église des gargouilles grimaçantes, qui pourraient aussi être la signature de ceux qui ont construit l'édifice. Découverte de sarcophages en forme d'auge en 1854. En 1864, le curé de Saint-Plaisir déplore le dénuement et le dépouillement de l'église de Saint-Plaisir, où plus rien ne permet l'exercice d'un culte divin. Le bâtiment a connu de nombreux travaux et tentatives de rénovation (1703-04, 1748 à la suite d'une inondation, 1842-43, 1853-57,1868, 1881, 1884, 1892-95, 1928, 1954 (où elle est décrite en état alarmant de dégradation), 1958, 1990-91, etc.). En 1889, une horloge est installée sur le clocher de l'église. En 1976, le clocher de l'édifice est sérieusement endommagé par la foudre. Par ailleurs, on retrouve les traces d'une chapelle coexistante avec l'église jusqu'en 1678 sous le vocable Saint-Rochl' atteste une inscription en lettres gothiques, suivie de

l'invocation: « SANCTE EUSTACHII, ORA PRO NOBIS » e. Au cours des fouilles archéologiques menées en 2022, une bague de fidélité en or datant des XVIIe/XVIIIe siècles, composée de deux mains tenant un cœur et surmontée d'une couronne est retrouvée au milieu des ossements. Une deuxième, en cuivre cette fois-ci, est retrouvée sous les pavés au cœur de l'église. Des éléments résiduels de céramique antique sont retrouvés (notamment une lèvre à poulie très évasée de pot de cuisson comportant des traces de feu). D'autres plus tardifs sont mis au jour, comme une bouteille funéraire miniature pour eau bénite datant d'entre la fin du XIIe siècle et le XIVe siècle. Découverte inattendue et très rare en Bourbonnais lors d'un sondage de sépulture : la mise au jour d'un sarcophage carolingien d'un enfant. On retrouva avec cette dernière sépulture les restes d'une potentielle coiffe/collier (ou tout du moins objet de parure) composée de près de 80 perles en terre cuite, en verre et en ambre colorées sous les restes d'un crâne. Il est distingué cinq groupes de perles : en forme sphérique plus ou moins aplatie, en forme de grain tonnelliforme, en forme étirée, en forme de tubulaires trilobées et en verre côtelé translucide jaune. Les éléments retrouvés semblent correspondre aux parures de la fin du Ve siècle, voire du début VIe siècle. Mais il n'existe que très peu d'éléments de comparaison. Le sarcophage aurait été taillé spécifiquement pour accueillir la dépouille d'un enfant d'un rang privilégié.

L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1926, et il est depuis le 14 août 2008 fermé au public pour des raisons de sécurité (rénovation). Une importante campagne de rénovation a été lancée en 2021 pour une restauration totale effective d'ici 2025.

L'église Saint-Placide est édifiée au XIIe siècle.

Elle prendrait place sur une nécropole mérovingienne et un cimetière carolingien, même si des céramiques résiduelles datant du Ier/IIe siècles ont été également retrouvées, faisant penser à une occupation antique du lieu. Des vestiges trouvés sous la nef et sous le chevet actuel laissent penser qu'un édifice pré-roman pré-existait. L'église telle qu'on la connaît est en tous les cas mentionnée pour la première fois dans la bulle d'Eugène III parmi les possessions du prieur de Souvigny (ecclesia sancti Placidi) en 1152.

En 1327, un subside est fourni au pape Jean XXII par le curé de Saint-Plaisir, Capellanus Sancti Placidi. Par ailleurs, il est suspecté que l'édifice fut peint sur le mur nord au XIIIe siècle. Aussi, sur ce même mur figurerait un blason datant du XVe siècle et représentant un casque surmonté de ses lambrequins. Il pourrait s'agir de l'emblème de Jean Dubois, écuyer et sieur de Saint-Plaisir aux environs de 1480. En 1503-1504, il est à noter un abattage et un possible début de mise en œuvre des bois de charpente de la nef et de ses bas-côtés : les poinçons, poteaux, arbalétriers et les contreventements constitués de croix de Saint-André. En 1626, il est rapporté le baptême de la plus ancienne cloche placée sous le vocable de Saint-Eustache. Une inscription l'atteste en lettres gothiques : Sancte Eustachii, Ora Pro Nobis. Quelques années plus tard, en 1633, une nouvelle cloche est baptisée le 12 juin et est nommée Antoinette par la marraine Antoinette de L'Hospital ; le parrain est Jean de Crouzé (de Crozet), sieur de Villeneuve. En 1732, les registres mentionnent l'existence d'une chapelle Saint-Louis et d'une autre Saint-Anne, avec un autel Saint-Joseph. Au moment de la Révolution, l'église fut possiblement en partie détériorée et les pierres récupérées par ci et là. En 1798, elle est décrite comme désertée de toute activité et un rapport décrit le cimetière muré entourant l'édifice (détruit en 1836 par décision du conseil municipal). Une décoration peinte du XIXe siècle est composée de feuillages et demeure encore visible aujourd'hui, mais il est possible qu'elle recouvre des peintures beaucoup plus anciennes. De plus, le chanoine J. H. Clément relève en 1890 le témoignage de M. Bariau : « il y a quelques décennies, les murs de l'église, intérieurement à partir d'une hauteur de 50 centimètres environ du sol, étaient ornés de fresques représentant une rangée de saints, grandeur nature, entourant l'église, comme on peut en voir en Italie, notamment au-dessus de la colonnade de San Apollinare Nuovo à Ravenne. » On a découvert également dans le monument une huile sur toile représentant l'Assomption de la Vierge, ainsi que plusieurs sarcophages dont certains couvercles se révèlent être les bancs utilisés sur le parvis. Par ailleurs, on remarque sur les flancs de l'église des gargouilles grimaçantes, qui pourraient aussi être la signature de ceux qui ont construit l'édifice. Découverte de sarcophages en forme d'auge en 1854. En 1864, le curé de Saint-Plaisir déplore le dénuement et le dépouillement de l'église de Saint-Plaisir, où plus rien ne permet l'exercice d'un culte divin7. Le bâtiment a connu de nombreux travaux et tentatives de rénovation (1703-04, 1748 à la suite d'une inondation, 1842-43, 1853-57,1868, 1881, 1884, 1892-95, 1928, 1954 (où elle est décrite en état alarmant de dégradation), 1958, 1990-91, etc.). En 1889, une horloge est installée sur le clocher de l'église. En 1976, le clocher de l'édifice est sérieusement endommagé par la foudre. Par ailleurs, on retrouve les traces d'une chapelle coexistante avec l'église jusqu'en 1678 sous le vocable Saint-Rochl' atteste une inscription en lettres gothiques, suivie de

l'invocation: « SANCTE EUSTACHII, ORA PRO NOBIS » e. Au cours des fouilles archéologiques menées en 2022, une bague de fidélité en or datant des XVIIe/XVIIIe siècles, composée de deux mains tenant un cœur et surmontée d'une couronne est retrouvée au milieu des ossements. Une deuxième, en cuivre cette fois-ci, est retrouvée sous les pavés au cœur de l'église. Des éléments résiduels de céramique antique sont retrouvés (notamment une lèvre à poulie très évasée de pot de cuisson comportant des traces de feu). D'autres plus tardifs sont mis au jour, comme une bouteille funéraire miniature pour eau bénite datant d'entre la fin du XIIe siècle et le XIVe siècle. Découverte inattendue et très rare en Bourbonnais lors d'un sondage de sépulture : la mise au jour d'un sarcophage carolingien d'un enfant. On retrouva avec cette dernière sépulture les restes d'une potentielle coiffe/collier (ou tout du moins objet de parure) composée de près de 80 perles en terre cuite, en verre et en ambre colorées sous les restes d'un crâne. Il est distingué cinq groupes de perles : en forme sphérique plus ou moins aplatie, en forme de grain tonnelliforme, en forme étirée, en forme de tubulaires trilobées et en verre côtelé translucide jaune. Les éléments retrouvés semblent correspondre aux parures de la fin du Ve siècle, voire du début VIe siècle. Mais il n'existe que très peu d'éléments de comparaison. Le sarcophage aurait été taillé spécifiquement pour accueillir la dépouille d'un enfant d'un rang privilégié.

L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1926, et il est depuis le 14 août 2008 fermé au public pour des raisons de sécurité (rénovation). Une importante campagne de rénovation a été lancée en 2021 pour une restauration totale effective d'ici 2025.

Additional Hints (Decrypt)

Onynapr , qrffbhf yr frpbaq

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)